Famine - Sommet FAO du 25 juillet 2011 : Alors que sévit la famine la plus grave depuis 20 ans dans la Corne de l'Afrique, situation créée en très grande partie par la politique d'hégémonie américaine de faire de cette région son cheval de Troie contre la montée en puissance de la Chine, la FAO n'a rien décidé, un coup d'épée dans l'eau pour une réunion d'urgence.
Cette famine dans la Corne de l'Afrique est plus causée par la mondialisation sauvage ou il faut ouvrir les territoires des plus pauvres à l'exploitation commerciale intensive et inhumaine, enrichissant toujours les plus riches, pendant que juste à côté sur ces mêmes territoires, ceux qui ferment les yeux ou quasiment sont les auteurs de ces catastrophes humanitaires, crient à la famine et l'aide internationale, devenant ainsi par la magie des Médias, les SAUVEURS DE L'AFRIQUE.
Ce n'est plus une question de gestion ou de prix qu'il faut réguler, mais plutôt chercher à mettre un terme à un nouveau type d'esclavage du 21ème siècle.
L’exemple type de l'exploitation des plus PAUVRES de cette planète ou les médias troquent les vérités et la réalité avec les images d'un occident et l'homme blanc au gros cœur venant au secours de ses nègres incapables, saturent nos écrans de mensonges et tout le monde se fait du crédit sur notre misère, de LONU, au PAM, de l'UNICEF, à la FAO, des célébrités aux pervers en manque de proie facile à pas chère...
Dans cette Corne de l'Afrique, les intérêts US priment sur la vie et la mort de millions d'Africains. Force est de constater, l’impérialisme des grandes puissances, fondé sur la maîtrise de l’arme alimentaire, l’extension des marchés et le pillage des ressources naturelles, est incompatible avec la lutte contre la faim dans le monde. Comment peut-on expliquer, quand des millions de personnes sont gravement menacées de famine, que des investisseurs étrangers récoltent dans LA MÊME RÉGION des TONNES de CÉRÉALES à destination de l’Asie ou des pays du Golfe ?.
Dans l'un des pays le plus pauvre au monde, l'accaparement des terres agricoles ne fait que commencer, et au pire moment.
Il fait un peu moins de 40°C. Accroupi, un jeune garçon arrache la mauvaise herbe qui a poussé au milieu d'un champ de canne à sucre.
Un Indien passe dernière lui en l'observant du coin de l'œil. Au lieu d'être sur un banc d'école, ce petit de 8 ans, gagne 80 centimes par jour de travail dans ce champ de l'ouest de l’Éthiopie, moins cher que les PESTICIDES. Tandis que ce fermier indien venu d'ailleurs, devrait gagner des millions dans les trois années à venir, en exportant ces récoltes loin de l’Éthiopie : http://www.swissinfo.ch/fre/societe/En_Ethiopie,_la_famine_cotoie_l_abondance.html?cid=30737164&sb=fb
Et pour la région de l'Ogaden : L’Éthiopie a délibérément affamée la plus grande région touchée par cette sécheresse afin de briser les reins d'une population dans le seul crime est d'avoir revendiqué son indépendance. Comme l'Amérique a besoin de l'Éthiopie pour mater la Somalie, ils contemplent non seulement ce crime mais en plus les aides à la tâche par un embargo systématique empêchant l'aide alimentaire internationale de parvenir dans ces régions : http://blackagendareport.com/content/us-and-ethiopia-kill-somalis-food-weapon
Après cette réunion d’urgence convoquée par la FAO, le ministre français de l’Agriculture avait beau jeu de déclarer que « la seule façon d’éviter ces épisodes de famine est d’investir massivement dans l’agriculture locale des pays en développement », dans ce cas pourquoi ces dernières années son Gouvernement a t-il restreint sa participation à l’aide publique au développement ?
Pourquoi des entreprises et des fonds d’investissements français participent-ils sans vergogne à l’accaparement de centaines de milliers d’hectares de terres cultivables en Afrique afin d’y pratiquer une agriculture de rente et d’exportation ?
Plusieurs organisations ont déploré le manque d'implication des pays riches. Barbara Stocking, la directrice de l'ONG britannique Oxfam a jugé « honteux que seules quelques unes des économies les plus riches et les plus puissantes aient été disposées à montrer leur engagement pour sauver les vies de nombreuses personnes parmi les plus pauvres et les plus vulnérables en Afrique de l'Est ».
À quand les termes de cette hypocrisie politique abyssale, ce contraste entre le discours et les actes porte des conséquences en vie humaines et la ruine de l'Afrique, il est grand temps de considérer l'agriculture comme un bien commun de l'humanité avec pour principes fondateurs la souveraineté alimentaire des peuples et la protection de marchés communs régionaux fondés sur le développement d’une agriculture paysanne, la coopération et la complémentarité des productions.
La Chambre criminelle de la Cour de cassation dans son arrêt du 20 décembre 1985 sur l'affaire Klaus Barbie a donné la définition suivante à cette même politique destructrice et criminelle que mène l'occident en Afrique :
""Constituent des crimes imprescriptibles contre l'humanité les actes inhumains et les persécutions qui, au nom d'un État pratiquant une politique d'hégémonie idéologique, ont été commis de façon systématique, non seulement contre les personnes en raison de leur appartenance à une collectivité raciale ou religieuse, mais aussi contre les adversaires de cette politique, quelle que soit la forme de leur opposition""
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Par le Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le Secrétaire Général : Bourhan M. Ali
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