Qui pouvait en douter ?
Y a anguille sous roche, lorsque toute l'Europe accorde et joue à l’unisson, les meilleures symphonies et distribue des chapelets de valeurs attribués qu’aux dociles dictateurs de l'Afrique, adulés par les médias au service de l’exploitation coloniale.
Moncef Marzouki, moins d'un mois après son accession au pouvoir annonce la vente aux enchères publiques des palais présidentiels et renonce au gros salaire de la fonction, dont il réclame humblement qu’une somme dérisoire de survie de 2000 $ par mois, (Enfin un dirigeant qui n'aime pas l'argent, fût la compréhension des tunisiens)
Moncef Marzouki, idéaliste d'un espace de libre circulation inspiré de l'UE, permettant à ses ressortissants d'investir, de résider et de devenir propriétaire dans la contrée de leur choix, (S'inspire de l'UE mais en miniature, cantonné à 5 pays, un bel idéal en toute contradiction !!!).
Moncef Marzouki, ancien opposant à Ben Ali, il plaide pour un «Maghreb des libertés», (Confirmant qu'il y a jamais eu de révolutions dans ces pays, selon lui les peuples du Maghreb sont encore en prison dans l'état actuel ou agglutinés les uns sur les autres, il faut donc les libérer, malgré l'immensité en territoire et la faible densité dans ces 5 pays !!! "Juste la Libye fait 3 fois la France avec à peine 6 Millions d'habs")
Moncef Marzouki, le contourneur d'obstacles et la source infuse pour le règlement de la question Sahraoui,
Moncef Marzouki, fils d'un adversaire historique de Bourguiba, rend visite au pays d'accueil de son vaillant père, le Maroc, pays comme dans sa Tunisie, ou le gouvernement est dominé par des islamistes sur mesures, (Le printemps Arabe se transforme en saison des amours pour les islamistes)
Moncef Marzouki, militant des droits de l'homme tunisien, fondateur du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT), membre du comité directeur de l'Organisation arabe des droits de l'homme basée au Caire, membre actif de la section tunisienne d'Amnesty International, président de la commission arabe des droits de l'homme, ancien interne des hôpitaux et assistant à la faculté de médecine de Strasbourg, un pur produit made in France, comme on les aime, (Qui refuserait un CV pareil, solfié en boucle sur les chaines et exposé aux premières pages des journaux).
Moncef Marzouki, ne l'a pas eu facile, plusieurs fois arrêté et placé en isolement total, fut libéré une fois grâce à l'intervention personnelle de nul autre que le grand Nelson Mandela, (Belle image de compassion qui reflète les souffrances des anciens prisonniers de Ben Ali et Bourghuiba)
Moncef Marzouki, dans la même année 2011 l’homme est affiché partout, comme un sauveur rentre de son exil français le 8 mars après la dite fuite de Ben Ali qui n'en est pas une, si on se tient aux faits et que l'histoire consignera comme une autre escroquerie, légalise son parti, participe aux élections législatives du 23 octobre, et se fait choisir Président de la Tunisie apparemment par le nouveau parlement, même si son parti n'obtint que la seconde place en nombre de sièges, derrière le parti islamiste Ennahda.
Pour un parti vainqueur haut la main d'une élection législative, laissé au perdant le choix de la Présidence, n'est ce pas en soit un paradoxe qui mérite réflexion ?
Moncef Marzouki, effectue son premier voyage officiel à l'étranger en Libye, le 2 janvier 2012, pour y rencontrer l'ancien ministre de KADHAFI, plus connu sous le bourreau des infirmières Bulgares, Moustafa Abdel Jalil, recyclé dans le Terrorisme et la CHARIA, y a rien là, juste un détail !.
Abou Amin (Sec Gen du PRIDE)
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