À titre de rappel du danger que représente ces genres de discours ; à son 2ème mandat en 2005, IOG chantait ce refrain à Ali-Sabieh : « Si je ne suis pas réélu, les richesses sous vos pieds iront ailleurs », aujourd'hui, les vizirs Iznogoud de la mouvance la « terre à nous », s'animent à diaboliser les victimes de plus d’un siècle de génocide, par des raccourcis dignes de l'immoralité se voulant toujours gouverner les hôtes.
- Ceux que les français effacèrent de la démographie du territoire de 1896 à 1967 (71ans) par le dénominatif « Côte Française des Somalis », eux plus familier avec « Territoire d’Obock et Dépendance » ; sans zigouiller un seul français -- lorsque et sans état d'âme, nos anges de lumière accusateurs -- entre autres innommables actes de bravoures, prenaient en otage un bus d’écoliers français en 1976 et massacraient des civils désarmés à Arhiba en 1991, tuant 65 et en blessant des 100ènes. Ceux-là sont des héros démocrates tandis que les Afars, les plus à craindre.
- Ceux dont les Sultans et leurs collaborateurs ont été à maintes reprises emprisonnés et déportés à Madagascar pour avoir résisté aux expulsions massives vers l’Éthiopie, de leurs populations hostiles à la barbarie coloniale ; sans lyncher un seul français. Voir extrait d'un document d’archive en anglais: « Afar sultans imprisoned by French colonial rulers and deported to Madagascar are the following: Wizir Houmed Mohamed Mandaytou arrested in July 1928 and after five years of imprisonment in Madagascar, he came back in Tağura in 1933.Sultan Laoyta Houmed together with his brother and his assistant Ali Houmed dit Hajji Ali from Gobaad were arrested in March 1930 and they were deported to five years of internment in Madagascar in May 13th 1931. Sultan Laoyta Houmed died in prison in July 9, 1931 while the other two came back in Djibouti in 1937. Chief of Namm’Ad’ali confederation, Houmed Mohamed, arrested in 1943, condemned to five years of internment in Madagascar. He came back in Tadjourah. In addition to this chief, many other chieftains of various Afar clans had also be deported and imprisoned in Madagascar. (Information received from Aramis Humad, an Afar historian and whose father [Houmed Mohamed-Soule Aramis] was among those Afar chieftains deported to Madagascar.) »
- Ceux qui de 1991 à 1997, durant et après le conflit avec le FRUD, continuèrent à perdre des villages entiers d’Afars par les soins de l’actuel commandant de la GR, sans porter atteinte le moindrement à la minorité Somali de Tadjourah ou d’ailleurs,
- Ceux roulés dans la farine depuis 1977 et nourris majoritairement par le PAM, sans faire sauter les cortèges des malfrats distributeurs de drogues (Khats)…
Oui vous avez tout compris, les Afars, selon l’épouvantail des natifs de Diré-Dawa, envoyés spéciaux des prétendants au pouvoir du machin USN, seraient tous potentiellement des dictateurs en puissance.
L'un deux, dont je tenterai de disséquer le cerveau malade dans une de mes prochaines rubrique, du nom de Mahamoud Djama, fils de Djama « Cantine » présente dans une de sa logorrhée indigeste de la mentalité clanique perverse, la pièce maitresse de sa preuve, de cette haine des Afars envers les Somalis par ce raccourci : « les somaliens dans leur ensemble se souviennent encore la période coloniale et le rôle néfaste de l'afar extrémiste Ali aref. », sans mentionner un seul de ce rôle néfaste, tout en omettant que Ali Aref date de l’époque coloniale ou les Afars eux-mêmes étaient parqués sur leur propre territoire, comme les indiens d’Amérique derrière les barbelés, ne pouvant se déplacer sans autorisation explicite de la maison de l’Escale.
Le victimaire du machin Club est lui, toujours fondé et étiqueté de Pro-IOG si vous en douté, tandis que la réalité de la ségrégation administrée aux Afars -- ELLE -- FAUT LA CACHER OU LA CONTESTER.
Et ils se demanderont ; pourquoi la population leur tourne le dos !!!
Évidemment, comme ils n’ont juste prévu, de substituer les Mamassanes par des Fourlabas au nom du changement de façade, toutes ces revendications légitimes des Afars font de l’ombre à ce projet cautionné par Ahmed Youssouf et sa bande de LapDogs.
Il incombe à tout intellectuel, penseur et humain de conscience, de refuser de se taire ou d’ignorer par convenance, ces mêmes symptômes du drame somalien Post Siad Barré avec plus de 2 décennies de chaos dont personne ne peut encore prédire les termes.
« La guerre est faite par des gens qui se tuent et ne se connaissent pas, pour des gens qui se connaissent et ne se tuent pas» - Paul Valéry
J’en appelle au dirigeant de Djibouti M. Ismael Omar Guelleh, les honorables Ogass des Issas et Sultans des Afars : Aucun de nous Messieurs,
N’a le droit de vie ou de mort sur l’autre, ni de mettre en péril la paix et le bon voisinage d’innocents, par quelque façon, motif ou juridiction que ce soit. Ceux qui s’y emploient, doivent être condamnés avec force et célérité et en répondre devant la justice.
Évitons d’affliger le même chaos aux Djiboutiens(nes), celui-là même d’en nous prévient Nuruddin Farah :
« - Nous nous demandâmes combien, parmi nous, étaient vraiment conscients du lien entre les évènements qui avait conduit à la guerre civile et à la loyauté absurde des Somaliens envers le clan, ce concept fourre-tout qui est sans doute une figure de style les plus outrées de notre vocabulaire. (p.48)
- Ils …ont fait venir des gardiens de troupeaux, des parents qui leur ont permis d’asseoir leur supériorité militaire et de constituer des milices claniques. (p.68)
- De votre côté, vous [les Somaliens] devriez renoncer à réclamer des territoires qui sont, de fait, inaccessibles. (p. 82) »
Bourhan Bey (Abou Amin)
Du PRIDE
1 <<< VOS COMMENTAIRES:
répondre a vos connerie ne serai que dire de bêtise, mais juste quels mots, il n'y avait pas pire dans le monde que les dirigeants Afars sous le toit de Ali Aref, tuée des gens et les jetées a la mer. Les Issas n'ont jamais dit " نحن دولة " vous avez aujourd'hui plus de poste que les Issas, de poste clé. Mais un gourmand ne regarde pas son assiette, même cas lorsque la personne n'a pas de confiance en sois, ou rancunière.Combien de sultans avez vous et qui se nourrissent l'argents de Djiboutiens. Nous on a qu'un et c'est depuis 2 ans, vous n'avez pas honte. Regarde ce qui se passe a cote, alors que nous on n'a pas un très superficie pour se protéger. un coup de grenade tout la république disparaît. Les gens comme vous croient divertir les gens mais seuls les idiots font croient.
VOS COMMENTAIRES