Même s’ils ont encore de la misère à déchiffrer le langage de sourds de l’USN, grands amateurs de Foot, les djiboutiens balayent du revers de la main toute tentative de déstabilisation du pays en partant du principe fondamental que toute fiche d’un Plan de Match s’impose avant et non après le match.
L’improvisation politicarde tel un train express vers l’enfer, résolu à d’abord créer le vide politique en promettant qu’après la fuite d’IOG, ils retrouveront les esprits et la maturité politique qui leur fait tant défaut pour nous présenter un plan de match concerté. Résultat, la situation actuelle ne profite qu’au régime depuis une semaine et replonge la population dans la peur conjurer durant cette dernière campagne.
Sortant du cadre des législatives, nous nous pencherons dans cette rubrique, sur la stratégie de la rétention du pouvoir tribale à la tête de l’État, d’un groupe dont la véritable obsession est et restera l’échéance 2016.
En attendant cette succession, oseront tout pour semer la discorde, manipuleront et pollueront l’atmosphère afin d’éviter l’essentiel ; le dialogue avec les vrais leadeurs indigènes de ce pays. Sachant très bien qu’après 40 ans d’un pouvoir absolue et le chaos administré, n’auront aucune influence face à ceux-là, pour négocier un quelconque héritage du pouvoir hors du cercle gravitationnelle de l’UAD, d’où les viles démarches d’isolement et diabolisations du PRIDE dans ces milieux obscurs.
Ce 28 février, durant une heure entre midi et 13H, des militants MRD sous couvert USN, se livrèrent au même rituel de la manipulation politique devant l’ambassade américaine de la région de la capitale nationale du Canada.
Nous avons aussi pris nos dispositions en informant nos compatriotes et militants ici comme à Djibouti, ainsi que les Médias et l’attaché à la communication de l’ambassade, de l’agenda subversif de cette démonstration.
Résultat, comme on peut l’observer sur cette vidéo, dans une région de 1, 5 millions d’habitants avec un peu plus de 20 000 djiboutiens, une 20ène de partisans a daigné faire le déplacement, tandis qu’à chaque fin de semaine 10 fois plus de monde honorent sans intérêt particulier, les cérémonies de fiançailles. C’est dire l’engouement !
Nous sommes persuadés que si l’enjeu de la protestation à Ottawa était la fraude électorale du régime, les Djiboutiens (nes) auraient répondu présent massivement à cet appel. Mais ce n’était là qu’un autre moyen d’instrumentaliser la colère au profit de l’agenda d’un groupe dont, cette congrégation résolue à user de la foi comme outil de redistribution des cartes entre clans de la même tribu en se servant d’un vol électoral conforme à tous les précédents tolérés par ces prêcheurs. Il est du devoir de tout patriote de boycotter ces manœuvres politiciennes irresponsables ou qu’ils se déroulent.
Les commanditaires de cette pathologie ethnocentrique ; 4 hommes et un parti banni de la scène politique depuis 2008, seuls responsables de l’actuelle agitation sporadique à Djibouti. Embouteillés dans leur logique organique de 36 ans de ségrégations tribales, au service d’un seul clan de la même tribu et la même communauté, de l’oncle à son neveu depuis l’indépendance ; la traditionnelle conception monarchique du pouvoir encouragée et bénite dans la plus part des « anciennes » colonies françaises.
Malgré tout l’argent investit pour créer cette insurrection, depuis le début de la semaine, nous avons heureusement neutralisé, par une communication efficace avec une base plus consciente des subtilités, toutes les tentatives de déstabilisation de ce pays de l’intérieur comme d’ici à Ottawa, ou un ancien Golden-Boy (Millionnaire produit par le régime), contribue dans l’ombre et tente financièrement à influencer la donne de la succession prochaine de son oncle.
Ainsi, l’opium du peuple à la base de la longévité du régime, continu à saboter l’avenir de cette Nation.
Nous reviendrons en détail sur cette congrégation du commerce de la foi, dès que nos militants auront compilé leurs recherches, en attendant un petit survol s’impose.
