Djibouti : « On va toujours trop loin pour les gens qui vont nulle part » - Pierre Falardeau

Vu ce même crétinisme IOGien, dans sa composition comme les priorités et objectifs énoncés sans aucun débat de société, par communiqués interposés ; l’USN répond-elle à l’éthique démocratique et aux aspirations du peuple ?

L'éthique démocratique nous conduit à lire dans la «démocratisation», un processus sans fin qui ne doit buter sur aucune forme d'autorité et encore moins, d'un groupe tels des Messies Incontournables et Indispensables, se plaçant au-dessus de ces normes qu'ils prétendent administrer à la masse. Il serait d’autant plus illusoire de croire que le principe démocratique, générateur de la dynamique égalitaire, serait à la base mieux servi par ceux, sans jugement ni repentir aucun et sans mauvaise conscience affirmée, se sont prêtés par le passé à la prostitution de cette dynamique.

Le vide politique de ce groupe se résume à improviser, soigner les apparences et distraire, ainsi espèrent-ils éviter de dévoiler l’incohérence, de s’attaquer aux vrais défis de la mise à la retraite forcée des septuagénaires à l’origine de la médiocrité de l’opposition et la préparation d’une transition responsable entre tous les intervenants de la scène politique, d’où la crasse de cette dernière semaine :

1.    L’infini mépris des agités claniques du MRD, envers le PRIDE, l’ennemie No 1 de l’escroquerie USN depuis le 23 Février, date à laquelle, du jour au lendemain, on devint défenseur de la piraterie du régime. Une absurdité dissimulant la laideur intellectuelle et l'immoralité de l'aventure post-électorale d’une opposition trop habituée aux étiquettes faciles qu’à réfléchir, jamais n’osa corriger ses propres travers et incapacités à présenter une réelle alternative au-delà du carnaval des acronymes. Il leur fallait un bouc-émissaire pour couvrir 20 ans d’handicapes et sabotages politiques.

2.    Intox suppliant la France à la compassion et une conscience dénonçant les dictateurs qu’elle soutien dans l’ombre, omettant que l’occident promoteurs de la fameuse théorie « de l’Ordre n’est du Chaos » ; principe maçonnique de la renaissance, confit dans son égoïsme repu n’a aucun ami, que des intérêts. Allez expliquer ces faits d’actualités à des aliénés et autistes disposés à vendre leur âme pour le pouvoir.

3.    Une soi-disant conférence sur la démocratie, 4 jours plus tard, aucune preuve qu’elle a jamais eu lieu, et si oui, des notions générales sur la démocratie ténues dans une salle à Paris, inappliquées au sein même de l’opposition durant 36 ans, influera-t-elle sur la misère et la culture du régime à Djibouti ?

4.    Publient sur le Web, la même liste des clans et proches USN des législatives et les voici avec un parlement imaginaire de l’opposition qui servira sans doute à compter les chèvres dans la rue. Fruit de l’insuffisance et manque de génie politique des mêmes acteurs du boycotte et l’immobilisme de ces 10 dernières années. L’absurde n’a qu’à bien se tenir, face à cette dernière invention ; une assemblée d’élus de l’opposition, autoproclamé légitime sans l’aval des institutions de la République, sans aucun soutien politico-financier de pays amis, sous un régime des plus brutaux, soutenu par l’hégémonie des puissances militaires. Ambiance !!!

5.    L’USN, nous annonce la création prochaine d’un gouvernement invisible de l’opposition qui secondera celui au pouvoir, et oseront encore nier l’agenda caché du coup d’État, une entreprise que dénonce le PRIDE depuis la fin des élections.

6.    Et dernièrement, du James Bond des années 80 ; des plongeurs avec combinaisons et bouteilles d’oxygène, sortent d’un sous-marin juste pour faire peur au Cheval de Troie d’IOG et sa famille. Tous les moyens sont bons pour alimenter la victimisation du Dauphin !!! – UN AUTRE IMMIGRANT QUI SE SACRIFIE POUR NOUS LIBÉRER, SELON LES AGITÉS CLANIQUES !!!

