RÉFLEXION OUVERTE AU PEUPLE DE DJIBOUTI

Chers(res) compatriotes,

Je vous salut d'abord, tous et toutes au nom du PRIDE (Parti Républicains pour l'Innovation Démocratique et l'Innovation) et vous adresse nos meilleurs vœux pour le nouvel an musulman. Accueillant l'an 1432 comme l'année du virage humain, des libertés, la justice et l'amour entre les peuples.
La deuxième raison qui me vaut cet échange et non des moindres est la suivante :

1. Faire le point avec nos frères et sœurs, sur la situation et l'avenir politique de notre mère patrie dans l'intérêt suprême de la Nation. Il est temps qu'on s'implique tous, comme citoyens(nes), afin de prendre la barre de ce navire en perdition, des mains du TYRAN IOG et ceux ce qualifiant d’opposants mais qui en 33 ans n'ont fais qu'aider ce régime consciemment ou par incompétence, on laissera l'histoire démêler tout ça, je nomme les Guedi Hared, Aden robleh, Jean Marie, Mohamed Kadamey, Ahmed Youssouf, Daher Ahmed Farah, pour ne citer que ceux-là car ils sont tous de la même graine du défaitisme. Loin de moi l'intention de dénigrer des compatriotes, mais un malheureux constat débouchant à cette réalité Djiboutienne, à laquelle on fait face aujourd'hui. Le DESPOTE IOG est certes le premier responsable de ce KO mais ils sont tous, tout autant responsables pour l'avoir laissé agir à sa guise comme partis d'oppositions, s'étant auto-proclamé représentant du peuple sans consultation aucune, ils ne peuvent aujourd'hui fuir leurs responsabilités devant ce drame ni représenter une quelconque alternative fiable, d’où le marasme et la stagnation actuels qui nous laissent penser que la seule volonté d''IOG va encore une fois, avoir le dessus, si ON LES LAISSE FAIRE.
2. Et ensuite, vous faire part de nos réflexions et suggestions sur les choix devant nous.

1.  LA DICTATURE À DJIBOUTI.

Pour qu'on soit sur la même longueur d'onde et avoir une réflexion commune, vu que certains ne considèrent pas le régime à Djibouti comme une dictature, faisant le point sur ce qu'est une dictature :

• La dictature désigne un régime politique dans lequel un homme ou un groupe d'hommes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu'aucune loi ou institution ne les limite. (D’après wikipédia).
• Je pense que celle de Montesquieu est plus en accord avec la notre : le despotisme ne connaît comme loi que la volonté du maître (ou Tyran), les principes de ce gouvernement est la crainte. (cf: De l'esprit et des lois p 42 et 43)
• Là où le pouvoir exécutif fait les lois, ou au moins dicte ses décisions au pouvoir législatif ; là où il prétend passer par dessus les juges pour dire ce que doit être la sanction pénale, il y a arbitraire et donc dictature.
• "Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution." Article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 régissant la France. Conclusion, On court derrière une constitution de 92 qui n’existe même pas !!!
• Un pouvoir totalitaire qui surveille constamment ses sujets, effaçant ainsi la séparation entre la vie privée et le domaine politique, ou tous les membres du Parti (ici l'UMP : le cheval de Troie d'IOG), sont constamment surveillés par la Police de la Pensée et chaque geste, mot ou regard analysé à travers d'un prisme optique, balayant les moindres lieux, sont les signes du despotisme.
• Quand le chef suprême du Parti unique, s'accapare de tous les superlatifs de L'EXCELLENCE QUI INITIE TOUS, représenté comme un icône, immortalisé, adulé, et placardé partout jusque dans les résidences et les bureaux dans le style d'un monarque, ceux-ci annoncent la fin de l'état, de la république, met un terme à la constitution du peuple supplanté par la prééminence du pouvoir absolue d'un homme et ses valets.
• La vitalité d’une démocratie se mesurant au sort réservé aux plus démunies de la société, on considère la dissolution du peuple en classes, tribus ou groupements d’intérêts mis en conflits les uns par rapport aux autres n'est que la quintessence de toute dictature qui pour régner administre la division et ceci signe la mort de toute démocratie.

Alors, juste par ces définitions de sources diverses DONT LES SYMPTÔMES SONT OMNIPRÉSENTS À DJIBOUTI, nous pouvons résumer les conditions d'une dictature, quand :

1. Un homme ou un groupe d'homme est au pouvoir, SANS contre pouvoir.
2. Et si un des principes de base de cet homme, ou de ce groupe d'hommes est de gouverner par la crainte et la division.

Dans ces conditions, la question que certains se posent est la suivante :

Pourquoi ces privations de libertés, ces divisions sur commande, cette mauvaise gouvernance, cette misère ambiante et ce marasme n’entraînent, aucune réaction de la part du peuple ?

