Ce virage stratégique sonne comme un constat d'échec, une erreur monumentale de l'OTAN et met à nu la vétusté du Conseil de Sécurité.
Fer de lance de l’opération militaire de l’OTAN, la France est la première à jeter l'éponge, mais à quel prix !!!
Pour arrêter la folie meurtrière de la France, il a fallu massacrer des milliers de civils innocents, dans leur salon et dans le sommeil, les destructions de logements, industries et infrastructures ce chiffrent en milliards, des décennies d'un développement soutenu, passant de pays le plus pauvre du monde, au 53e rang mondial pour l'indice de développement humain selon l'ONU - devant la Russie, le Brésil, l'Ukraine et Venezuela. Employant près d'un million d'Africains sur son territoire, sans compter la magne qu'elle générait ailleurs sur le continent, un taux de chômage nul et un pays sans dette.
Et comme il font blâmer quelqu'un pour cette catastrophe monumentale, comme Bush, Sarko blame le Renseignement français qui lui aurait dit : ""Dès les premières frappes, des milliers de soldats de Kadhafi feraient défection...les rebelles avanceraient rapidement jusqu'à Syrte, la ville natale du Guide...les chars de Kadhafi étaient tous rouillés et ne pourraient pas être mis en état de marche en moins de deux mois""
S’exprimant dimanche soir sur la chaîne BFM, le ministre français de la Défense a estimé que la démonstration est faite: «Il n’y a pas de solution de force» et les rebelles ne doivent plus exiger la défaite de Muammar Kadhafi avant d’entamer des pourparlers. Il suffit que le colonel soit «dans une autre pièce de son palais, avec un autre titre»...
Propos brassés d'amertumes et couverts de la même arrogance afin de sauver la face devant cette défaite annoncée, comme s'ils pouvaient encore dicter les termes d'une négociation, en étant sur la touche.
En 2012, Obama devra remercier le psychopathe qui l'a entrainé dans cette galère en devenant le 2ème Président US à UN seul mandat et ce dernier certainement BHL, l'aventurier philosophe de l'extrémisme sioniste.
Un officier : « Plusieurs semaines avant les frappes, nous avons déployé sur zone des moyens de renseignement importants : trois satellites espions passent chaque jour au-dessus de la Libye, un sous-marin au large de Tripoli intercepte des communications. Des forces spéciales ont été dépêchées et, plus tard, la DGSE a ouvert une antenne à Benghazi. Mais nous avons raté l'essentiel : Nous avons sous-estimé Kadhafi, qui se préparait depuis quarante et un ans à une invasion. Nous n'avons pas imaginé qu'il s'adapterait aussi vite. »
Obs : Quatre mois et des milliers de frappes plus tard, Kadhafi est toujours là. La guerre voulue par Nicolas Sarkozy s'enlise. Cette opération devait restaurer le prestige de sa politique étrangère, ternie par les frasques de « MAM » et son accueil glacial du « printemps arabe ». Mais, malgré ses Rafale, malgré l'Otan dont la France a réintégré le commandement en fanfare, elle apparaît impuissante face au dictateur d'un pays mal armé et dix fois moins peuplé. Cette guerre devait être un passeport pour la gloire. On se contenterait aujourd'hui d'un sauf-conduit pour en sortir.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110706.OBS6608/libye-les-rates-d-une-guerre-francaise.html
http://www.tdg.ch/paris-pousse-rebelles-negocier-kadhafi-2011-07-11
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