Ali Coubba : « Un officier Français, Edouard Chèdeville, grand spécialiste de la société afar, ayant administré la région de Dikhil/Ali-Sabieh pendant les débuts des années 40, et à qui nous devons la généalogie des tribus somalis à Djibouti, m’a fait une confidence écrite en 1990[2], au sujet de la mentalité issa. En mettant en avant son expérience personnelle, il m’a affirmé qu’Hassan Gouled, président de la République à l’époque, ou n’importe quel autre président d’origine issa, ne pourra jamais établir des relations de bon voisinage avec les Afars. « Il faudra plus d’un siècle pour en arriver à des changements de mentalités chez eux. Leur culture, soutenait-il, ne les a pas préparés à la gestion d’une société pacifique et, encore moins à celle d’une société pluriethnique ».
Son raisonnement partait du constat suivant :
« Les Afars donnent en général l’hospitalité (eau et pâturage) aux nomades issa fuyant la sécheresse et la mort. La première saison passe sans heurts. Lorsqu’arrive la saison suivante, les réfugiés issa vont essayer de chasser de leur terre les Afars qui leur ont donné l’hospitalité. Les nomades issa ne connaissent pas la cohabitation avec des étrangers, la notion de paix avec leurs voisins n’a pas cours chez eux, parce que leur histoire ne les y a pas préparé. Leurs frères issak et gadaboursi n’ont jamais pu vivre en paix avec eux ». (Cf. Confidence écrite de M.Chèdeville en 1990). » ------------------
Cette confidence écrite de l'officier Edouard Chèdeville sur les Issas semble correspondre et même confirmerait en tout point l’expérience des Somalis avec la tribu Issa par ce dicton : « Ciisé, intu Nabad galiyo kugu yeelo, Colaad kugu ma yeeli karo ».
Traduction de ce proverbe : « Un Issa, te fera plus de mal en temps de paix, qu’en temps de guerre », c’est-à-dire, lorsque tu t’y attendras le moins et que t’aura baissé ta garde en pensant être en bonne compagnie, c’est là qu’il t’achève.
N’EST-CE PAS À CE DRAME AUQUEL NOUS ASSISTONS EN ÉTHIOPIE ?
Djibouti n’est pas en reste depuis 1977. Doucement mais surement, distraits par le reflet des symboles « Unité-Égalité-Paix », les Premiers Ministres décoratifs et les sièges de la complicité criminelle de l’Assemblée coloniale, l’araignée à tissée sa toile. 60% de la structure étatique occupée par ces mêmes naturalisés qui aujourd’hui tentent de diaboliser les Afars à Djibouti et appellent à la guerre en Éthiopie.
Si les Issas natifs de Djibouti se laissent embarquer tels des corsaires dans cette piraterie des conquêtes suicides, j’ai bien peur que la Nation « Djibouti » et cette cohabitation pacifique ne soit que chimère.
Faut-il donc rafraîchir les mémoires pour décrire la gangrène de cette malfaisance, en rappelant à nos compatriotes, natifs Issas de Djibouti et à tous ces autres pigeons voyageurs ingrats à qui le passeport djiboutien a ouvert des nouveaux horizons : Cette culture de la provocation et brigandage du bien d’autrui – qu’ensemencent votre classe dirigeante et chefs spirituels -- vous a déjà couté des milliers de vies à « Lafe Issa » (Éthiopie), face aux Gadaboursis. L’Ogass Issa Ina Gounti Weene y laissa la vie, face à son propre cousin germain Gadaboursi Ogass Nour à qui, il déclara la guerre devant ses paires, par une humiliation lourde de conséquences.
En ce qui concerne les Afars, pour avoir livré des batailles historiques dont celle ayant sauvé l’Éthiopie du colonialisme italien, les Afars ne manquent guère de guerriers de la trempe de Robleh Afdeeb, ni moins aguerris que les Gadaboursis.
Celine Louis-Ferdinand disait : « Il existe pour le pauvre en ce monde deux grandes manières de crever, soit par l’indifférence absolue de leurs semblables en temps de paix, ou par la passion homicide des mêmes, la guerre venue. »
Aujourd’hui, comme demain, qu’il y ait guerre ou pas entre le peuple Afar et la tribu Issa -- que ces derniers semblent vouloir provoquer à tout prix -- persuadés sans doute de la gagner sur la seule promesse et fonds illicites de cette classe dirigeante ; lorsque les canons se seront tus et les serpents auront perdu leurs crochets venimeux, ces populations dont plusieurs ont des liens de parentés, sont et seront toujours condamnés à vivre ensemble.
