Djibouti : L'éloge de l'incohérence finit en Boomerang, confondant ses adeptes

Sous l'UAD, il fallait réformer le brouillon de constitution de 92, aujourd'hui les mêmes sous la bannière USN présentent le même document, tripoté à 3 reprises par le même dirigeant, tels les 10 commandements. Allez comprendre !!!

Paulo Coelho, disait : « N'attendez pas que l'on vous rende quelque chose, n'attendez pas que l'on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles, non par fierté, par orgueil ou par incapacité, mais simplement parce que ce qui précède n'a plus sa place dans votre vie. Faites le ménage, secouez la Poussière, fermez la porte, changez de disque. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes.» -- Des colonisés, finalement débout et digne.

Je débuterai l’exercice par le summum de mes tourments, en adressant mes meilleurs vœux à 4 cancers sournois de la communauté Afare, à savoir Abbaté Ebo, Mohamed Daoud Chehem, Aden Abdou, Ahmed Youssouf et toutes les larves qui gravitent autour ; pour leurs participations à l’extinction totale de cette communauté, souhaitons-leur la plus grosse tumeur au cerveau et la foudre en prescription. Dites Aamin Yaa RAB (AL FATIHA).

À ce point, ceux que j’aurais déjà offusqué, de grâce ne lisez pas le reste, passez votre chemin. Ce texte s’adresse aux esprits en quête de solutions, non ceux pressés d’enfouir au moindre coup de vent la tête dans le sable ou aux ânes qui tiennent plus aux œillères tribales qu’à leurs droits les plus fondamentaux.

Identifier le mal, c'est le commencement de tout traitement, ne pas l'entreprendre c'est se condamner à l’endurer.
L'ennemi redoutable n'est pas celui dont on connait les volontés et les objectifs transparents, celui qui décrit tout haut sa vision et fait ce qu'il estime juste, mais celui, telle une vipère, prêt à tout moment à sortir de son repaire pour vous inoculer son venin.

Permettez-moi de brosser brièvement le tableau de cette malfaisance, d’une poignée d’odieux personnages sans aucune espèce de considération, à la souffrance humaine poussée dans ses derniers retranchements, s’autorisent à creuser nos tombes. L’un à Paris en train de quémander le soutien de la France pour une substitution de préfet, tout en faisant les trottoirs d’une maison à l’autre afin de convaincre les Afars de la diaspora de baisser culottes.

Les autres préparent localement le peuple au même exercice en s’appliquant à les endormir, usant de la foi dans une logorrhée indigeste ou Dieu se fait copain du Mal et le Mal son avocat commis d’office :

• « SALU QALAL HABIB…., ITAQU LAH…. » Une centaine de jeunes médusés devant l’hymne solennel du jugement dernier, en plein meeting politique, déclinent le sacrilège et répètent en refrain.
• « Nous avons été choisis par DIEU pour vous guider vers le changement, soyons unis et tout ira bien et d'ailleurs, comme nous avons la foi, nous sommes bien mieux lotis que ceux au régime. » Compare sa situation de mieux lotis à la misère et la survie de 80% de la population !!!

En ce qui me concerne, la foi et la politique ne font pas bon ménage. On ne peut pas, à moins d'être hypocrite par nature, empiéter dans la relation d'un être avec son créateur, ni prendre en otage la foi, le Coran, Dieu et le Prophète dans un dessein politique pour faire avancer les intérêts des uns et des autres. Si cette approche est un critère de la bonne foi chez tout politicard, alors de quoi se plaint-on ; laissons IOG gouverner jusqu'à sa mort !!!
N’a-t-il pas construit des mosquées, ne nous demande-t-il pas de prier pour ramener la pluie, ne s'affiche-t-il pas à chaque discours à la nation devant un encadrement des Saintes Écritures, ne prête-t-il pas serment la main droite sur le Coran, sans pour autant être le moindrement à la hauteur de ses promesses ?

