Ou les fidèles, après la prière (Salat al Aïd) tentent de défier la misère ambiante par la solidarité, en visitant les proches et amis ou les mieux nantis, présentent leur vœux et s'acquittent de l'aumône de la rupture du jeûne ou Zakat el-Fitr pour l’infime minorité encore en mesure de se prêter à ce devoir devenu un luxe :
Le manque de scrupule USN souhaite vous envoyer à l'abattoir d'IOG, verser votre sang et enterrer vos morts à la gloire d'une 10ène de collabos dont des génocidaires, des maffieux préoccupés par leur seule cupidité, des clanistes et parasites accros à la succession numérique du népotisme, persuadés de tirer profit de tout changement de régime aussi chaotique soit-il.
Ces guignols d’insignifiants, ne vivent que de la victimisation et le ras-le-bol des masses depuis toujours, de l’UAD à l’USN. Tantôt en exaltation devant l’ambassade US ou de la France à Djibouti, tantôt pithiatiques résignés à applaudir dans l’hémicycle de l’U.E. le cirque de quelques lobbyistes, ceux-là mêmes qui depuis 1999, certifient en observateurs, les fraudes électorales d’IOG.
Aucune idée ou du moins s’en foutent éperdument faute de s’y être préparé, de ce qui les attend dès l’évènement du vide au sommet d’un pouvoir totalitaire vieux de 36ans - soumis comme ailleurs aux intérêts des puissances. Une certitude néanmoins, devant une telle incompétence et étroitesses d’esprits fuyant le dialogue et les compromis depuis des années, sans consensus politique ou feuille de route négociée, l’avenir de Djibouti est loin d’être rassurant avec la direction actuelle de l’USN. Pour arriver à ce constat, il faudrait d’abord sortir la tête du sable.
Ces 6 derniers mois on a eu droit à un aperçu de cette forfaiture mimant le régime dans tous ses vices ; des choix familiaux de la liste USN aux chamailles à la direction, les tentatives poussant la population à l’insurrection à chaque arrestation d’un agité, instrumentalisant sans succès l’emprisonnement des prêcheurs mais jamais un seul de ces communiqués dont la rédaction et la signature se font à 2 lieux distincts, ne mentionna mot sur le conflit de travail au camp Lemonnier ou des djiboutiens(nes) subissent l’arbitraire d’une compagnie américaine hors la loi ; risquant prochainement de mettre plusieurs familles dans la rue et la précarité si on reste spectateur. Une réduction de tous les salaires de 50%, le licenciement d’un tiers des 1037 employés djiboutiens(nes) alors que près de 4000 étrangers de l’Asie à l’Europe de l’Est y sont employés avec KBR et PPI avec des salaires de 2 à 3 fois supérieurs à ceux des indigènes. Ceci dans un pays ou 80% de la population active est déjà au chômage longue durée depuis l’indépendance. Pourquoi ce silence de l’opposition de « mabraze » ?
Tout simplement, savent qu’ils n’ont aucune crédibilité populaire ; aucune course au leadership au sein de ces partis depuis leur création, aucun projet de société rassembleur, aucune consultation du peuple ou du moins des partisans, aucun agenda post-IOG connu, et de loin aucun mérite ou talents à diriger ce pays dans toute sa diversité ; misent donc non pas sur vôtres soutiens, faveurs ou votes, mais exclusivement sur la magnanimité et l’ingérence acceptable dans ce cas, des américains et français à la succession d’IOG. Un fauteuil pour 10, foyer de toutes les fixations et turpitudes des adeptes de la gouvernance coloniale. Par conséquent, la ponction drastique de 50% des salaires des djiboutiens dont plus de 350 seront licenciés sans aucun motif malgré les 1,4 Milliards US d’investissements en cours sur la plus grande base américaine d’Afrique, est le dernier de leurs soucis. Leurs intérêts avant les nôtres et celles de centaines de familles auxquelles ces jeunes rendent un peu de dignité dans la survie quotidienne.
Depuis la publication de notre article sur ce drame, appelant à la solidarité nationale avec les grévistes du Camp Lemonnier, les gouvernants américains lancèrent une « alerte de sécurité » pour ce dimanche 4 Aout. Ainsi, au lieu d’appuyer la justice en rappelant KBR et sa direction bien haut placée dans la hiérarchie de la prédation politique, à l’ordre, le respect des droits des travailleurs et lois du pays d’accueil, comme à leurs habitudes ont préféré noyer le poisson en mettant en 40ène leurs propres soldats et nuire à notre seul atout de rentrées de devises étrangères : Une sanction économique camouflée et un chantage de plus pour forcer le régime à lâcher du lest, abandonner nos concitoyens aux dictats de KBR.
20ans dans l’opposition, et les stratèges du machin USN, n’ont rien compris aux B.A.-BA de la politique, ni aux devoirs de tout patriote : Combattre IOG et son régime est une chose, tandis que saboter la Nation en est une autre qui relève de la HAUTE TRAHISON.
Dites NON à ces mercenaires du ventre et prostitués politiques, chers compatriotes, et forçons les à faire la preuve qu’ils sont à la hauteur de nos attentes, que chacun d’eux vous dévoile son agenda politique, non pas par communiqués interposés et listes d’épiceries que n’importe quel collégien pourrait publier sur le Web en se cachant la face, mais dans des débats d’idées publics entre ces soi-disant leadeurs. Le PRIDE et sa direction y seront, on ne refusera aucune invitation de médias honnêtes et impartiaux. Un exercice démocratique qui aura le mérite de nous éclairer tous sur les enjeux politiques, géopolitiques et socio-économiques, avancer leurs solutions du plein emploi, le développement et la question de la dette, l’accès à l’eau potable pour tous, la crise énergétique persistante obstacle à tout développement et sur ceux maitrisant le mieux ces défis, produits de nos attentes.
Ainsi on pourra éviter à notre pays, la solution congolaise de la RDC, somalienne, libyenne, tunisienne ou égyptienne, et les conséquences d’une coalition électorale hétéroclite de partis sans vision et projet politique commun ; infiltrée, divisée ou pour la majorité n’existant qu’à travers des sigles sans structures.
Et si cet exercice, fait peur à ces ensembles vides, alors convions les tous, à une table ronde ou les faiblesses des uns et la force des autres profiteraient de la cohésion du nombre, contribuant à unir toute l’opposition autour d’un projet social et non les sempiternels intérêts de petits groupes d’individus animés par le seul sectarisme ethnique, tribal ou clanique.
Pour terminer, une pensée de Samora Machel me vient à l’esprit, qui disait à ses amis du maquis durant la période de la très longue et sanglante guerre de l’indépendance du Mozambique, une des plus tardives d’Afrique qui vue terme en 1975, suivie par une guerre civile financée par le Portugal : « Le jour où vous entendrez les blancs bien parler de moi, ce jour-là, ne partagez plus vos secrets avec moi, parce que cela voudra dire que je vous ai déjà trahis ».
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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