- Mettre un terme aux pénuries d'eau potable en s'attaquant aux causes de ce malaise inacceptable qui perdure et dont dépend la survie de tout citoyen.
- Solutionner les problèmes de coupures d'électricité à court et moyen termes tout en développant des alternatives sur le long terme. Un problème récurrent depuis l'indépendance qui non seulement est nuisible pour les consommateurs mais aussi au rendement de l’État, aux investissements et l'économie en générale.
- Déclarer "PRIORITÉ NATIONALE" la réduction radicale du taux de chômage, de la précarité des emplois et les objectifs de réduction de la pauvreté.
- Instituer une couverture-maladie universelle en trouver le financement par un moyen viable, une taxe ou une charge à définir.
- Construction massive de logements par l'état afin de faire revenir les prix immobiliers à un niveau raisonnable (compatible avec le niveau moyen des salaires), en rétablissant un équilibre entre l'offre et la demande de logements.
- Rétablir un contrôle des prix dans les secteurs du logement et de l'alimentation pour restaurer des niveaux de prix normaux par rapport aux salaires. Imposer une baisse des prix à ces deux secteurs, principaux responsables d'un appauvrissement sans précédent des citoyens ordinaires. Pour restaurer le pouvoir d'achat, la meilleure solution est de baisser les prix, plutôt que d'augmenter les salaires encourageant les délocalisations et l'inflation.
- Indexer le prix des loyers et des produits de base sur les salaires.
- Encourager l'augmentation des salaires par la limitation de 1 à 20 ou de 1 à 10 optimal, de l'écart entre le salaire le plus élevé et le plus bas dans une entreprise. Ainsi, les patrons seraient contraints d'augmenter le salaire de leurs salariés pour pouvoir augmenter leur propre salaire.
- Interdiction aux entreprises d'utiliser des stagiaires non-rémunérés lorsque ceux-ci effectuent un travail similaire à celui d'un salarié. Tout travail doit être rémunéré, en respectant le salaire horaire minimum prévu par la loi. En conséquence, un stage non-rémunéré ne doit être possible qu'en l'absence de charge de travail et de contraintes pour le temps de présence.
- Favoriser l'accès à la formation permanente. Créer des universités de formation permanente, ouvertes à tous et à tout âge, pour permettre l'acquisition de connaissances et de compétences tout au long de la vie.
- Simplification administrative drastique pour la création d'entreprises. Instaurer le guichet unique, efficace et encourageant pour les investisseurs, permettant la création d'entreprise en une journée et avec un seul formulaire, comme c'est le cas aux États-Unis.
- Dispenser totalement de charges sociales et d'impôts les nouvelles entreprises pendant leur première année d'existence, et accorder une exemption de 50% pendant la 2è année.
- Assouplir les possibilités de licenciement pour les entreprises, seulement en cas de difficultés et non pour délocaliser ou augmenter les profits. En contrepartie, augmenter la protection sociale en cas de licenciement.
- Création, mise en place et harmonisation des allocations chômage
- Limitation en pourcentage des profits que les entreprises peuvent distribuer à leurs actionnaires, afin que ces profits soient davantage utilisés pour l'investissement et la recherche.
- Orientation des subventions vers les PME plutôt que vers les grandes entreprises.
- Aide aux PME et aux citoyens pour la recherche et l'innovation, avec une prise en charge par l'état des frais de dépôt de brevets.
- Encourager le développement de circuits économiques alternatifs et l'économie de proximité. Les exclus du système économique classique demeurent des producteurs-consommateurs potentiels. Or leurs besoins ne sont pas satisfaits et leur capacité de travail n'est pas utilisée. La solution est de développer un second circuit économique capable de répondre à ces besoins et donner l'occasion à chacun d'apporter ses compétences et son savoir faire à la société.
- Augmenter massivement les investissements publics et encourager les investissements privés pour la recherche et le développement de nouvelles sources d'énergies alternatives au pétrole, comme la géothermie, le solaire et les éoliennes, sources en abondance non exploitées actuellement à Djibouti.
- Loi sur l'étiquetage des produits qui rendrait obligatoire la mention d'informations écologiques, en mentionnant les pollutions et les destructions de l'environnement engendrées par la fabrication du produit, ainsi que la quantité de combustibles fossiles nécessaires à sa fabrication.
- Promouvoir et contribuer au projet de la "Grande muraille verte" contre l'avancé du désert des onze pays africains, de Djibouti au Sénégal.
- Renforcement de la protection des paysages, des sites naturels et lutter contre la pollution du milieu marin par les déversements toxiques.
- Création d'espaces verts dans la capitale et les grandes villes des districts, programme de reboisement massif et de restauration des paysages.
- Encourager l'agriculture "bio" et ses réseaux de distribution par des subventions et des allègements fiscaux
- Interdiction de la culture et de la commercialisation des OGM
- Taxe sur les voitures les plus polluantes. Cancérigènes et bruyants en plus d'être polluants.
- Réduction du trafic des poids-lourds par un développement massif du fer-routage par la construction d'autoroute aux périphéries des grandes villes et concrétiser le projet de modernisation du chemin de fer Djibouto-Éthiopien.
Le 03 Octobre 2010
Le Secrétaire Général du PRIDE
Bourhan M. Ali