Djibouti : 35 ANS À POTAGER DANS LA MÊME MERDE, À DÉFAUT D’ÊTRE À L'ÉCOUTE DU TEMPS, LA POLITIQUE DES COMMUNIQUÉS ET DES CONDAMNATIONS, À FAIT DE LA BÊTISE HUMAINE UNE RELIGION

Je viens de lire le communiqué de DAF, Kadhamy et Ainache (Copie au pied de cet article) et notre déception est totale, comme ceux qui l'ont lu avant moi et dont j'ai reçu une 60ène de réactions courriels. Une pensée d'Obama m'est venu à l'esprit à mi-chemin de ma lecture :

""If we think that we can use the same partisan playbook and expect this time a different outcome, then the people will lose. The times are too serious for this kind of politics.""

Voici ce que nous en pensons et tout djiboutien(ne), qu'il soit militant du PRIDE ou pas, d'ici ce weekend, sauront l'incapacité du courant réformiste d'établir un dialogue positif et progressiste avec les dinosaures de l'ancienne garde de la politique djiboutienne.

ÉTABLIR UNILATÉRALEMENT OU SÉLECTIVEMENT OU ENCORE DANS LA COMPLAISANCE, DES COMMUNIQUÉS PARTISANS, LORSQU'ON EST APPELÉ À UN DIALOGUE ET UNE NÉGOCIATION OUVERTE ENTRE TOUS LES PARTIES OU DU MOINS ENTRE LA MAJORITÉ PRÊTE A Y PARTICIPER, RELÈVE D'UNE ABERRATION QUI SE COMPARE À DU SABOTAGE DE SES POURPARLERS.

Les pensées suivantes, loin d'être un dénigrement arbitraire et irrationnel, bien que les fantasmes et les faiblesses de certains l'interpréteront ainsi dans leur propre intérêt, n'est qu'une recherche de la clarté devant l’égocentrisme qui n'a que trop durée.
Et croyez-moi, on trouvera l'énergie et le temps qu'il faudra, pour y mettre un terme en exposant devant la Nation entière, cette politique de bas étages qui se résume à une simple course à la succession d’IOG.

Le PRIDE peut se permettre ce devoir de vérité et d’impartialité, parce que contrairement à la majorité des concurrents de l'opposition, nous ne sommes pas intéressés par le pouvoir mais la reforme radicale de fond du système dans l’intérêt de la Nation dans son ensemble et dans ce débat le politiquement correcte ne nous préoccupe pas plus que le franc-parler.
Nous nous sommes investis en politique, non pas pour suivre les moutons mais pour contribuer à tracer le chemin vers le pâturage et des meilleurs horizons.

• Alors, pourquoi DAF et sa nouvelle invention du CNDD, encore une fois, désirent-ils saboter une négociation dont dépend l'avenir de tout un peuple ???
• Travaille t-il en concert avec le régime pour garder l'opposition éternellement divisée ???
• Ou est ce sa façon de monopoliser les déçus et les indécis, pour toujours tromper les apparences et la vigilance du peuple avec des coalitions de personnalités sans militants, sans programme et sans réformes, dans la continuité de son cousin IOG ???

De 3 choses l'une, soit :

1 - Avec le temps, certains individus se sont non seulement autoproclamé REPRÉSENTANT DU PEUPLE, mais, se sont aussi convaincu être des INDISPENSABLES et des INCONTOURNABLES....Ce qui est FAUX dans toute démocratie, et comme toute fausseté, mérite une correction. On s'y appliquera, vous avez ma parole. On ne permettra ni à VOUS, ni IOG, de revendiquer plus longtemps le statut des SAUVEURS sans risquer de froisser notre pudeur.

2 - Plus longtemps en baigne dans la BÊTISE et plus on y croit comme LA SEULE VÉRITÉ ABSOLUE. Au delà des titres accouchés à tour de bras comme ce dernier (CNDD) en filigrane TROMPEUR, on sait que tout ce qui vous intéresse c'est le pouvoir : Qui remplacera IOG ???
Chose malhonnête envers le peuple qu'on désire endormir avec UN NOUVEAU SIGLE VIDE DE SUBSTANCES.

3 - Enfin d'autres ce prennent pour des Prophètes détenant la science infuse et d'autres comme l'auteur de ce texte dont on reconnait le style d'écriture, l'inamovible chef de parti depuis plus de 2 décennies dont les magouilles de coulisses se comptent à la tonne ; Mr Daher Ahmed Farah, lâché par son ancienne collection d'amis de l'UAD qui se résume aujourd'hui à 2 partis, se trouve 2 autres poissons dans la quête de ses rêves DU DAUPHIN...Ce n'est juste là, que le rêve d'un seul homme, dans un sommeil profond qui nous doit l'éveil.

Le PRIDE fait peur à tout ce beau monde d’opportunistes de la politique du pouvoir sans le devoir. Ils ont peur de se faire dépouiller de la carapace de mensonges dont ils se sont entourés au fil du temps. La transparence n’est point leur fort car ils ne sont guère différent des occupants de la forteresse dont on désir fouler les remparts.

Au risque de décevoir mon cher ami DAF, je lui rappellerai que Djibouti n'est pas une monarchie TRIBALE et le prochain dirigeant de ce pays devra forcement être choisi par le peuple à travers une élection démocratique dans la transparence, pour laquelle la loi électorale sera au préalable révisée et corrigée. Vous pourrez toujours essayer de nous imposer votre plan DIABOLIQUE DES CLANS, à travers vos manigances avec les uns et les autres, ceux-là qui ont perdu espoir, mais le temps est avec la relève du changement, avec les jeunes qui désirent façonner leur société à l’image de leur rêve présent et futur et non selon la vision du passé colonial.

