Toutes ces destructions et interventions armées au mépris du droit international, la Charte des Nations-Unies, les conventions et traités internationaux.
La cause principale ayant rendu possible toutes ces guerres et ingérences tous azimuts, réside dans les violations répétées des règles du droit international, sans conséquence aucune. Fruit du perfectionnement de la propagande abrutissants les masses à travers, mensonges médias et les complicités des institutions d'après-guerre, ce, depuis la chute de l’URSS. L'arbitraire devenu la norme, force est de constater les 2 poids 2 mesures du cas Libyen et Ukrainien.
- Dans le 1er cas on nous fait croire à un massacre des libyens par le dirigeant, fallait donc selon les donneurs de leçons, intervenir quitte à violer jusqu’à la résolution du Conseil de l’Insécurité, dont le texte ne prévoyait ni bombardement, ni invasion. Cette humanitaire a fait plus de 160 000 morts civils et détruit tout un pays qui à ce jour git dans un chaos politico-social sans précédent.
- Dans le 2ème cas, un coup d'État à Kiev, renverse un élu et met un terme à l'ordre constitutionnel. Les putschistes et nazillons démocrates applaudis et promus au pouvoir, sont eux, autorisés à bombarder les villes et à massacrer les populations refusant de se soumettre à cette piraterie.
La diplomatie devint la cocue du brouillon de mensonges politico-médiatiques indigestes. La spirale de l'escalade des tensions est à son apogée, accusations sans fondements, menaces et sanctions irréfléchies. La dernière en date sortie du chapeau bas londonien du Premier ministre Cameron invite l'UE à exclure la Russie du système des transactions bancaires Swift. Je n'ose même pas penser aux conséquences d'un tel acte et la riposte russe. On nage en plein délire. Et que dire de cette russophobie chronique digne de l'époque de la guerre froide, puisant au même registre du piètre magicien de spectacle au point d'étonner l'oligarque Porochenko à la tête de la junte de Kiev, obligé de porter un correctif au zèle de l’agence Reuters, contrainte d’apporter un rectificatif aux propos d’« invasion russe», prêtés initialement à ce dernier, remplacé par « présence russe». Invasion ou présence russe, l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), présente sur le terrain des hostilités, rapporte elle, n’avoir rien constaté de telle.
Comme toute cette agitation belliciste semble ne point déranger les stratèges russes, exacerber les tensions est le mot d’ordre. Le monarque saoudien perçoit dans sa boule de cristal ou peut-être faisait-il référence à sa prochaine mission, annonce : « Dans un mois, les djihadistes pourraient frapper en Europe… »…. Oui, « Un Mois », la précision dans le temps d’évènements terroristes n’alarmera personne !!!
L'Otan s'apprête elle, à amender sa clause de défense collective en plaçant les cyberattaques dans la même catégorie que celles menées dans le monde réel à l'aide de bombes et des coups de feu. Dorénavant, n'auront plus à présenter des preuves comme celle attendu pour le vol MH17, contre tous ceux qu'ils souhaitent détruire, suffira de les accuser d'une attaque de ce type et la « Sanctionnite aigue » fera le reste ou au pire serait interprété telle une déclaration de guerre, selon le prochain amendement.
Entre temps, nous sommes distraits des vrais enjeux, la violence de ces guerres de Contras et les catastrophes humanitaires en Irak, la Syrie et en Ukraine, une dure réalité éclipsé par tout ce brouhaha.
La fameuse place Maiden est depuis un mois occupée massivement par la population ukrainienne, exigeant le retour à l’ordre constitutionnel et donc le départ de la junte des donneurs de leçons, mais ceci passe aux faits divers. Les militaires ukrainiens soit refusent de participer au génocide des leurs, soit désertent vers la Russie, mais l’info n’intéresse aucun média des guerres. Ils n'ont plus donc que ces derniers pour entretenir l’imposture en déformant les réalités et quelques mercenaires battus à plate couture, en train de reculer devant l'avancée de la résistance. Le fantasme d’une « invasion russe » n’est que la roue de secours de cette détresse, invitant l'OTAN à une intervention militaire d'envergure, chose peu probable à moins que la démence veuille à tout prix déclencher sa 3ème guerre.
Sans toucher aux enjeux géopolitiques, revisitons les grands tournants de ce bourbier que les 1ers responsables tentent d'attribuer à la Russie :
À la mi-novembre 2013, le président légitime Viktor Ianoukovitch et son Gouvernement rejettent souverainement la signature d'un accord d'association avec l'Union européenne faisant valoir que l’accord en question aurait des conséquences désastreuses sur l’économie de son pays déjà en récession et d'autant plus dépendant de son puissant voisin Russe que des pays de l'Union Européenne.
Le 22 Février 2014, après un huis-clos médiatique de 2 semaines, l'annonce de la fuite et la destitution du Président légitime, met de facto un terme à l'ordre constitutionnel, en terme profane ; un autre coup d'État à l'américaine que la secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland, reconnaissait avoir financé à hauteur de 5 Milliards $.
La nouvelle junte de Kiev signa dans la foulé divers décrets provocateurs, hostiles à une partie de la population de ce pays, résultat, l'Est russophone et russophile refusa en toute légitimité de se soumettre à ce nouvel ordre sans s'attaquer à qui que ça soit.
Étiquetés de terroristes, cette population de langue, de culture et d’identité russe est depuis visée par des bombardements aveugles des villes, un massacre de civil ayant fait à ce jour avec la bénédiction du silence des commanditaires de ce chaos ; plus de 2600 morts.
La cerise sur le Sunday, un Boeing malaisien est abattu le 17 juillet 2014 au-dessus d'une zone de combat. La Russie accusée du crime ne trouve rien de mieux que la remise des 2 boites noires aux enquêteurs. Depuis, présentèrent leurs données satellitaires et demandent l'ouverture d'une enquête sur cette tragédie ayant couté la vie à 298 civils ainsi que la présentation des enregistrements des boîtes noirs et ceux de la tour de contrôle ayant dévié le Boeing.
Réponse ; "" Le rapport final sur les causes du crash du Boeing malaisien en Ukraine sera présenté en été 2015. "", rétorque le porte-parole des Pays-Bas, un membre de l'OTAN (donc Juge & Partie).
Loin d’être pressé, à nous éviter tous, le pire, en révélant la vérité avant, qu’il ne soit trop tard ou que cette info ne nous soit d’aucune utilité sous les bombes, affamés dans nos sous-sols.
Auraient-ils retardé ce rapport si l'implication de la Russie était aussi évidente qu'ils le prétendent à l'unisson ? - Le contraire, semble plus rationnel.
Bourhan Bey (Abou Amin)
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