Doctorat en philosophie (PhD) et en développement économique de l'université Pacific Western de Los Angeles, Californie (États-Unis), ainsi qu'une maitrise en économie et une licence en commerce de l’université de Delhi, Inde.
Économiste distingué et diplomate international, il a enseigné durant 37 ans de sa vie, a travaillé à la Banque mondiale en tant qu'officier des emprunts, directeur du commerce et du développement financier à la Commission économique africaine auprès des Nations unies, ainsi que Secrétaire général du Marché commun pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique du sud (COMESA).
Durant ses deux mandats, il a transformé le Malawi d’un pays souffrant de la famine en grenier régional. Le succès du programme de subventions a l’égard des pauvres fermiers en 2005 est un testament du pouvoir des solutions faites maison dans la lutte contre la famine.
L'AFRIQUE VIENT DE PERDRE UN AUTRE MONUMENT, UN HOMME DANS UNE CLASSE À PART ; JE JOINS MA VOIX À CELLE DE MON PARTI ET NOS MILITANTS, EN PRÉSENTANT NOS SINCÈRES CONDOLÉANCES À SA FAMILLE, SES PROCHES, SON PARTI POLITIQUE ET À TOUT LE PEUPLE DU MALAWI. QUE SON ŒUVRE, SES CONVICTIONS ET SON AMOUR DE LA PATRIE GUIDENT SON PEUPLE AUJOURD'HUI, DEMAIN ET POUR TOUJOURS... QUE LA TERRE LUI SOIT LÉGÈRE.
L'ancien président malawite Bakili Muluzi a appelé vendredi au respect de l'ordre constitutionnel après la mort de son successeur Bingu wa Mutharika, rappelant que la vice-présidente Joyce Banda doit automatiquement prendre le pouvoir : "" Je plaide pour un ordre constitutionnel, pour la paix et l'ordre…Les lois du Malawi sont très claires : le vice-président prend la succession lorsque le président en exercice ne peut plus gouverner "", a déclaré M. Muluzi lors d'une conférence de presse.
Cette déclaration venant d'un ancien président, auteur de la dernière constitution, respecté à date, est non seulement surprenante mais transpire la peur du dérapage, comme s'il savait que le peuple avait compris ce qui venait de se passer.
La question fondamentale est loin d’être l'ordre constitutionnel, car ce pays est l’un des rares d’Afrique à avoir des institutions solides, une presse libre et un respect des droits humains, mais plutôt si la vice-présidente maintiendra la politique du défunt Président ou celle du FMI qu'il avait rejeté et pour étayer cette énigme, il est important de revenir sur les évènements ici-bas.
Le Malawi expulse un diplomate britannique suite à la diffusion d'un câble compromettant en Mai 2011.
En avril 2011. le Malawi a donné 48 heures à un haut fonctionnaire britannique, Fergus Cochrane-Dyet, pour quitter le pays, quelques jours seulement après la publication d’un mémo virulent reprenant sa discussion avec le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague par "The Weekend Nation", un hebdomadaire populaire, attirant l'attention du Foreign Office sur ses préoccupations relatives à la bonne gouvernance et dans lequel il souligne ce qu'il appelle la "Crise au sein du gouvernement du Malawi et la détérioration des droits de l'homme" : "La situation au sein du gouvernement continue de se détériorer en termes de liberté de la presse, de liberté d'expression et des droits des minorités. Le président Bingu wa Mutharika devient de plus en plus autocratique et allergique à la critique, et il exhorte ses militants à descendre dans la rue et à s'en prendre à ses détracteurs pour ramener la discipline dans ce pays… les militants de la société civile ont fait part d'une campagne d'intimidation à l'aide d'appels téléphoniques anonymes ", avait déclaré le diplomate britannique.
Le ministre des Affaires étrangères du Malawi, le Pr Etta Banda, a convoqué M. Cochrane-Dyet à une réunion au cours de laquelle il lui a signifié qu'il avait 48 heures pour quitter le pays, en indiquant n'avoir plus confiance en ce diplomate.
Cette décision a fait l’objet de vives condamnations tous azimuts et Londres a mis en garde en annonçant " de fâcheuses conséquences pour le Malawi ".
Une décision " totalement inacceptable et injustifiée ", avait déclaré à l’époque le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague et en représailles, le Royaume-Uni a renvoyé la haute commissaire adjointe du Malawi à Londres.
La Grande-Bretagne étant l'un des principaux bailleurs de fonds du Malawi, dont l'économie dépend à hauteur de 40 % de l’aide internationale, Le ministre William Hague avait également exigé du personnel de son département, ainsi qu'aux autres départements ministériels de revoir " de manière rapide et complète " l'ensemble des aspects des relations avec le Malawi.
Les gouvernements allemand, américain et norvégien ont emboité le pas en exprimant leurs inquiétudes, ainsi que l’UE condamnant cette décision du gouvernement du Malawi.
Mais en vérité, cette diabolisation est la seule arme utilisée avec malice et sans vergogne par l'Empire et le capitalisme sauvage depuis la fin de la 2ème guerre mondiale contre tout régime politique ou dirigeant de part le monde mettant de l'avant, l'intérêt de la très grande majorité au dessus des banques et l’oligarchie de l'ombre et en particulier contre les dirigeants africains qui décident de développer leur pays et l'économie en utilisant le sens commun.