Force est de constater, la moralité de cette belle équipe qui entend nous diriger sur la base du même chèque en blanc, semble en tout point de vue, n’avoir rien à envier à toute celle au pouvoir depuis 1977. La vision tronquée perçoit déjà Haramous à portée de mains, donc, oubliez nous disent-ils ; le vide politique, l'absence de consensus large et feuille de route de la transition, les luttes de coulisse et les écarts de jambes de certains. De grâce exonérez nous d’expliquer, comment on peut être pour le changement tout en infantilisant les masses par les mêmes procédés du régime actuel.

Combien d'années faut-il en politique pour comprendre ce qu'est bâtir un rapport de force avant d’aller à table ?

Que propose donc, le PRIDE ?
Le 31 mars 2014, le PRIDE soumettait au régime comme à la relève, 2 propositions des plus rationnelles, de sortie de crise. (Voir détails)

A. La mise en place, dans les plus brefs délais : D’une Commission chargée de la Réforme de la Constitution djiboutienne,
B. Afin de sortir du blocage politique actuel et ce climat de méfiance : La formation dans les plus brefs délais, d’un nouveau gouvernement de transition sur un consensus dépourvu de tout esprit de règlement de compte politique.

Que propose le Club USN depuis des mois déjà, sans avancer d’un iota ?
Voici les priorités politiques de ce groupe, une liste d’épicerie qu’ils s’acharnent à faire signer avec l’ancre du Calife IOG :

1. La libération de prisonniers dont principalement les 3 prêcheurs, les autres peuvent attendre. Ayant purgé le 3/4 de la sentence, ils ne représentent plus un danger aux légalisés et collabos du régime au sein du Club selon la loi électorale interdisant à tout citoyen de briguer tout mandat d’élu après 3 mois d'emprisonnement ferme, par conséquent cette condition exigeant leur libération n’est qu’une escroquerie à la recherche de crédit populaire, qui d’autant plus leur attirera l’audience en faveur des prêcheurs, qui leur fait tant default depuis le 25 Fév 2013.
2. Que certains élus retrouvent leur siège perdu durant les législatives et la crise post-électorale. De quoi parle-t-on ici ; de 4 ou 5 postes.
3. Des réformes démocratiques sans préciser lesquels sauf l'argument vide de tout concept légal que "les fraudes ne se reproduisent plus jamais".
4. Partager l'accès à la RTD avec le régime afin d’empêcher définitivement la relève montante de se faire entendre localement.

Le comble, déroutés par cette promptitude expresse inhabituelle d'IOG à acquiescer favorablement à la bénédiction du ciel de cette liste d'épicerie de chez Magasin Kadija ; peur de se faire rouler dans la farine, cette incompétence qui décline toute consultation hors du groupe, décide de dissimuler ses travers, se recroquevillent et sabotent le dialogue en exigeant LA LÉGALISATION DE LA COALITION ÉLECTORALE, EN UN PARTI POLITIQUE UNIQUE. Ce que j’appelle ; le progrès à reculons.
Croyez-moi, j'en ai vu des vertes et des pas mûres en 5 décennies, manifestement celle-ci était au sommet de la Pyramide, ma nuque en a pris un coup que j'en suis tombé en bas de la chaise.
Saura-t-on jamais l’auteur de cette farce qui en dit long sur la gestion du Casino des Schtroumpfs.
Si la relève adopte cette tradition de Corsaire comme la norme en politique djiboutienne, alors ce n’est pas demain la veille qu’on verra le changement à Djibouti.

Qu'est-il advenu de nos propositions, comment la relève a-t-elle réagi à cette initiative ?
- Une chose est sure, ils nous ont lu, mais au lieu et place d’amorcer le dialogue sur ces bases, améliorer le document, réunir un consensus et se préparer à l’action, décidèrent unilatéralement au nom de tous les Braves et l’opposition politique, de boycotter l’initiative. Chassez le naturel il revient au galop.

Comment ? - C'est ce que nous essayerons de déchiffrer ici.
Aux Braves de juger de la pertinence des arguments, de faire leurs, les propositions sur la table et promouvoir celle répondant à leurs intérêts immédiats comme citoyens de ce pays, celle préservant la concorde civile et susceptible de préparer la relève à apprivoiser en toute sérénité, le futur de la Nation.

Commençant par la version courte.

