Même Abdourahman Waberi sort de son coma de conscience pour dénoncer le massacre d'Obock, 2 mois après le crime, ainsi compte se rendre plus crédible dans la défense de son cousin DAF et légitimer sa succession clanique du pouvoir. Pour faire grand et plus médiatique, M Waberi lésine guère sur les moyens sachant que sa seule voie après un long silence n'aurait aucune influence, se trouve 2 cosignataires : Ali Deberkale et Dimitri Verdonck.
Lorsque le grand Abdourahman Waberi cherche une voie ou des sponsors pour sa belle plume, à travers Ali Deberkale et Dimitri Verdonck, la profondeur du malaise est palpable.
Le texte débute par l'arrestation de DAF, vraisemblablement la préoccupation principale de l'auteur Waberi, puis dramatise en substance l'évènement avec la tuerie d'Obock comme si c’était un malheureux dommage collatéral, un fait divers qui n'a jamais mérité son attention voilà plus de 2 mois.
Comme souligné dans le dernier article, le clairon a sonné la mobilisation à la succession, une fixation qui expérimentera tout pour nous divertir de son folklore d’indignations sélectives, manipuleront et pollueront l'atmosphère pour brouiller les cartes avant l’échéance 2016.
Voici comment j’interprète personnellement les 2 notions superflues du titre de cet article.
ÊTRE DU BON CÔTÉ :
Cette notion est plus basée sur du vent et l'opportunisme, qu'un quelconque calcul de probabilité.
Le défunt Ahmed Dini aussi pensait être du BON CÔTÉ, il l'a même chanté, pourtant fût poussé à la porte 6 mois plus tard, parce qu'il avait fait la même erreur que les acteurs qui 36 ans plus tard s’obstinent à répéter l’histoire au lieu de forcer le dialogue. Des alliances de pacotilles sur les apparences et la parole des coulisses.
Celui dont la mémoire est défaillante répètera toujours les mêmes erreurs et plongera les siens dans les abysses de sa culture de la naïveté politique et l'ignorance. On négocie les alliances avant l'alliance et non en renforçant l’adversaire pour finir soumis à 4 pattes, les culottes baissées.
ON FERA LE BILAN PLUS TARD :
J’ai bien peur qu’il n’y ait personne en face avec qui dresser un quelconque bilan.
Les chefs de file dans l’ombre de ces tentatives de coup d’État déguisées en révoltes populaires seront les seules à décider, ceux pensant tenir le bon bout en s’associant aveuglement à cette aventure sont ceux qui finiront comme Barkhat Gourad et Dileita, des bouches trous.
Celui qui gagne une bataille ou la pole position par la manipulation, ne négocie jamais avec ceux qu’il vient de rouler dans la farine. Il impose ses choix, c’est la leçon de science politique que Gouled et ses conseillers ont servi au défunt Ahmed Dini en 77.
Et c'est justement cette victoire historique qui anime ceux souhaitant répéter la manœuvre, prendre le dessus sur la future donne de la succession, afin que leurs 36 ans de parti-pris et allégeances tribales avec le régime actuel ne soient pas source de disqualification.
Les pensées de Paul Théa, un frère Guinéen qui s’exprimait sur un sujet semblable me revient à l’esprit :
« N’oubliez pas que pendant dix ans le système corrompu de notre pays m’a causé du tort. Alors imaginez ma joie quand on me dit qu’une telle personne est porteuse de changement. Si l’on ne m’explique pas comment l’on compte procéder, je deviens sceptique, c’est mon droit. Rien ne me prouve que celui qui prône le changement connaisse le système à changer.
L’on me dit que mon choix ne changera jamais mais que ceux qui ont profité du même système et qui sont dans l’autre camp, changeront. Quelle est la logique ?
Comme j’aurais toujours des arguments pour défendre et étayer mes choix et que ceux qui ne sont pas d’accord avec moi le feront aussi de leur côté, nous risquons d’aller vers une éternelle partie de ping-pong. Comme je suis pragmatique, pour couper court, je fais mienne de cette expression libérienne : "" je préfère le diable que je connais à l’ange que je n’ai pas encore rencontré.""
Aux donneurs de leçons, je dis toujours que je suis un éternel étudiant assoiffé de savoir, mais par pitié, attendez que je sollicite vos cours.»
" Les hommes sont faux, ambitieux, vaniteux, égoïstes, et le meilleur ne vaut pas le diable. " -- George Sand.
Imaginez un instant que toute une population laisse ces mêmes hommes décider de leur avenir à leur guise, selon leur seul agenda et emploi du temps !!!!!!!!!
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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