Les escrocs récidivent |
De janv 2013 - fév 2014, nous assistons aux derniers soubresauts de la parodie politique mise en scène par les supplétifs légalisés du système totalitaire à Djibouti et dont le PRIDE, dès le 25 fév 2013 avait sagement dénoncé les motivations politiques et prévenue des conséquences.
Ces plénipotentiaires accrédités opposants officiels auprès du régime, jouent l’ultime partition de la distraction coloniale alors que les Braves sont eux, toujours à la case départ.
Qu'est ce qui a changé depuis ?
IOG sort grandi, avec cette couronne qu’il affectionne et réclamait depuis 99, sans les mérites qui vont avec. On ne saura jamais le prix de ce simulacre d’opposants, payé sur le denier public, mais une chose est sure ; les rôles sont inversés. Mission USN accomplie, lui, devenant le sauveur de la Nation et l’opposition dans son ensemble, celle qui les foule aux pieds. La routine est manifeste, sans remise en question des acteurs de la traitrise nationale et l’immobilisme récurrent.
La vérité et la justice finissent toujours par triompher sur l'intox, le mensonge et la manipulation. Patientez, vous diront-ils, juste le temps d’effacer votre mémoire et perpétuer les crimes. Ce triomphe en soi n’est que paroles creuses, arrivant toujours trop tard pour les victimes. Et en refusant d'y faire face ou d’agir contre ces réalités dérangeantes, d’autres finissent par interpréter notre lâcheté et silence complice, à leurs convenances.
Confrontés à des politicards obsédés par le seul pouvoir, dont l’un contesté par la très grande majorité de ses militants ose encore s’investir en faiseur de pluie et du beau temps, s’autoproclamant indispensable et incontournable sans aucun talent avéré de négociateur ou capacité reconnue de stratège politique, si ce n’est 15ans de boycottes d’élections servis telle une prescription et un perpétuel discours victimaire.
Des feux de détresse nous interpellent tous aux devoirs citoyen.
De l'UAD à l'USN, du pareil au même, les dés pipés par une poignée de marionnettes de musée, atteints par l’indignité, contagieuse sous ces cieux, tenant mordicus à cette seule légitimité que confère le statut de légalisé qu’avec partialité décerne le régime d’IOG.
Entourés d’agents et anciens collabos du régime, de génocidaires et cleptomanes sans gêne aucun, s’obstinent d'abord à incarner une relève en espérant un jour, diriger un semblant de changement politique pour mieux détourner l'espoir de toute une Nation, exaucer leurs seules ambitions ; SUCCÉDER À UN HOMME AVEC LA BÉNÉDICTION DES COLONS, PROLONGER LA TRAGÉDIE DE LA DÉPENDANCE.
Connaissons tous le degré zéro du débat et la communication au sein même de l'opposition, prétendent vouloir négocier avec un régime qu'ils ont toujours qualifié d'autocratique, voleur d'élections et d'arbitraire. La cohérence étant toujours la cocue du Club, voilà quelques mois, décidèrent unilatéralement d’entamer des pourparlers. Au diable l’éthique, les états d’âmes, l’absence de conviction et vision patriotique.
- Parfait, discutons alors, mais au moins préparons ce dialogue-là, ensemble, en brassant les idées et embrassant l’apport des uns et des autres, impliquant et consultant toutes les mouvances. Ainsi au PRIDE, nous conditionnâmes notre participation.L'allergie à ce prérequis dans tout dialogue national, comme toute initiative autre que la leur, reprend ses droits. Les cancres de la stratégie minimaliste rejouent la même carte du privilège exclusif de la chose publique. Remettent la charrue devant les bœufs et conditionnent toute négociation à la libération de 3 prisonniers. Les seuls par qui, convaincu de pouvoir déroger du rôle assigné, mais encore une fois, les cancres se font doubler par le chef d’orchestre du cirque et finissent dans leur posture lamentable de la victimisation en se plaignant d’avoir été roulé dans la farine du boulanger d’Haramous.
Tant que certains prostitués du Club USN cautionneront la duplicité, ce comportement lâche de la prise en otage de la Nation, devenu art et tradition, ce perpétuera.
À trop mentir on finit par se convaincre soi-même dit-on. Ne pouvant en rester là, au risque d’être mis à nu, ces parasites de la race humaine en remettent une couche avec une pseudo prise de langue d’IOG, le même qu’ils accusaient encore hier, de sans foi ni loi.
Prétendent cette fois, avoir mandaté Adan Mohamed Abdou comme émissaire auprès du régime. Or, la réalité est toute autre. Ce dernier est, et a toujours été en contact quotidien avec les plus hautes instances du pouvoir en place et nous défions le 1er concerné à réfuter cette affirmation. Mais bref, venons-en à l’essentiel, l’aspect le plus choquant de cette prise en otage de nos vies par la même racaille.
Le communiqué ci-joint, indique l’envoi le 6 février 2014 au « chef de l’état », d’un projet sur tous les points à l’ordre du jour du dialogue politique entre le régime et le Club USN, tout en précisant n’avoir eu, au 15 février, aucune réponse. Pitoyable, mais compatissons !!!
L’instinct naturel est trop fortement enraciné chez cette espèce en voie de disparition pour qui, la victimisation est la seule politique devant faire pleurer les Braves et baliser la piste vers Haramous. Bref, voici les questions légitimes que se posent aujourd’hui, la direction et les militants du PRIDE, comme tous ceux qui boycottent majoritairement cette cabale depuis le 25 Février 2013 :
- Qui a mandaté Ahmed Youssouf, l’homme refusant de rendre des comptes aux membres de son propre parti et le Génocidaire Ismael Guédi qui ces derniers temps, se fait tout petit pour échapper aux projecteurs du PRIDE ; à présenter une liste d’épicerie ou à représenter tout Djibouti, dans une quelconque négociation auprès d’une quelconque instance nationale ou internationale?Hors du carcan du mensonge et la fausse représentation qui en soi est un délit grave mais dans lesquels se complaisent les escrocs : Ils n’ont aucun mandat de NÉGOCIANTS, au nom et auprès de qui que ce soit.
En tout cas, pas du PRIDE ni ma personne, pourtant je suis un natif de ce pays avec les mêmes droits et devoirs que ces cancres. Comme djiboutien et responsable d’un mouvement dont toutes les prises de positions et prévisions politiques se sont avérées à ce jour justes ; n’ai-je pas aux yeux de cette imposture, le droit et le devoir de savoir sur quelle galère on nous embarque, dans ce dernier document secret ?
- Pourquoi, des gens se clamant démocrates, sont-ils à ce point intoxiqués au secret, les manipulations, la fraude et le mensonge, versus un dialogue sincère et inclusif en toute transparence, pourquoi ce zèle ardent à singer les vices et totalitarisme d’un régime, qu’à prêcher les vertus de la démocratie en commençant par respecter la majorité qui les boudent depuis le 25 février 2013 ?=============================================================
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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