Dès l’accession d’IOG au pouvoir en 1999, sans volonté politique de développement et création d’emploi, la promotion de la foi à travers ces obligés au sein de l’ordre des religieux, à qui il paya formations et loua tout égard aux frais du trésor public, fût la stratégie de captation de la colère du désœuvrement chronique. Ce bassin de recrutement attire à ce jour plus d’adeptes, désinformés pour la plus part sur l’agenda politique de la congrégation.
Dispensée de tout contrôle financier et contributions sociales avec la bénédiction du régime, lui devenant ainsi tous redevables, d’où leur silence complice, ce statut social de privilégiés du système, contribua à bâtir la fortune de la congrégation. À leur actif, plus d’une 40ènes de bâtiments locatifs, commerces et bureaux conseils à Djibouti comme à Dubaï.
Baptisée par un beau nom à connotation religieuse « Al-Waqaf » pour détourner les suspicions, toute la logistique et moyens d’un ministère public à leur disposition, à chaque remaniement se trouve un ministre à la hauteur du profil du poste comme l’actuel Hamoud Abdi.
Une structure hiérarchisée et puissante financièrement avec beaucoup d’influences politico-religieux pouvant saborder toute initiative légale d’élus.
Un État dans l’État bien plus dangereux pour l’ordre Républicain et s’ils réussissent le coup de force actuel, un simple Imam de ce système mafieux pourra arbitrairement sur une interprétation des saintes écritures, ordonner de mutiler ses détracteurs ou les accuser d’un pêcher méritant la décapitation. Ceci n’est guère exagéré pour ceux au courant de ce qui se passe ailleurs.
À quoi ont servi à ce jour les revenus colossaux de cette fratrie ?
- Soumettre et acheter le silence des jeunes, les démunies et les perturbateurs de tourner en rond,
- Renflouer la caisse noir du RPP et certainement celle du prochain parti ou groupe qu’ils aideront à s’emparer du pouvoir sur la même complicité,
- Fructifier leurs investissements,
- Élargir leurs mainmises sur l’économie du pays,
- Le reste partagé entre toute cette clique déguisée de la parfaite parure de l’innocence au nom de la religion.
- C’est Haram de s’opposer à un élu de Dieu,
- C’est Haram de parler en mal de votre Amir, priez plutôt pour lui et Dieu vous le rendra en « Hassanates »,
- Dieu le jugera, il vous revient pas de vous y substituer, sinon vous le déchargerez de tous ses pêchers,
- La dernière et non des moindres ; réunissent le peuple dans les mosquées sur l’ordre du régime pour prier le ciel de ramener la pluie, une manière bien puérile de mettre la soif et le manque d’eau potable dans la capitale sur le dos de la nature, loin de la mauvaise gestion du pays et ses ressources.
Ceux-là même qui infantilisaient et insultaient la dignité du peuple en maintenant l’injustice en survie durant toutes ces années, devenues révolutionnaire, n’ont aujourd’hui aucun état d’âme à sacrifier le peuple et la stabilité du pays pour être calife à la place du calife.
Comment DAF s’est-il allié avec cette congrégation ?
Sans génie politique, sans talent oratoire et sans vision Nationale si ce n’est la seule ambition de présider la destinée de sa terre d’accueil, une fixation quasi-pathologique de tout naturalisé djiboutien sur cette fonction suprême à laquelle ils se croient tous dédiées, il lui fallait pactiser avec ce désordre pour accéder au pouvoir.
Le Golden-Boy canadien, dans le seul souci souligné ci-bas, paye à ce dauphin autoproclamé un détour par Ottawa, avant son retour à Djibouti pour une dernière rencontre discrète de peaufinement de la stratégie tribale, entre celui-ci et le prêcheur Abdourahman Bashir en Décembre 2012.
Réunion à Ottawa entre les 4 personnalités ci-dessous, 4 clans distincts, la même tribu et la même communauté, unis pour la 1ère fois dans un « programme politique » d’une trivialité pestilentielle, qui tient en ces quelques mots : « 40 ans au pouvoir, notre régime est en fin de règne, nous sommes à la veille d’une alternance entre communautés, l’impunité verra son terme et nous redeviendrons tous des justiciables sans l’union de nos forces maintenant. Influençons la composition du prochain régime, kit à placer par la force ou la dissuasion, un des nôtres au pouvoir »
- Abdourahman Boreh : Le Golden-Boy du mercantilisme colonial qui ne voit en Djibouti qu’une vache à lait à exploiter sans réserve. Non présent à la réunion selon nos sources, mais soutient financièrement la cause par solidarité tribale.
