Kenya : Il est temps que l’Union Africaine et ses institutions sorte de sa léthargie de spectatrice de la destruction du continent

Si on s’appliquait à identifier les vrais commanditaires et responsables de ce terrorisme des pleutres, devenu la norme en politique étrangère, on serait déjà à la recherche des solutions.

Comme en Syrie, ce crime inhumain de massacre d’enfants à l’arme chimique attribué à Damas, inculper encore ici dans le seul but de nous distraire de l'essentiel, les Shebabs de la Somalie sans enquête ni preuve, sur la seule revendication d'un crime sur un compte Twitter - un pays dévasté par 22 ans de terrorismes d'États et qui rejette la soumission aux choix politiques de l'empire - n'arrêtera jamais cette barbarie ni les vrais coupables.

Ce massacre en est un, dont la planification et la conduite semblent en tout point, dépasser les capacités et le savoir-faire de toute guérilla, d’autant plus écrasés sous les pluies de bombes des drones en Somalie, sous embargo international et traquée depuis des décennies.
Une guerre d’étiquettes qui vise à soumettre et déstabiliser un peu plus toute la région de la Corne et non juste le Kenya.
Il est temps que l’Union Africaine et ses institutions sorte de sa léthargie de spectatrice de la destruction du continent et diligente une enquête publique sérieuse sur ce massacre avant sa répétition ailleurs.

Allain Jules : "" Ces Shebabs un peu trop blancs viennent d’où ? Quand ceux qui disent combattre le terrorisme chez eux poussent ces derniers à aller commettre des crimes ailleurs, qu’ils soient sûr qu’un jour, ces terroristes retourneront en Occident. En définitive, le terrorisme n’a pas de couleur ou de religion. Sinon, oui, une religion, celle du sang et de la mort…
Le groupe terroriste Al Shabaab a annoncé avoir envoyé 15 «guerriers saints» pour cette attaque meurtrière.
Al Shabaab revendique dans le commando, deux hommes d’origine britannique, venus de Londres, Liban Adam et Ahmed Nasir Shirdoon.
Il y a aussi, deux Américains, un Finlandais, un Canadien, deux Somaliens et un Kényan figurent aussi dans le commando.""

Quel intérêt auraient les Shebabs a alimenter leur propre diabolisation à moins que le prétendu commandant Shebab fasse de la fausse représentation au service des vrais commanditaires de l’ombre ?

Un homme présenté par la BBC comme un «commandant» des «islamistes somaliens Shebab» trouve le temps, la liberté et le soucis du détail d'incriminer les siens en disculpant les présumés membres du commando, démenti le 23 septembre sur la radio britannique que des étrangers figuraient parmi les assaillants responsables de l’attaque meurtrière d’un centre commercial à Nairobi.
Il a ajouté à propos de la présence d’une femme dans le commando : «Nous ne demandons pas à nos sœurs de mener des attaques militaires de ce type. Ce sont simplement des rumeurs infondées».

L’autre aspect de cette désinformation insultant l’intelligencia humaine :

-- Combien de fois par mois ou années, les ¾ de la population somalienne ayant fui l’insécurité dans ce pays, reçoivent-ils des nouvelles d’un commandant Shebab sur la BBC ou autres grands Médias, sur la situation en Somalie ou leurs victoires sur les envahisseurs de la Somalie ??? -- JAMAIS !!!

-- Comment donc arrivent-ils à communiquer aussi aisément avec la BBC, dans ce cas de figure très dommageable à leur lutte, et pourquoi des combattants apparemment assez fort dans leur stratégie militaire contre la puissante armée éthiopienne et les troupes de l’AMISOM se suicideraient-ils, tels des vulgaires amateurs ???
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)