De l'injustice à la gouvernance familiale et clanique, le favoritisme et la corruption, le détournements des fonds publics et l'endettement exponentiel des générations futures, ainsi que la misère et le chômage endémiques, cesseront le jour ou Djibouti aura de vrais partis politiques avec des hommes et des femmes pourvus de réelles vocations à la chose publique avec des projets de société inclusifs à défendre, à l'image des Togolais unis derrière le Collectif Sauvons le Togo (CST) : Une coalition de 9 organisations de la société civile et 7 partis et mouvements politiques de l'opposition, afin de se défaire du dernier préfet de la France, de père en fils depuis bientôt 50 ans, de la famille Eyadema.
Actuellement, que sa soit au sein du régime ou la dite opposition, tous composés d'officines de la subversion, sans aucun idéal politique National, dans certains doivent leur existence au régime, dans le seul but de miner et saboter toute union politique de l'opposition ou de la pseudo représentativité ethnique. Des groupes d'intérêts claniques et tribaux et des opportunistes à la quête de la notoriété politique, animés par la seule ambition d'accéder un jour au pouvoir. Ceci est le constat de 35 ans de chimères, le statuquo de la politique du néant, du rien absolu, toléré par tous.
A -- Dans le Club des Mafieux de l’UMP composé que de millionnaires, une confrérie de vampires qu’il fallait bien assouvir par l’argent facile afin de maintenir Dracula au pouvoir, aucune confrontation des idées, aucun parti satellite ou leadeurs interpellant cette coalition d’intérêt à changer de cap, que sa soit le Frud, l’UPR, le PSD, le clone du PDD ou le RPP au pouvoir depuis 1977.
B -- Dans le camp de la dite opposition folklorique, le malaise est encore plus affligeant.
Depuis 35 ans, jamais ces génies n'ont osé défier le bon sens de l'union et la solidarité contre un mal commun, n'ont jamais parié sur la force des idées comme facteur de rassemblement trans-ethniques, par conséquent, aucun consensus fût atteint à ce jour et aucun projet de société mobilisant la population dans son ensemble. Des faux leadeurs prêts à écraser l'autre pour se tailler une place vers le pouvoir, la fortune et les raccourcis vers la réussite. Parmi cette ancienne garde, chacun prie dans son sommeil, d'être l'heureux élu de la France, convaincus qu'aucune autre voix n'est possible sans l'aval de l'ancien colon qui peine à gouverner chez lui et se sortir du gouffre abyssal du manque de rigueurs, dans lequel le vol et l'exploitation de l'Afrique l'a placé. Cette recherche d'attention des aliénés pousse même l’audace du ridicule, par lettres de félicitations interposées, à applaudir le coup d'état en côte d'ivoire et l'assassinat du leadeur Kadhafi ainsi que le génocide libyen ; oui bravo la France, nous sommes là, on attend !
Dans les 2 cas, que sa soit au sein du club des mafieux au pouvoir ou l'opposition agonisante, cet état de fait n'est que trop visible malgré l'urgence politico-économique et la détresse sociale à Djibouti ; nous nous sommes condamnés, du fardeau d’hommes et femmes sans visions patriotiques, sans courage ni sagesse, des pleutres et des indignes voués à se servir sans jamais servir le pays.
Certains patriotes dont les plus motivés à l'action, ont cédé à la résignation, convaincus que leur défaitisme prenait sa source au manque de leadeurs et leadeurships, un raisonnement fallacieux qui réconforte la conscience des simples d'esprits, lorsqu'ils savent tous pertinemment que la probabilité qu'une société soit dépourvue de sage ou de leadeurs politiques est nulle.
Si un renégat de Diré-Dawa d'un niveau CM2 a su loger durant 35 ans à la maison blanche, il nous faudrait peut être juste un autochtone d'un niveau BEPC ou BAC, qui comprenne un tant soi peu ce qu'est l'amour et la gestion d'un pays, sans oublier bien sur de réveiller ce peuple qui souffre dans son sommeil, sans qui rien n'est possible.
Gardons toujours en mémoire, le salut d'un peuple et d'une Nation ne vient guère de transfuges mais de ses patriotes. L'homme qui a extirpé l'Éthiopie des abimes de la pauvreté, le défunt Meles Zenawi, venait d’achever son éducation secondaire en 1972 à la General Wingate School à Addis Abeba, lorsqu'il fût contraint d'interrompre ses études à la 2ème année en médecine pour rejoindre le Front jusqu'à sa prise du pouvoir en 1991, malgré ceci, l'Éthiopie a connu sa première révolution économique avec une croissance à 2 chiffres ces 10 dernières années. Ce grand patriote a prouvé aux africains et développé la théorie de Louis Farrakhan, qu'il suffisait d'avoir une vision et un amour inconditionnel de la mère patrie pour mener le bateau à bon port.
L’Afrique abrite aujourd'hui six des dix économies à la croissance la plus rapide au monde et une population jeune qui peut changer les choses, si elle est correctement guidée et Djibouti est loin d'être en reste avec ses potentiels géostratégiques ainsi que ses richesses naturelles et humaines inexploités.
Notre responsabilité vis-à-vis de notre pays et de notre peuple exige de chacun de nous un abandon de soi pour l’intérêt de la collectivité. C’est de cette défense collective du plus petit droit ou intérêt de chaque membre de notre communauté, que nous prendrons conscience de l’unicité de notre destin.
Bloch écrivait en 1940, quatre ans avant de mourir, torturé : « Je pense à ceux qui me liront, à mes fils certainement, à d’autres peut-être un jour parmi les jeunes ; je leur demande de réfléchir aux fautes de leurs aînés… »
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
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