- Yacin « Yaaza » : Un autre Golden-Boy, autre financier de cet agenda obscure,
- Abdourahman Bashir : Prêcheur reconverti à la politique pour faire avancer la cause et enfin,
- Daher Ahmed Farah : Le dauphin, un grand adepte du clanisme à qui IOG avait déjà promis la succession en 2004 en le nommant Cheval de Troie de l’opposition au sein de la diaspora. Les autres communautés d'Ottawa n’étaient pas les bienvenues à cette rencontre, et en on comprendra les raisons.
- Pourquoi le seul natif du groupe trahirait son pays et saboterait les aspirations du peuple ?
- Partage-t-il cet agenda clanique du pouvoir ?
- Ou se sert-il de ses opportunistes pour reprendre son monopole des contrats juteux, l’enrichissement à outrance tout en étant en vacances 10 mois sur 12 ?
Cette alliance qui ne dit pas son nom ni sa raison d’être, ironiquement financée par les millionnaires produits par l’actuel régime, se veut être animée par un rabatteur de foule en la personne du prêcheur, seul sur les 4 ayant un crédit populaire de par sa notoriété sur le plan religieux et seul à pouvoir hisser le dauphin du groupe (le Cheval de Troie) à la succession d’IOG en manipulant le peuple par son talent du prêche.
Ce dernier, se trouve une conscience après 20 ans d’hibernations. Un paternalisme infantilisant s’autoproclamant ange gardien des Braves. Le style de discours politiques tenu par cet homme durant cette élection législative, décrivent l’état d’esprit de l’homme et ses valeurs :
- « Si je suis votre Cheick votez, USN (….) » -- Se prend quasiment pour un Prophète !!!
- « Les artistes Neima Djama et Awaleh Asri que vous aimez, les intellectuels, les guides religieux, sont tous avec nous, Votez USN (….) »
- « Votez USN car moi je suis là pour dire la vérité à ceux-là, s’ils ne font pas leur travail » -- Un vrai Robin des Bois !!!
- Les assassinats politiques du régime, la torture et les arrestations arbitraires de ses concitoyens pour délits d’opinion,
- La prostitution et la pédophilie galopantes dont les prédateurs assis à l’arrière d’un taxi, vont de nos jours ramasser leurs proies jusqu’à dans les quartiers les plus défavorisés, aux yeux et aux sus de tous,
- La détresse d’une jeunesse brisée avec comme seul débouché, la vie nocturne des bars, les boites de nuit, la consommation et la vente d’alcool jusqu’à dans nos quartiers ou dans certains cas ces locaux côtoient les mosquées. Les disciples de ces lieux de culte, font le tour de ces quartiers à tous les jours en général après la prière de l’après-midi, rendent comptes de leurs tournées aux responsables des mosquées, connaissent mieux que quiconque le contexte social et la misère dans ces cités, mais rien n’est fait pour endiguer ce fléau.
- Le brigandage du pays à tous les niveaux, le détournement de l’aide alimentaire, le favoritisme, le clientélisme, le monopole d’un pan du commerce local à certaines familles…etc
- Lorsqu’on est leadeur religieux on a la responsabilité morale de dénoncer toutes ces dérives, hiberner pendant 20 ans pour jouer à la sainte offusquée lorsque les coupables sont déjà sur le départ, ne doit pas tromper notre vigilance.
- Lorsqu’on aime tant citer le Prophète (ASW) tout en enseignant ses conseils et traditions ; comment peut-on fermer les yeux sur tout ce qu’il a combattu ?
Il est de notre devoir de porter tout jugement sur cet éveil tardif à la politique, basé sur des faits vérifiables et les véritables intentions. De ces propos et son parcours, jaillira la lumière, exposant cette manipulation de la détresse du peuple au profit d’un petit groupe dont le seul souci est : Maintenir dans la continuité, la nature rétrograde de la rétention tribale du pouvoir.
Une aventure selon notre lecture vouée à l’échec, soit à la déstabilisation du pays et la région dans son ensemble.
Aux termes des agitations actuelles, la machine déroulera son rouleau compresseur et sa stratégie.
