- Maintenir le flux migratoire actuel, non réglementé et sans contrôle serait une façon irresponsable de pérenniser ce KO avec tous les risques que cette situation pourrait engendrer à court et moyen termes sur l’équilibre démographique, l’insécurité et les conséquences sur une population, selon le dernier recensement, concentré au 2/3 dans la seule capitale du pays.
- Ainsi la création d’un secrétariat d’État à l’Immigration, serait une option à ne pas négliger.
- Un nouveau projet de Lois de l’immigration, adapté au contexte régional de ces communautés divisées par les frontières coloniales ou « Ethniques », cause de tous les conflits et malaises de l’Afrique. Une réelle politique de contrôle d’une immigration saine et juste, selon les besoins du marché de l’emploi, le regroupement familial et les causes humanitaires.
- Régulariser les cas d’immigrants déjà présents sur le territoire, selon une révision au cas par cas sur les critères de la nouvelle Lois de l’Immigration.
- Gèle de tout nouveau cas ou du flux migratoire, en attendant la mise en place et l’entrée en vigueur de la nouvelle loi d’une part, ainsi qu’une situation socio-économique plus propice, prenant en compte la réduction de la pauvreté sur tout le territoire selon les objectifs du millénaire, une création massive d’emploi et la baisse à un niveau acceptable du chômage.
- Application intégrale des droits de l'homme établis par la déclaration de l'ONU (dont le droit à un toit, à la nourriture, aux soins médicaux et à l'éducation)
- Instauration d'une nouvelle Charte Djiboutienne des droits et libertés.
- Droit à un air, une eau et une nourriture pure, et à un environnement naturel préservé
- Répression sévère des violences policières. Instaurer un code de bonne conduite pour les policiers avec exclusion systématique au moindre écart.
- Restaurer le caractère exceptionnel de la garde à vue et la détention préventive.
- Restaurer des conditions de détentions décentes dans les prisons. Mettre fin à la surpopulation carcérale grâce à la fin des détentions préventives systématiques.
- Accélérer l'application de la Justice. Fixer une durée maximum de 6 mois pour le traitement d'un dossier. En cas de dépassement de ce délai à cause de difficultés dans l'instruction, l'administration judiciaire devra démontrer qu'un nombre suffisant de ses agents travaillent sur le dossier.
- Prise en charge des frais de justice pour les personnes à revenu modeste, afin que le coût du recours à la justice ne soit plus dissuasif pour faire respecter ses droits.
- Interdiction pour les entreprises de recueillir, d'utiliser ou vendre des informations génétiques personnelles ou d'échanger des fichiers de données sur les personnes.
- Abroger tout décret contrevenant ou violant les droits des citoyens et mis en vigueur depuis 1977.
- Faire en sorte que l'état, les dirigeants politiques, les élus, et les entreprises donnent l'exemple pour le respect de la vie humaine et le respect des Lois.
- 1ère Phase d’AUDIT du secteur Public : Gouvernement, institutions et entreprises d’État sur la période de 1999 à 2011. Objectifs récupérer le denier du peuple en suivant les flux financiers illicites provenant des recettes de l’économie formelle, tout ce qui ressemble à de l’évasion fiscale, ainsi que de la corruption, les détournements de fonds, tout trafic ou contrefaçon.
- Alléger le train de vie de l'état et mettre fin à la corruption généralisée. Réduire les dépenses fastueuses ou protocolaires, le luxe des appartements de fonction, les flottes de voitures avec chauffeurs des administrations, préfectures et ministères. Supprimer les administrations et "commissions" INUTILES et dont la principale fonction est de permettre aux hommes politiques de caser des "amis" au frais de l'état.
- Réduire le nombre de fonctionnaires en augmentant la productivité de l'administration, et simultanément, garantir le maintien des services publics. Augmenter par contre le nombre d'enseignants et le personnel hospitalier.
- Reforme de la Sécurité Sociale et les retraites.
