«J'AI UNE TACHE Â ACHEVER» dixit IOG : En 2010, j'analysais ce thème de campagne du 3ème mandat d'IOG, comme celui qui instituerait Djibouti telle la 10ème région de l'Éthiopie. Voilà 6 mois je complétais cette analyse par des faits dont, «l'accès aux services essentiels».
L'approche d'une politique nationale visant à assujettir les droits humains indispensables au développement économique et social d'un peuple à un autre, sans consultation de l'un et l'autre, est ma foi, un crime de haute trahison. Une extrême déloyauté à l'égard du pays, de ses institutions, sa constitution et sa population. C’est ce que, étape par étape, les dirigeants de Djibouti ont accompli depuis 77, abrogeant de facto la souveraineté de ce pays.
37ans d'immobilisme et absence totale de politique nationale, de lutte contre la pauvreté et de développement durable de ce pays, mais :
- Vous diront qu’ils ont agrandi l’ancien port et construit un autre à cout de 100ènes de millions US qu’il reviendra aux djiboutiens de payer, les 50 à 70ans à venir. Jamais ne présenteront les statistiques et les chiffres démontrant à qui profitent exclusivement ces 2 ports, sans retombés significatifs à l’État et la population de Djibouti. Moins d’un million d’habitant dont plus de 50% vivent sous le seuil de la pauvreté, desservant près de 94 millions et un pays avec une croissance à 2 chiffres depuis 10ans. N’importe quel économiste consciencieux, notera l’incongruité de cette situation.
- S’appliqueront à nous distraire en disculpant les 1ers responsables de ce désastre, attribuant le manque d’eau potable au seul dessèchement de la nappe phréatique tout en dissimulant l’existence d’une autre sous la plaine de Hanleh (Dikhil). Omettant volontairement de souligner qu’il ne peut y avoir d’eau ni de développement, qu'il soit économique, social ou environnemental, sans accès à l'énergie ; préalable à l'accès à l'eau potable. Problème de taille que les patriotes éthiopiens ont résolu.