Les mosquées transformées en agora politique assisté par d’autres comme ce vendredi à la mosquée Al Houda du cheikh Guirreh à Balbala, le prêcheur Bashir trimbalera le dauphin d’une mosquée à l’autre. Le lavage de cerveaux étalera le combat imaginaire du CHE djiboutien, tentera de convaincre combien il mérite la maison blanche, au nom de cette illusion de paix qu’apparemment, seul les naturalisés semblent en mesure de garantir aux pauvres indigènes incultes de Djibouti.
Grâce à nos militants engagés, nous serons tous à ces rendez-vous et documenterons, preuves à l’appui, cet art du religieux au service du sectarisme tribal.
Dans le seul but de détourner encore une fois la population des vrais enjeux, on se sert aujourd’hui de Dieu, du Prophète, de l’Islam, le Coran et les Hadiths, à travers de prêcheurs éveillés bien tardivement aux écrits et préceptes de cette religion.
Certes il n’est jamais trop tard pour faire le bien sans pour autant associer les vessies aux lanternes. La politique active étant ce qu’elle est, du cynisme par excellence, et la foi, voix de la sagesse divine, sa vérité et sa justice entre les hommes, une République se doit d’être bâtie plus sur les mêmes concepts de la Turquie moderne du grand visionnaire Mustafa Kemal Ataturk, ou la religion et la politique s’acquittent de leurs devoirs respectifs dans le respect du citoyen.
Nous appelons tous nos leadeurs religieux dont notre frère et ami le Cheick Abdourahman God, un patriote et intellectuel que nous tenons en haute estime, à éviter ce piège béant des raccourcis et amalgames entre l’administration de l’État et les relations spirituelles qui n’ont jamais fait bon ménage ailleurs, en prenant acte et la mesure de ces discours et implications de nos guides religieux sur le théâtre politique.
D’autres part, si le culte de la personnalité et le soutien aveugle aux intérêts tribaux pouvaient faire avancer une société dans son ensemble, ratio population et potentiels inexploités pris en comptes, Djibouti serait mieux lotie qu’au dernier rang actuel de l’Indice de développement humain du continent. Seulement voilà, tout ce que Gouled et IOG nous prouvèrent, est la perversité de ce mode de gouvernance sur quota tribal sans critères de compétences et les dangers auxquels à court et moyen termes, il expose la concorde civile.
À chaque élection, l’actuel parrain du régime comme son oncle, a pris soin d’intégrer au régime quelques membres de chaque communauté, certes triés sur le volet selon le profil de l’emploi en vigueur depuis l’indépendance, mais sans jamais influencer le sort de cette majorité silencieuse, ni démontrèrent un quelconque engagement à défendre, comme l’exige toute fonction de la représentativité, les intérêts de leurs communautés, leur région, villes, villages ou quartiers.
Ceux qui s’obstinent donc, à nous maintenir dans un tel chaos, sont plus dangereux que celui en fin de règne.
Quel que soit l’agenda caché de nos frères dans l’Islam, celui du PRIDE est clair et sans ambigüité : Tout est négociable, sauf les deux conditions préalables à tout progrès selon notre vision.
- La première étant une période de transition politique avec un gouvernement d’union national, limité dans le temps et les objectifs, afin de réformer l’État, sans embastiller le peuple dans la logique rabaissante du choix illusoire « d’un sauveur garant d’une égalité de chances » selon l’USN, ou tout autre menu d’aliéné.
- La deuxième est conséquente à la première ; si une majorité penchait malgré tout, contre toute logique et leurs propres exigences de ces 10 dernières années, à prioriser la succession d’un homme, aux réformes démocratiques indispensables, dans ce cas ; il/elle devra être un/une natif(ive) djiboutien(ne) qui fasse consensus entre toutes les parties de la transition. Après 36ans de naturalisés à cette fonction et le chaos qu’ils nous ont servi, l’exigence est minimale. Et si l’opposition optait pour cette transition présidentielle, sur quelle constitution serait-elle basée ? - Celle en vigueur limite l’exercice au TITRE III - Article 28 et 29 de la Constitution à l'indisponibilité temporaire du Président et la seule vacance du Pouvoir assurée par le/la Président(e) de la Cour Suprême.
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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