Toutes ces allégations de Cochrane-Dyet sur le Président Bingu wa Mutharika et son gouvernement n'est qu'une machination qui a vu le jour après le refus du Malawi a suivre les dictats du Nouvel Ordre Mondial en accordant un prêt au gouvernement du Zimbabwe faisant ""l'objet de sanctions"" de la part des mêmes britanniques et l'EU pour avoir osé redistribuer les terres équitablement entre les noirs et les blancs.
Le Malawi a aussi commis l'acte fatal de refuser d'adhérer à la théorie farfelue du ""marché libre"" et la dette excessive provoquant la mort et la désolation. Le défunt Président du Malawi a su prouver que la raison d'être de la politique africaine du FMI et la Banque Mondiale était de maintenir l'Afrique dans le sous développement et la misère, en octroyant des aides gouvernementales contre leurs avis à certains secteurs économiques comme l'agriculture qui fût un succès sans précédent dans ce pays.
Malgré ces faits, en octobre 2011, le Malawi fût contraint de retirer son ordre d'expulsion, devant les pressions économiques britanniques forçant le gouvernement à des mesures d'austérités drastiques pour boucler ses budgets et la manipulation étrangère de l'opposition politique dont Ralph Kasambara ainsi que les manifestations syndicales violentes et organisées de l’extérieur, nuisant sérieusement à la sécurité et la stabilité du pays, ayant fait une 20ène de morts. Tout de suite après le pays a retrouvé sa quiétude, mais il fallait encore arrêter les idées progressistes de l'homme avant qu'il ne serve d'exemple.
Entre les assassinats et toutes ces morts suspectes, semant le doute chez tout africain avec le minimum de connaissances sur l’historique politiques du continent, l’Afrique se doit d’agir et trouver vite des solutions afin de mettre un terme à cette pandémie politico-économique, après celle en 2008 du Président Zambien, pays riverain du Malawi et ses démêlés avec le FMI.
Zambie.
En janvier 2007, le président zambien Levy Mwanawasa (59ans) avait lui aussi rejeté les directives du Fonds monétaire international (FMI) visant à instaurer de nouvelles taxes en Zambie, l'un des plus pauvres de l'Afrique australe, en exigeant l'introduction la même année, d’une taxe à la valeur ajoutée (TVA) sur l'alimentation, les produits agricoles, les livres et journaux..etc
Mal lui en prit, le 1er juillet 2008, il fût admis dans un hôpital parisien suite à un malaise survenu deux jours plus tôt lors du sommet de l'Union africaine à Charm el-Cheikh en Égypte. Le 3 juillet, son décès est annoncé prématurément par une radio sud-africaine citant l'ambassade de Zambie et repris par différentes agences de presse, avant d'être démenti quelques heures plus tard par le vice-président zambien Rupiah Banda puis confirmée le 19 août 2008, mort dans l'établissement français où il avait été hospitalisé. Le vice-président zambien Rupiah Banda mènera le mandat à terme jusqu'à 2011.
L’opposant Michael Sata a été élu le 20 sept 2011, chef de l'opposition zambienne, surnommé Le Roi Cobra, a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle avec 43 % des voix, devançant le président sortant Rupiah Banda qui a obtenu 36 % des voix.
Michael Sata désignera 1 mois plus tard comme son vice-président, Guy Scott, un ancien secrétaire général du parti au pouvoir. Rien là d’extravagant si ce n’est que Guy Scott est un Blanc, une première à ce niveau en Afrique subsaharienne, depuis les élections multiraciales de 1994 en Afrique du Sud.
La Constitution zambienne prévoie qu’en cas de vacance du pouvoir due au décès d’un président ou pour tout autre motif, c’est le vice-président qui doit prendre la relève jusqu’aux élections qui doivent se tenir dans les 90 jours. Ainsi, Guy Scott pourrait se retrouver président de la Zambie si Michael Sata finissait lui aussi avec les mêmes malaises de santé que son prédécesseur Levy Mwanawasa.
ET AINSI VA LA POLITIQUE EN AFRIQUE ; LES DÉMOCRATIES ET LES DÉMOCRATES SONT :
- SOIT RENVERSÉS PAR COUP D’ÉTAT MILITAIRE,
- LA DÉSTABILISATION PAR DES GUERRES CIVILS,
- L’INFILTRATION DE MERCENAIRES APPUYÉS PAR DES FORCES SPÉCIALES,
- DES SANCTIONS ÉCONOMIQUES ET POLITIQUES,
- LA DIABOLISATION ET L’ISOLEMENT POLITIQUE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE,
- UNE GUERRE MÉDIATIQUE SUR MESURE,
- À TRAVERS LE CONSEIL DE L’INSÉCURITÉ ET LA CPI AU SERVICE DU PLUS FORT,
- EN PASSANT PAR L’ASSASSINAT SAUVAGE DE CELUI QUI OSE UN TEMPS SOI PEU DONNER DES IDÉES AUX AUTRES EN EXTIRPANT SON PAYS DE CETTE DOMINATION,
- UN ACCIDENT OU UNE MORT DÉGUISÉ EN UNE NATURELLE
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie -- (Djibouti)
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
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