À la recherche d’un nouveau rapport des forces dans le style colonial du dominant et dominé, malgré le constat proéminent de cette politique dévastatrice et inhumaine, de gouvernements claustrés entre, hautes murailles et barbelés, isolés du peuple mais encensés hors frontières, on persiste et signe et continu à appliquer la même potion, encore et toujours dans l’espoir peut être qu’à chaque nouvelle tentative, le poison accouche d’un miracle inédit.
Les exemples de contournements ou la prise en otage de la diplomatie et la dérive du système actuel d’un autre ère, sont patents, de la Yougoslavie à l’Afghanistan puis l’Irak, de la Côte d’Ivoire à la Libye, de la Tunisie à l’Égypte, du Yémen à la Syrie et la Somalie, pour ne citer que ceux-là.
Au moment ou certains autocrates tolérés foulent les tapis rouges avec les honneurs, ou le soutien politique et la pérennité à ces régimes des plus décadents sont, sans opprobre assurés, le népotisme et son cortège d'injustices et d'immoralités sont plus, mis à jour à travers les nouveaux outils de l’information, au nom de la terre entière et l’humanitaire à géométrie variable, choisis selon les critères et intérêts extérieurs, d’où le chaos étatique dans chacun de ces pays, ci haut cités ; toutes ses interventions politico militaires ont tous accouché de souris clonées, de gouvernants d’une nuisance abyssale et contestés par chaque peuple.
Prenons les 2 exemples suivants et constatons ce désordre normalisé, déguisé en démocratie.
La Libye : Ce 11 septembre 2012, l’ambassadeur des États-Unis et 3 de ses collaborateurs se sont fait lynchés à Benghazi. La Secrétaire d’État Clinton, du même piédestal des contre-vérités et du mépris à l’intelligence humaine osa affirmer : « Comment un peuple que nous avons aidé à se libérer d’un tyran, peut-il se retourner contre son sauveur !!!», en omettant bien sur, qu’ils n’ont jamais sauvé quoique ce soit, mais tout détruit et réduit à néant dans leur conquête de ce pays, en violation de l’esprit et les paramètres de la résolution 1793, un exploit déguisant des crimes de guerre, en acte humanitaire.
La mort des ces 4 administrateurs qui seront bien entendus comme ailleurs, vengés aveuglement dans le sang et la terreur en toute impunité, sans que ces traitements meurtriers expéditifs ne choquent les consciences, ne sont que dommages collatéraux d’un spectre ou les intérêts étasuniens dépassent de loin en importance, les pertes en vies humaines.
48 heures plus tard, cette routine reprend ses titres ; Malgré l’atmosphère tendue, Moustapha Abou Chagour, formé aux États-Unis dans les années 80, soi-disant diplômé en ingénierie électrique et vice-Premier ministre du gouvernement sortant, est hâtivement voté par l’assemblée de prébendiers et mercenaires ayant soutenu l’invasion ; chef du gouvernement de transition, lui même désigné par l’OTAN. 200 membres d’un Congrès général national (CGN) dont la majorité sont des inconnus par les Libyens par conséquent, sans aucune représentativité populaire.
Par quel rationnel, quelle magie et légitimité, une telle administration, peut-elle être présentée comme souveraine et le meilleur choix démocratique, au régime évincé par la force des bombes, au prix de 10ènes de milliers de morts, un pays recalé à l’âge des pierres et un peuple condamné à la mendicité, pourtant en tête du continent pour l’indice du développement humain (IDH) avant l’invasion et un exemple du respect des droits humains selon le rapport 2011 du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unis ?
En Somalie : Hassan Cheikh Mohamoud, le « nouveau Président », d’un pays réduit à quelques quartiers, d’une ancienne capitale en ruine ou l’insécurité totale, force les rares habitants de cette ville fantôme, à invoquer quelques prières avant de mettre le nez dehors, est lui, depuis ce mercredi 12 septembre 2012, réfugie dans un bunker à la Villa Somalia, hébergeant certaines « institutions », où réside toujours l’ancien « chef de l’État », Sharif Cheikh Ahmed.