À notre 2ème proposition, c’est à dire la formation d’un gouvernement d’union nationale à parité égale entre l’UMP et l’USN, trouvèrent sans doute l’idée intéressante dès lors qu’ils chargèrent le secrétaire en France à savoir Maki, de lancer le mot. Celui-ci, à l’émission radio d’Africa1 ou, contrairement à Francis Lalupo et ses co-débatteurs non djiboutien qui semblaient de loin plus informés sur les enjeux politiques et stratégiques, se déroba à toute les questions posées, se plaisant à décrire les angles nuls de la même tangente pour mieux dissimuler les coordonnées, mais néanmoins, à la dernière minute de l’émission (47ème mn), à la question ; Le mot de la fin, Maki ? – Nous demandons un gouvernement d’Union Nationale.
Il aurait dû commencer par-là, mais il aurait fallu dans ce cas élaborer sur l’idée et ses promoteurs, en directe sur les ondes. De la mauvaise foi et une volonté vile soumise à l’égo de la suffisance qui à défaut d’agir et proposer leur projet de société, sont prêt à plagier dans la forme ou à tout saborder.

Ensuite, à la 1ère proposition ; le porte-parole du Club, que le PRIDE identifie affectueusement depuis 2009 comme le cheval de Troie d’IOG au sein de l’opposition, a été lui délégué aux 2 meetings de la semaine du 14 avril, à détruire jusqu’à la notion même de réforme de ce document.
Encore, devant une 100ène d’adolescents, donc plus réceptifs aux mensonges et les manipulations politiques, les 65 députés et 65 suppléants de la dite assemblée fantôme USN sont eux, introuvables, les générations pré et post indépendance fuient ces meetings, les 60, 50, 40 et 30ans sont aux abonnés absents. Ce malaise de taille qu’est la fraude de la représentativité des masses, les adeptes du colonialisme se veulent l’étouffer. Toujours les mêmes 6 têtes à chaque rencontre d’ados, rabâchant le même refrain, entourés d’une poignée de mineurs de 15 à 17ans ?

Le Cheval de Troie s’est appliqué lors de ce cirque de la désinformation, copie de la constitution en main, brandie tel un chef d’œuvre, explique aux jeunes par une brève lecture du préambule, qu’il tenait là, de quoi les jeunes pouvaient reprendre en main le pays. Tout y est dit-il, vos droits et le fonctionnement de l'État y sont clairement codifiés, faites le vôtre et lisez le. Décidément mon long weekend de pâques avait l'air de virer au poisson d'avril. Je repasse certains passages pour m'assurer de bien comprendre, si subtilité y'avait, mais non, j'étais bien devant un mépris d’un genre inédit.

Une constitution est la loi fondamentale d'un État qui définit les droits et les libertés des citoyens ainsi que l'organisation et les séparations des 4 pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire et médiatique). Précise l'articulation et le fonctionnement des différentes institutions qui composent l'Etat (Conseil constitutionnel, L'Assemblée Nationale, le gouvernement, l'administration)...etc etc
Lorsque cette constitution permet à un seul homme, de cumuler tous les pouvoirs, de tripoter ce document à 3 reprises, jusqu'à s'octroyer un 3ème mandat sans consulter le peuple par un référendum exigeant au moins 80% des voix dans ce cas précis, trafiquant les processus électoraux à sa guise, et que ce cheval de Troie qui, tout ce temps faisait semblant de dénoncer cette piraterie, vient aujourd'hui vanter aux jeunes qu'ils ont là un document exceptionnel ; ÇA VOUS DIT QUOI ?

Ceux qui n'ont pas encore compris jusqu’à là, le lien entre la 1er proposition(A) ci-haut du PRIDE et ce nouvel amour de la constitution de 92, c'est que à chaque fois qu'une lumière jaillie du tunnel de l'opposition, le Cheval de Troie d'IOG retrouve son bâton de Pèlerin. Cette fois, pour saboter toute initiative de mise sur pied d'une telle commission de réforme de la constitution, au risque de perdre la longue liste de privilèges dont jouit son "APTI".