- Reforme de la Santé et régulariser humainement l'accessibilité du citoyen aux soins médicaux. Lutter contre les dépenses médicales inutiles voire nuisibles (prescriptions de médicaments inutiles, dangereux, ou en excès, au grand bénéfice des firmes pharmaceutiques - interventions chirurgicales abusives, séjours à l'hôpital pouvant être remplacés par une hospitalisation à domicile, etc) et mettre un terme aux détournements de fonds dans l’octroi de contrats d’achats de fournitures hospitaliers au niveau de la ‘’CAMME’’.
- Réforme de l'Éducation et ses financements.
- Utiliser les excédents budgétaires éventuels pour réduire l'endettement futur de l'état, tout en sollicitant et militant en faveur de l'effacement de la dette irresponsable accumulée par les régimes qui se sont succédés au pouvoir depuis l'indépendance à Djibouti. Militer au près des puissances économiques et des institutions en faveur de l'élimination de la dette du Tiers monde par un pacte mondial de coopération plus humain portant sur l'échange de la dette conditionné :
- Au respect des droits de l'homme et de la démocratie
- La limitation de la part des dépenses d'armement des états à un certain pourcentage des dépenses pour l'éducation, la culture, le social.
- Le respect de l'environnement, la protection des espaces naturel vitaux pour la planète (qui appartiennent à ce titre au patrimoine commun de l'humanité).
- L'établissement de réserves écologiques protégées.
- Conditionner les aides économiques au respect des droits de l'homme et de l'environnement
- Réorienter la politique du FMI et de la Banque Mondiale vers le développement durable et la préservation des richesses environnementales.
- Instaurer des protections douanières proportionnelles aux écarts et conditions sociales et environnementales entre Djibouti et ses partenaires, pour un commerce plus équitable entre les pays, les peuples et les entreprises. Revoir et améliorer les accords commerciaux bilatéraux et de partenariat d'échanges entre Djibouti et ses pays riverains sur des bases d'équités et de justices.
- Fiscaliser les charges sociales afin qu'elles cessent d'être un frein à l'emploi et à l'augmentation des salaires. Les charges sociales doivent être proportionnelles au chiffre d'affaire des sociétés au lieu de leur masse salariale.
- Obliger les entreprises qui délocalisent ou profitent abusivement du système en place, à rembourser les subventions ou les allègements de charges qu'elles ont perçues pendant les 10 années qui précèdent la délocalisation ou la fermeture.
- Supprimer les subventions aux entreprises sans contreparties en faveur de l'emploi.
- Sensibiliser et responsabiliser, des effets néfastes sur l'économie, du travail au noir et l'emploi de personnes en situations irrégulières ou sans permis de travaille et faire respecter rigoureusement la loi à cet égard.
- Revoir le salaire minimum et l'indexer au coût de la vie sans nuire à la création d'emploi.
- Une Loi limitant les écarts de salaires pour restaurer le sentiment de justice, la confiance, et la motivation des salariés. Un écart de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et le plus élevé est un maximum. Un écart de 1 à 10 serait optimal pour un bon équilibre social et pour limiter l'inflation alimentée par l'excès de richesse des riches. Ceci rendrait obligatoire la mention d'informations sociales spécifiant le profit réalisé par l'entreprise, les emplois créés ou supprimés chaque année, la part d'utilisation de main d'œuvre sous-payée ou sans protection sociale actuellement jusqu'à la mise en place totale des réformes du gouvernement en matière d'emploie, l'écart entre les plus hauts salaires et les plus bas salaires dans l'entreprise.
- Réforme globale de la fiscalité des entreprises pour favoriser les activités positives et non-préjudiciables pour l'intérêt général.
- Nationalisation de la grande distribution, afin de ramener les prix des produits de base à un niveau raisonnable.
- Promouvoir l'agriculture et l'élevage dans les régions propices, encourager la formation dans ces domaines, demander l'aide des pays amis pour promouvoir ces secteurs, afin d'arriver un jour à l'autosuffisance alimentaire et limiter l'importation excessive actuelle des produits de la terre.