Pour 3 raisons principales qui sont à des années lumières, de l'amour du pouvoir en place ou encore une quelconque satisfaction des conditions que le peuple endure depuis 33 ans :

1. C’est qu'une partie de ce peuple en l'occurrence une toute petite minorité d'usurpateurs, d'élites opportunistes et sans scrupules, en général composés d'expatriés, dépourvues de toute compétence de la chose publique et choisies sur le seul critère tribal, conscient que leur légitimité et leur avenir résident dans la longévité du despote à qui ils doivent tout, jusqu'à la vénération, font tout pour « endormi » la masse par la désinformation, misant sur la peur de l'incertitude et la potentialité de passer par l'exemple de la Somalie et de temps à autres en appliquant des mesures, tendant à satisfaire certaines nécessités de base dans le style du (« panem et circences » des romains), sans pour autant leur procurer une quelconque légitimité, à l'image du premier tyran grec Pisistrate.
2. Deuxième raison et non des moindres, la crainte du peuple de cette répression, dont la liste des victimes est longue et de cet arbitraire sans recours aucun administré à tout détracteur du régime. Ainsi, les POUR effrayés par cette colère montante de la masse et les CONTRES affligés par 33 ans de galères, se tiennent à carreaux, dans leur foi, prient le ciel pour les sortir de cette impasse.
3. Et enfin la dernière et source de tout ce malaise, une alternative qui peine à prendre forme et rallumer la mèche de l'espoir, d'une opposition sans crédibilité aucune, pour leur complaisance, ayant couché longtemps pour certains avec l'injustice et d'autres pour leur incapacité d'innover, des initiatives d'une indigence consternante, leur manque de convictions politiques, de leadership, du sens du consensus et du compromis dans un projet commun unificateur de la Nation contre l'ensemble vide de tout progrès de ce régime. ON REMARQUE À PEINE LEUR EXISTENCE QU'À LA LUEUR D'UNE ÉLECTION, AU GRÈS DES NOUVELLES OU ENCORE UNE COMMÉMORATION OU UNE CÉLÉBRATION.

Actuellement c'est le 18 décembre qui fait la une, tout le monde y passe, le MRD, l'ARD, l'ADD ....etc.
Un concours du plus beau communiqué à la quête d'un crédit politique sur le dos de la sensibilité d'une communauté meurtrie dans sa chaire depuis l'indépendance.

Ils font quoi le restant de l'année depuis 19 ans ?

Ont-ils eu la décence de déposer des requêtes devant les juridictions appropriées pour dénoncer les massacres d'Harhiba de 1991 & 2005 ?

Ont-ils eu l’intelligence de sensibiliser ou courtiser les politiques du pays d'accueil qui viennent frapper à leur porte pour solliciter leurs votes ?

La réponse est NON, pour toutes les raisons énumérées ci-haut et surtout parce que cette bande de génie n'a pas encore compris, MÊME APRÈS 33 ANS DE GALÈRES, qu'une coalition ou le terme de l'UNION FAIT LA FORCE est essentiel pour avancer des causes en politique.

2.  RÉFLEXIONS ET SUGGESTIONS DU PRIDE

Après 33 ans d'une médecine de l'absolue et l'arbitraire, le salut du PAYS DES BRAVES réside dans la démocratisation des institutions afin de nous projeter dans l'avenir avec des institutions solides et non d'hommes solides.

ET LA CONDITION "SINÉ QUA NON", POUR INITIER CE CHANGEMENT C'EST DE MONTRER LA PORTE AU DESPOTE, À LA PROCHAINE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE, DANS LA PAIX ET LA SÉRÉNITÉ, POUR AUTANT QUE CETTE OPPOSITION JUGE CETTE UNION IMPÉRATIF POUR AINSI COMPENSER SUR LEURS FAIBLESSES, AVEC :

1. UNE CANDIDATURE UNIQUE D'UNE DJIBOUTIENNE DE PRÉFÉRENCE DANS L'ESPRIT D'INNOVER OU UN DJIBOUTIEN, COMPÉTENT, INTÈGRE, NÉ À DJIBOUTI, N'AYANT AUCUNE ALLÉGEANCE AVEC UN PARTI OU UN AUTRE ET AINSI AU DESSUS DE LA PARTISANE-RIE POLITIQUE.
2. UNE FEUILLE DE ROUTE NÉGOCIÉE ENTRE TOUS LES PARTIS, CONTENANT ET DÉTAILLANT DANS LA FORME COMME DANS LE FOND ET LE TEMPS, TOUTES LES REFORMES CONSTITUTIONNELLES ET INSTITUTIONNELLES QUE LE/LA PROCHAIN(E) PRÉSIDENT(E), AURA À ENTREPRENDRE DANS LES 2 PREMIÈRES ANNÉES AVANT DE LANCER LES PREMIÈRES ÉLECTIONS LÉGISLATIFS LIBRES ET JUSTES.

CEUX DE NOS COMPATRIOTES QUI SOUTIENNENT CETTE INITIATIVE, ON LES INVITE TOUS À ÉCRIRE EXPLICITEMENT AUX DIRIGEANTS DES PARTIS POLITIQUES SUR LEUR FACEBOOK, COURRIEL, BLOG.....ETC

AFIN D'EXPRIMER LEURS CHOIX ET METTRE À L'ÉPREUVE LES CONVICTIONS DÉMOCRATIQUE DE CES LEADERS, DONT LA PRINCIPALE CONSISTE À RESPECTER LA VOLONTÉ DU PEUPLE.

""" Vu qu'ils vont recevoir cette réflexion sur leur page, j'invite tous les leaders de l'opposition à répondre sur cet événement Facebook en donnant l'adresse courriel de leur choix aux Djiboutiens(nes) désirant s'exprimer sur cette réflexion. """

Décidons tous ensemble de l'avenir de notre pays, avant qu'un autre petit groupe d'intérêts nous impose ENCORE ses choix.
Dans ce dernier cas, nous aurons qu'à blâmer notre SILENCE et notre manque d'initiative à dicter notre volonté au politique, afin de vivre pleinement sous notre devise : UNITÉ - ÉGALITÉ - PAIX.

Bourhan M. Ali (Alias Abou Amin)
Secrétaire Général du PRIDE : PARTI RÉPUBLICAIN pour L'INNOVATION DÉMOCRATIQUE et L'ÉCOLOGIE
Ottawa - ON - Canada
http://www.facebook.com/PRIDE.DJIBOUTI