7.    Abdourahman Charles Boreh, s'achète lui, au nom de la démocratie et le changement les agités de l’USN, avec l’argent détourné du trésor public. – Oui, l’ancien brigand et ami d’IOG pour qui les djiboutiens ne sont qu’un troupeau de fainéants à exploiter, pour justifier l’importation bon marché de la totalité de sa main d’œuvre asiatique, dans un pays croulant sous 80% de chômage. -- Oui celui-là même qui humiliait les quelques salariés djiboutiens, engagés au rabais par l’interventionnisme des caciques du régime. -- Celui-là même qui doit toujours une fortune en arriérés de salaires à une centaine de Braves, en contrats non payés à des sous-traitants locaux, et plus de 200 Millions de FDJ au trésor public. -- Celui-là même qui passait juste 2 jours par mois à Djibouti, juste le temps de ramasser son pécule contribuant à la fuite en devises, investissait à Dubaï l’argent du favoritisme IOGien et les surfacturations que nous devrons rembourser en dette. -- Celui-là même, bras droit de l’actuel parrain du régime, qui circulait à bord des véhicules de la présidence et raccrochait le tél aux nez des ministres. -- OUI CELUI-LÀ MÊME, QUI AU NOM DU CHANGEMENT, LA DÉMOCRATIE ET LA CONCEPTION IOGienne DE LA JUSTICE, PARTAGÉE PAR LES MEMBRES DE L’USN, REÇOIT L’ABSOLUTION, UN NON LIEU SANS JUGEMENT, NOMMÉ « DÉLÉGUÉ ITINÉRANT POUR LES RELATIONS EXTÉRIEURS ».  Avec ce dernier mépris, ce groupe d’agités vient de faire de cet homme notre représentant sans consultation ; le Syndrome de Stockholm par association.

« La folie est de refaire la même chose et de recommencer, en espérant un résultat différent.» - disait Einstein

• Combien de fois vont-ils répéter les mêmes erreurs avant d’allumer leurs chandelles et changer de comportement ?
• Combien de temps souhaitent-ils condamner le peuple à l’inaction, avant de constater qu’ils sont les seuls obstacles au changement et l’espoir de toute une population ?
• Combien de temps souhaitent-ils soumettre le chaos, au seul agenda d’un autre petit groupe d’alcooliques du pouvoir ?

Si on se fie à Einstein, les vrais fous qu’il faudra emmurer expressément, sont ceux dans le faux rôle de parangon de la vertu démocratique au sein du machin claniques USN, et non ceux au pavillon de l’hôpital Peltier.

Reste néanmoins à la population de Djibouti, première responsable et certainement les premières victimes du régime actuel comme tout probable conséquence de l'agenda caché de ce groupe, de faire leur, toute décision impliquant l’avenir de la Nation et la concorde civile, par une vigilance transcendant le culte de la personnalité et les ambitions des auto-proclamés seuls représentants du peuple, en rejetant la politique du secret et toute prise en otage de leurs aspirations en signant un autre chèque en blanc.

« Il n’y a point de secret que le temps ne révèle » - J. Racine

Ayant décliné l’innovation de la lutte sous le libre arbitre de la transparence à laquelle nous convie l’histoire, l’USN choisie d’incarner l’arriération politique par excellence à travers la politique du secret, à l’ombre de l’incohérence, la complaisance et la camaraderie de Mabraze misant sur la manipulation de la détresse du peuple. Foncièrement allergique à tout ce qui symbolise l’évolution, l’alternance démocratique et le dialogue, s’accommodent non seulement de tout ce qu’ils reprochent au régime, mais font leur, tous les crimes de l’actuel régime en recyclant sans vergogne les auteurs des crimes.
Ainsi aveuglé par la routine du défaitisme et amarré au génie d’une époque révolue aux relents coloniaux, l’USN s’engonce toujours un peu plus dans l’irrationalité et le grotesque tragique.

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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)