Et si vous avez interprété nos multiples initiatives invitant à l’union des voix de l’opposition pour une politique Nationale versus la politique éphémère des alliances tribales, comme une faiblesse ou un désespoir isolé, croyez-moi chers amis, ce n’était là qu’une tentative de remettre les anciens en selle, aux gouts des revendications des jeunes et les RÉELLES préoccupations du peuple à la mesure des courants du changement auxquels on assiste depuis 1 an de part le monde.

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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le Secrétaire Général : Bourhan M. Ali  (Abou Amin)

COORDINATION NATIONALE POUR LA DEMOCRATIE A DJIBOUTI CNDD)

Communiqué de presse


            Les forces et personnalités politiques djiboutiennes signataires du présent communiqué de presse ainsi que les personnalités et organisations qui se reconnaissent en elles, sont conscientes de leurs responsabilités vis-à-vis du peuple djiboutien. Elles mesurent la gravité de la situation à Djibouti qui est susceptible d'entraîner une explosion sociale et une intensification de la guerre civile. Elles sont profondément préoccupées par la misère morale et matérielle que vit le peuple djiboutien. Elles considèrent le refus délibéré du régime de respecter ses engagements, notamment les accords de paix qu'il a signés, mais aussi les dispositions à visée démocratique de la Constitution du 15 septembre 1992. Elles prennent en compte l’appel en date du 26 septembre 2009 des partis légalisés d’opposition coalisés au sein de l’Union pour l’alternance démocratique (UAD), appel pour, entre autres choses, un véritable multipartisme intégral, une véritable décentralisation, une justice indépendante, une Commission électorale nationale réellement indépendante, le respect des libertés fondamentales (syndicale, d’expression, de presse, etc.) et des droits de l’Homme.

            Elles condamnent fermement la politique du pouvoir répressif, anti-démocratique, anti-social et anti-économique de Monsieur Ismaël Omar Guelleh. Elles condamnent la modification de la Constitution en date du 19 avril 2010 par Monsieur Ismaël Omar Guelleh pour s’arroger un troisième mandat présidentiel le 8 avril 2011 et s’ouvrir la voie à une présidence à vie.

            Les personnalités et forces démocratiques signataires sont convaincues que seule l'unité de l'opposition sur des bases claires et inclusives peut enclencher une dynamique populaire de nature à entraîner des changements fondamentaux répondant aux aspirations de notre peuple. Elles sont convaincues que la démocratie est l’unique voie permettant au peuple djiboutien de sortir du calvaire et de s’engager sur le chemin de la concorde nationale et du progrès socio-économique.

            Aussi ont-elles décidé de renforcer l'unité de l'opposition, de coordonner leurs efforts et d'intensifier les luttes pour le changement démocratique. Pour unifier leurs discours politiques, se concerter dans la réflexion comme dans la décision et mieux coordonner leurs actions, elles ont convenu de la mise en place d'une Coordination nationale pour la démocratie à Djibouti (CNDD). Les personnalités politiques, qu'elles soient fondatrices ou admises ultérieurement, sont membres directs de la CNDD et chaque mouvement (fondateur ou admis ultérieurement) y est représenté par deux de ses dirigeants.         

Dans le cadre de la CNDD, les personnalités et forces démocratiques fondatrices ont adopté une plateforme politique articulée autour d'un projet alternatif qui se décline en ces axes:

1- l'instauration d'un État de droit et de démocratie où la séparation des pouvoirs et le pluralisme politique soient effectifs;

2- le respect des libertés fondamentales (d'expression, d'association et syndicale, de presse, de manifestation, etc.) et des droits de l'Homme;

3- la mise en œuvre d'une politique économique équilibrée où secteurs public, privé et coopératif se complètent au service du développement harmonieux et durable de toutes les régions du pays ainsi que de la justice sociale;

4- une politique étrangère guidée par :

-l'intérêt national,

-le respect mutuel,

-la coopération régionale, intercontinentale et internationale,

-la solidarité et l'amitié entre les peuples;

5- la formation d'un gouvernement d'union nationale de transition, regroupant l'ensemble des forces politiques, associations et personnalités de la société civile favorables au changement. Ce gouvernement de transition sera chargé de mettre en œuvre les résolutions de la charte de transition élaborée par les acteurs politiques, économiques et sociaux, notamment:

-les questions afférentes aux réformes politiques, citoyennes et sécuritaires, en particulier celles instituant une véritable décentralisation et la reconstruction des zones détruites par la guerre,

-la refonte des listes électorales, la mise en place d'une véritable commission électorale nationale indépendante ainsi que l'organisation d'élections générales libres et démocratiques placées sous observation internationale.

            Les organisations et personnalités signataires invitent solennellement les forces vives de la nation, qu'elles soient politiques, sociales, culturelles ou économiques, à rejoindre cette nouvelle impulsion unitaire et à contribuer à l'avènement d'une société djiboutienne démocratique, juste, fraternelle et prospère.

Fait à Paris, le 1er février 2012



Pour le FRUD,                                                                       
Mohamed Kadamy Youssouf


Pour le RD[1],                                                                                      
Daher Ahmed Farah


Pour Mohamed Moussa Aïnaché,
Figure politique nationale