J’ai personnellement un bon paquet de neveux et nièces Issas, comme des cousins Issacs : Comment devrais-je leurs décrire ce folklore néfaste de la suprématie des uns et ces folies des guerres inutiles d'autres ?
À quoi aura servi cette guerre, si guerre il y a, chose improbable selon mes convictions basées sur les enjeux régionaux ? – À rien, car, Chose certaine, les territoires convoités aujourd’hui, sont et resteront Afars.CES DÉLIRES DE CONQUÊTES TOUT AZIMUT, MIRENT FIN À DES GRANDS EMPIRES.
Qu’aura-t-elle produit, au contraire ? – Un peu plus de haine, un climat de méfiance et des communautés dévastées à la gloire de quelques vautours.
Qui aura-t-elle servi ? – L’agenda caché de ces vautours et celui d’une poignée de politicards sans scrupule et peut-être le temps d’un discours nazi, bercera t’elle d’illusion quelques extrémistes claniques.
Ne nous laissons donc pas distraire de nos revendications sociales fondamentales par ces parasites de la race humaine et croyez-moi ces loups déguisés en moutons sont nombreux.
En voici un autre du nom de Hassan Cher Hared, un autre illuminé qui se veut sauver les Issas par le chaos, retrouve comme par magie, un document proclamant un État Issa, datant d’octobre 1989 et prétendument signé par l’Ogass Issa ; Hassan Hersi, avec un titre rutilant et je cite : « La proclamation de Selel state est inéluctable - Un État Issa allant de Djibouti à Dire Dawa et Salel en Somaliland ». RIEN DE MOINS.
Ne riez pas SVP, vous risqueriez de vous étouffer en découvrant l’auteur de ce millésime, qui est nul autre que l’actuel représentant en Suisse du Club USN « IGA DURUG », du même clan que le fameux Abdourahman Boreh.
Ce Hassan Cher Hared se clame du militantisme des droits syndicaux djiboutiens. Cette incohérence sans complexe aucun, réside en Suisse, preuve que la diaspora n’influence forcement pas un aliéné de la « terre à nous ».
En politique rien ne tient du hasard, tout est planifié et synchronisé comme dans un orchestre ou le maestro compose et guide chaque partition, et chaque membre de l’orchestre s’exécute.
Le maestro ici, sont les dirigeants et leur cortège de valets, qui comptent prolonger leur séjour par la coercition, le faux et usage de faux, la manipulation et la peur de l’autre ainsi que la corruption des plus cupides des clans, en déclenchant les hostilités entre le peuple Afar et la tribu Issa.
Dans l’orchestre vous trouverez -- tous les naïfs, inconscients de l’instrumentalisation dont ils sont objets -- ceux conditionnés à la peur des Afars -- les opportunistes en manque de sensation forte -- les carriéristes des raccourcis et le gain facile -- et enfin les mercenaires du savoir et les brigands par profession, de loin les plus dangereux, au service de leur cupidité et notoriété au sein de leur groupe identitaire.
Je ne saurais dire ce que Hassan Cher à inhalé ce soir-là, mais je n’exclurai point la possibilité qu’il ait fumé sa moquette au dessert. Quoi qu’il en soit, aucun membre du machin Club qu’il représente, n’a pris sa plume ou n’a pensé utile d’assumer son devoir citoyen en corrigeant sa démence. PREUVE ENCORE, QUE DE L'UMP À L'USN, C'EST DU PAREIL AU MÊME.
Comme je l’ai toujours soutenu, de l’UAD à l’USN, l’opposition politique djiboutienne est infiltrée par la même espèce qu’ils prétendent combattre, avec la caution encore et toujours, de quelques électrons libres Afars, d’où l’immobilisme, l’absence de toute action concrète et la promenade santé d’IOG.
La prochaine rubrique sera consacrée comme promis au fils de Djama Cantine et son mentor au sein du machin Club « IGA DURUG », ainsi qu'un représentant de l'UMP en Hollande.
Bourhan Bey (Abou Amin)
Du PRIDE
0 <<< VOS COMMENTAIRES:
VOS COMMENTAIRES