Encore le même procédé, un pays dévasté par 21 ans de guerre, une instabilité alimentée par des facteurs extranationaux, opposant cette dernière décennie deux factions, la principale étant celle de somaliens pour l’autodétermination et le droit de leur peuple à disposer d'eux-mêmes, occupant la quasi-totalité du territoire, surnommés Al-Shababs et affiliée apparemment à Al-Qaida, une entité dépeinte comme ennemie de l’occident et amie sur certains théâtres d’opérations, une association suffisante à elle seule, à diaboliser toute résistance à l’hégémonie de l’empire.
De l’autre, un « parlement » formé de quelques personnalités somaliennes, ramassés ici et là au nom de l’ingérence démocratique, un processus des plus obscures, jamais élus par un vote populaire ou approuvés par une quelconque institution nationale, qui par ailleurs son inexistantes, par conséquent sans aucune légitimité locale, se choisissent par 190 voix contre 79 ; Hassan Cheikh Mohamoud, une nouvelle figure moins controversée que ceux à date l’ayant précédé au sein du club.
Moins d’une semaine, après cette parodie présentée comme un évènement historique, à l’instar de l’irakienne qui compte toujours ses morts par 100ènes à tous les mois, le nouveau « Président somalien » échappe ce mercredi à un attentat ayant fait au moins 5 morts.
En résumé, définir clairement la finalité d’une « Gouvernance Nationale » que l’on veut « souveraine » est d’autant plus importante, voire indispensable, que l’on se doit de la construire sur la base, justement, du « test » de la « souveraineté », donc de la légitimité que le peuple peut donner à un tel processus, en toute transparence et conditions de sécurités minimales.
La « souveraineté » d’une « Gouvernance Nationale » supposerait précisément, que tout soit fait pour permettre au Peuple d’en déterminer directement à la fois, les processus, et les finalités, et ce dans le cadre participatif d’un consensus de large ouverture associant tous les pans d’une population dont la majorité fuyant la désolation, vivent soit dans des camps de réfugiés ou établis sous d’autres cieux.
Ces processus illégitimes en droit international, fermés et limités aux personnalités « connues » et/ou « officielles » et/ou « choisis » par d’autres que les acteurs et l'intérêt national, mis de l’avant dans la plus part de ces pays ayant subit l’ingérence politico-militaire, porteraient en soi les germes du détournement de la souveraineté de chaque nation, couvant l’instabilité politico-sociale à court, moyen et long terme.
Sur le fond, le Président ne pourrait contester notre position, compte tenu qu'il tenait le même discours lors du sommet de Londres avec les mêmes convictions que tout démocrate.
Écoutons ce que disait le nouveau nominé de la liste des "présidents" de la Somalie et non l'élu du peuple, à partir de la 4e minute de cette vidéo ou il considérait la manière dont il vient d'être nommé, comme une fraude, pourtant présentée encore une fois, comme une élection historique.
Les questions à poser ici, sont donc les suivantes :
-- En attendant les réformes, plus que dues de cette institution ; par quel procédé, nous les citoyens de la terre, pourrions-nous forcer les Nations-Unies à revenir à la raison d’être de sa création, qui est de protéger les États d’interventions extérieures et la sauvegarde de la paix ?
-- Combien de pays doit-on détruire et combien d’hommes, de femmes et d’enfants doit-on sacrifier pour le seul bien être politico-financier d’une minorité de l’ombre, avant de constater l’échec de cette politique de la domination, comme seule alternative de vie sur terre ?
THINK LOCALLY - ACT GLOBALLY - OCCUPY VIRTUALLY - CAUSE - WE ARE THE MANY DIVIDED BY THE FEW – DOOMED TO ETERNAL SURVIVAL OR EXTINCTION.
=============================================================
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
0 <<< VOS COMMENTAIRES:
VOS COMMENTAIRES