Le reformatage de nos acquis et perceptions erronés de l'histoire en deviennent par conséquent une nécessité pour ne pas dire, une question de survie. La déprogrammation est en bonne voie grâce au courage de certains pionniers à qui l'internet vient de donner l'outil idéal pour contrer l’argent, la censure et l'hypocrisie de la propagande du système dominant. « Être gouverné par l'argent organisé est aussi dangereux que l'être par le crime organisé », disait Franklin Roosevelt.
La démocratie n'est pas celle que l'on croit et son histoire est encore plus méconnue affirme-t-il. Détestée et ridiculisée pendant des siècles, la démocratie vue comme le pire des régimes pendant des générations en Occident était considérée comme l'arme de la majorité pauvre qu'il fallait coûte que coûte neutralisée.
Ce n'est qu'en 1830 afin de contrecarrer la montée en puissance de certains leaders de cette classe pauvre laissée-pour-compte à la recherche d'une certaine justice sociale, qu'Andrew Jackson le septième président des États-Unis décide de plagier leurs slogans populistes non par conviction, mais pour encore surfer sur le mensonge et abuser des masses. Ayant réussi son tour du chapeau, d'autres de la même graine, de l'Amérique à l'Europe suivirent l'exemple, à ce jour ces pirates en cols blancs et cravates continuent de rouler le monde dans la farine ; DÉMOCRATIE.
Dans son nouveau livre "Démocratie. Histoire politique d'un mot", Francis Dupuis-Déri révèle documents à l'appui, l’ampleur de la manipulation de l'imaginaire des masses par les descendants des mêmes aristocrates d'hier, réinvestis élites politiques. Le système survit depuis 3 siècles grâce à cette désinformation institutionnalisée et à tous les niveaux du cursus scolaire, par la prostitution ; de l'histoire et les vérités.
Aux fils du temps ont su perfectionner cette arme par le discours et le monopole médiatique, résumant la démocratie aux seules élections. Un vote qui un peu partout, doucement mais surement, tend à imposer l’électronique que les élites de l’ombre prennent soins de tripoter à travers des programmes informatiques sur mesures, livrant des élus choisis d’avance et préformâtés à nourrir la bête immonde.
2- Et que dire, du silence sur les travaux du Docteur Gernez et ses preuves du Complot Mondial contre la Sante... Médecin à l'âge de 21ans en 1944, ce génie de la médecine et père de la théorie des cellules souches, revisite le dogme de la structure cellulaire, remettant en cause tout le paradigme universitaire avec l'affront de pouvoir soigner toutes les maladies pathologiques dégénératives comme on soignerait un rhume. (Le Cancer, l’Alzheimer, le Parkinson...etc)
Selon le Dr Gernez, le progrès en médecine est saboté par les institutions régaliennes et les dogmes nobélisés, c’est-à-dire, on continue d’enseigner des faussetés dans les écoles de médecine pour ne pas remettre en cause un prix Nobel et surtout, continuer d'enrichir en milliers de milliards l'industrie pharmaceutique car une population en santé ne rapporte jamais beaucoup. Le crime secret de polichinelle, capitalisme oblige, une fois en politique, après tripatouillages et verrouillages des lois en faveur des multinationales, tous ces politicards se font renvoyer l’ascenseur, finissent soit à la tête de conseils d'administrations, soit avocat, conseil ou représentant de ces firmes, avec des salaires 10 à 100 fois supérieurs à celui du poste occupé dans la fonction publique.
On comprendra dès lors pourquoi Cuba, malgré 51ans de blocus, isolé de ce système du faux et usage de faux, se trouve aujourd’hui plus avancée en recherche médicale que n’importe quel pays développé. On dit même qu’elle détiendrait des vaccins contre certaines formes de cancer. (Vidéo)
3- Le Dr Jean-Paul Pougala, écrivain d’origine camerounaise, directeur de l’Institut d’Études Géostratégiques et professeur de sociologie à l’Université de la Diplomatie de Genève en Suisse, Professeur en “Géostratégie africaine” à l’Institut Supérieur de Management (ISMA) de Douala, homme d'affaires et chef d'entreprise. Un pédagogue et activiste déterminé pour l’évènement d’une vraie justice sociale en Afrique par l'autonomie des peuples, un développement par le bas et la base adapté à l’environnement et les cultures et non les copies-collés d’aliénés, la sortie des mythes et du mensonge ambiant, déclarait à une de ses conférences et je paraphraserai ses pensées ainsi :
- "Le 22 avril 1991, j'ai soutenu une thèse devant un jury de 11 "éminences grises" à la fin de laquelle le recteur de l'université m'a remis au nom du Président de la République d'Italie un bout de papier intitulé Docteur en Économie. J'étais tellement content qu'il m'a fallu un séjour de 14 ans en Chine pour découvrir que, les théories économiques que j'avais étudiées et soutenues n'étaient au fond qu'une acceptation de ma part d'être l'esclave qui, retournerait en Afrique reproduire ce modèle de la servitude."
- "Le système nous a tellement enfariné, que nous devenons tous content, d'être esclaves"
- "Et…lorsque je relis ma propre thèse, j'ai honte".
- En conclusion : "Je ne suis Docteur de rien du tout" (Video)
-- Ma question, aux frères et sœurs de l'Afrique en général, à mes compatriotes de Djibouti en particulier : Si les intellectuels de ces pays, dits démocratiques - que nos dirigeants et intellectuels africains, toutes ces créatures issues du moule colonial et postcolonial prennent comme références - s'interrogent encore au 21ème siècle sur les vices de leur propre système politique, est-il pertinent d'affirmer, qu'au-delà d'un système défendant tout naturellement et à tout prix les seuls intérêts de ses élites, l'Afrique souffre donc de prime abord, du bégaiement indigne, manque de courage politique, du silence lâche de ses propres intellectuels, sages, penseurs, chercheurs, enseignants, activistes...etc. ?