Ce comportement n'est en rien une première en la matière, c'est quasiment sa mission au sein de l'opposition :

1. En 2011, à 2 semaines de la grande manif de Février 2011 ayant réuni plus de 50 000 manifestants à Djibouti, organisé exclusivement par le PRIDE depuis octobre 2010, avant même le dit printemps Arabe de la Tunisie. Devant les évènements qui se bousculait en Tunisie, l'Égypte et la Libye, pris de panique, parlant au nom de toute l'opposition sans consulter les organisateurs, changea la date du 25 au 18, une manif ou il était nullement impliqué, de près ou de loin, lui comme tous les membres de l’UAD à Djibouti. Pourquoi a-t-il agit ainsi me direz-vous. Pour que ses complices sur place à Djibouti en contrôle le destin. Ce qui fût fait en soirée ; ils rentrent chez eux et abandonnent les manifestants à leur sort. Donnent des directives contradictoires à droite et à gauche et à distance afin de briser la cohésion, facilitant ainsi la dispersion brutale des manifestants par le contingent somalien à Djibouti.
2. Ou encore, lors de l'annonce par l'ARD de la dissolution de l'UAD le 4 janvier 2012, appelant l’opposition par la même occasion, à la formation d’un nouveau cadre d’action unitaire de tous les partis, 3 semaines plus tard à Paris, avec l'aide de Kadamy et Ainashé créa un autre ensemble vide dénommé CNDD afin d'avorter l'initiative. La 1ère réunion d'information du trio, fût la 1ère et la dernière, jamais on a eu vent du CNDD depuis, mission accomplie, il fallait empêcher que l’appel de l’ARD que le PRIDE supportait ouvertement, aboutisse et qu’une opposition large et unie ne voit jour. Un évènement craint par le régime IOG et ses soutiens étrangers.

Toute personne rationnelle et bien informé ne peut s’empêcher de noter les similitudes frappantes entre les modes opératoires du régime politique à Djibouti et ceux des faux opposants légalisés par ses soins. On ne change pas la société parce qu'un ensemble vide vous affirme qu'il la changera par la seule substitution d'un homme, sans volonté de réforme du système qui l'a maintenu en place durant bientôt 40ans.

Toutefois, un facteur déterminant rassure le PRIDE dans sa lecture du jeu d’échecs en cour et depuis le 25 février 2013 ; jamais les foules ne suivent des marionnettes, qu’elles savent d'autant plus nuls que facilement manipulable.
Le Club constatent cet état de fait à chaque meeting mais font tout de même semblant de l'ignorer en prenant soin à ne pas trop exposer le vide d'audience en vidéo.

Pourquoi cette fuite en avant, me direz-vous ; Convaincus qu'en bout de ligne, ils n’ont juste qu’à attendre et laisser pourrir la situation pour forcer la main aux soutiens étrangers, comme les seuls et incontournable relève à l'image d'IOG, répondant au profil de l'employeur, celui, pourfendeur des souverainetés et du droit international que sont aujourd'hui la France et les USA.
Ces 2 pays basés militairement à Djibouti et qui se prétendent être nos amis, n'ont aucun antécédent de promoteurs de la démocratie ici comme ailleurs sur le continent, ou soutenu ceux prétendant l'instaurer si ce n'est les putschistes et tyrans. Ne peuvent dès lors forcement que les parrainer, au détriment de la vraie relève du changement et la volonté de tout un pays.

Macky Sall du Sénégal dans un déni total, ébloui par son médaillon de la légion d’honneur vient de clamer haut et fort, sous l’ire de ses compatriotes : « La Françafrique n'existe pas ! » - Quel culot !
Je ne serai nullement étonné que le Club USN fasse prochainement la même déclaration.

SI JE ME TROMPE, JE SUIS TOUT OUÏE À LA PREUVE DU CONTRAIRE.
QUE LA France ET LES USA DÉMONTRENT QU’ILS APPUIENT LE DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D'EUX-MÊMES, D’AUTANT PLUS ICI, UN PAYS HÔTE DE LEURS BASES MILITAIRES STRATÉGIQUES... SI LEUR DESTINÉE EST DE CONTRÔLER CE PASSAGE MARITIME, LA NÔTRE EST MODESTE ET CONSISTE À SORTIR NOTRE PEUPLE DE LA MISÈRE, SANS INTERFÉRENCE NI DIKTAT.

=============================================================
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)