Sans prétendre posséder le génie de la dite ASL créée pour la prise de contrôle de la Syrie ou à défaut la détruire, publiant une attaque au gaz sarin 24 heures avant le drame - la complexité des problèmes du Proche Orient ainsi que les géostratégies en jeux étant ce qu'elles sont - tout porte à croire, en ce qui concerne l'Égypte que, ce peuple comme tout observateur de la tragédie en cours, sommes tous roulés dans la farine des printemps Arabes.
Les égyptiens, toutes allégeances et aspirations confondues, meurent croyant combattre un césar puis un autre, un mouvement politique puis un autre, pour plus de libertés, de modernités et un mieux vivre, alors que sur le fond, ils ne sont que dommages collatéraux d'une réelle guerre en filigrane non déclarée, entre l'armée égyptienne et les pouvoirs de l'ombre dans le seul but de conserver le contrôle de l'Égypte et éviter de faire des émules. Un pied de nez à plus de 5000 ans d'histoires et aux 31 glorieuses Dynasties.
Masr Oum-Al-Arabe Wad'dunya est essentiel à l'agenda du nouvel ordre mondial des cavernes sous sa forme docile pré-révolution. Un jeu d'échec qui risque de sortir complètement de la compétition celui feignant d'ignorer la sortie de coma du peuple Égyptien, tourné définitivement vers la modernité, la démocratie, les libertés et une armée plus forte que jamais, militairement et financièrement débarrassée de son tuteur et dictats de l'occident.
Pour l’empire en détresse, ça casse ou ça passe. Pour l’africain, soit il se met debout et nettoie devant chez soi, ou subit en silence le froid prolongé d’une structure prédatrice sans scrupule aucun, car une chose est sure, à chaque fois qu’il refusera d’entretenir leurs politiques étrangères ou soumettra les puissantes corporations à la libre concurrence comme en Côte d’Ivoire sous la Présidence Gbagbo, la ploutocratie Washingtonienne et leurs obligées européennes considèreront nos libertés et la démocratie dangereuses, piafferont le droit international et la souveraineté de tout état sur l’autel de gouvernants ou dirigeants : malléables, achetés, vendus ou détruits et ceci ne peut plus durer.