Pour alimenter ce débat et la réponse à cette question combien cruciale, je me réfèrerai à des extraits du texte d’Alexis Dieth ci-dessous, paru y a quelques temps déjà sur Afrik.com sous le titre :
Rôle des intellectuels africains dans la démocratie en Afrique ?
Quel est le rôle des intellectuels africains dans la démocratie en Afrique ? Une réponse précise à cette question est d’autant plus urgente que la démocratie libère la parole, appelle le débat d’idées, requiert la construction de projets de société et que les nouveaux régimes démocratiques sollicitent de plus en plus les intellectuels, pour penser la démocratie afin d’en déployer toute l’efficience dans le sens de l’émancipation des peuples.
Bien souvent, par le passé, beaucoup d’intellectuels africains s’étaient, par affinité ethnique et pour des raisons pécuniaires, mis au service des dictatures. Nombre d’entre eux se sont fait conseillers des tyrans et ont été les intellectuels organiques des régimes despotiques du continent. (...) Historiens, avocats, philosophes et hommes de lettres cédèrent à l’ivresse du pouvoir et à la séduction de l’argent qui les transforma en prédateurs et en oppresseurs des peuples. Le peuple africain est donc désabusé parce que les intellectuels africains se sont discrédités. Ils ont trahi les idéaux qu’ils étaient censés servir et sont tombés largement dans l’hétéronomie.
Confusion de l’Etat avec la société politique
Aujourd’hui, l’enjeu de l’engagement des intellectuels dans le service de la démocratie est donc de redorer ce blason sali. Contre les intellectuels organiques des dictatures africaines, qui incarnèrent à leur manière la faillite de l’intelligence dans le service de l’oppression sous le mode de « la trahison des clercs », dénoncée naguère par Julien Benda, ils doivent réhabiliter et incarner, en effet, l’autonomie de l’intelligence dans le service de la liberté. L’engagement démocratique de l’intellectuel doit se fonder dans l’éthos de la distance critique et de l’autonomie de la pensée qui correspond à l’autonomie du système politique en démocratie. (...) Le système politique « a pour charge de faire fonctionner la société dans son ensemble, en combinant la pluralité des intérêts avec l’unité de la loi » . Par ce travail de médiation, l’autonomie dans le corps social est préservée à travers le service et la défense des droits et des libertés ! La confusion de l’Etat avec la société politique conduit à subordonner la multiplicité des intérêts sociaux à l’action unificatrice de l’Etat. Une dérive despotique de l’Etat peut procéder de cette confusion. Inversement, une confusion de la société politique avec la société civile conduit à créer un ordre politique et juridique qui reproduit les intérêts économiquement dominants.
L’intellectuel doit lutter contre le populisme
Cette autonomie fondamentale de la démocratie, qui ne se trouve ni dans l’Etat ni dans la société civile, mais dans la société politique, assigne à l’intellectuel un rôle d’autonomisation du corps social et de médiation entre l’universel et le particulier. Le rôle de l’intelligentsia dans la démocratie doit être le reflet intellectuel de l’autonomie du système politique, dans la mesure où l’activité de l’intellectuel se décline nécessairement sous les trois dimensions de la critique idéologique morale ou technique. De même que le système politique préserve son efficience démocratique, en évitant de se confondre avec l’Etat et la société civile, l’intellectuel doit lutter à la fois contre le populisme et défendre les libertés et les droits contre le Pouvoir. Son engagement pour la défense des libertés et des droits personnels et collectifs doit être accompagné par une conduite d’exemplarité !
La démocratie se maintient par cette synergie de l’autonomie du système politique avec le caractère autonome de la participation démocratique des intellectuels, car « le système politique n’est pas seulement défini par un ensemble d’institutions démocratiques, de mécanismes de prises de décisions reconnues comme légitimes ; il correspond à l’ensemble de l’espace public, en particulier à l’influence des médias et aux initiatives des intellectuels » . La synergie des initiatives critiques des intellectuels et de l’autonomie du système politique préserve la société de la dérive oligarchique et de la dérive populiste. Elle est requise pour que les institutions démocratiques parviennent à se transformer en institutions représentatives et pour que le projet de développement endogène, qui est le télos de la démocratie en Afrique, puisse être poursuivi avec efficience. Le rôle des intellectuels est spécifiquement, en ce sens, de « combiner la mise en œuvre du développement endogène, en particulier les conflits sociaux dont l’enjeu est l’utilisation sociale de la rationalisation avec la mobilisation des forces de libération » .
Tomber dans l’égoïsme moral en ramenant toutes les fins à soi
Lorsque, cédant à l’ivresse de l’opium de la parole et de la critique facile, l’intellectuel tombe dans la rhétorique creuse et dans les sophismes qui le conduisent à combiner des mots vides dans la démagogie, au lieu de combiner la liberté et les forces de libération qui permettent d’élargir les espaces politiques de la démocratie et de poursuivre le développement endogène ; Lorsque, saisi par une pathologie de la réflexion, il tombe dans l’égoïsme moral en ramenant toutes les fins à soi, en ne voyant d’utilité qu’en ce qui lui est utile ; lorsque, par eudémonisme, il ne fonde la destination suprême de son vouloir que sur son utilité et son bonheur personnel, et non sur la représentation de son devoir et s’abime dans l’hétéronomie ; quand il abdique du service exigeant de l’autonomie, de la subjectivation démocratique, et de l’exemplarité qui permet d’établir les libertés publiques, de construire et d’affermir la conscience de la citoyenneté , il réédite la faillite des clercs jadis dénoncée par Julien Benda et il creuse la tombe de la démocratie !
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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