L’ancienne ministre a dû avoir l’autorisation de l’écrivain et philosophe français juif, Bernard Henri Lévy pour se rendre à Benghazi. Ce dernier est devenu « le chef des insurgés ». « Il est au courant de tout et coordonne toutes les actions », a tenu à souligner notre ministre, s’interrogeant sur le rôle de ce personnage dans le conflit libyen.
""Les forces de l’Otan tuent les civils, les enfants, les femmes, des simples citoyens et tirent sur tout ce qui bouge. Nous avons vu des images horribles, même les hôpitaux n’ont pas échappé à cette alliance militaire. Il faut que l’ONU suspende d’urgence la résolution d’intervention des forces militaires en Libye. C’est un massacre des populations. Ce que j’ai vu en Libye est impardonnable."" ""Il y a plus de drapeaux français que libyens"", témoigne-t-elle offusquée et indignée. ""C’est le chaos total"", ajoute-t-elle, signalant que le guide de la Révolution libyenne a le mérite d’avoir distribué la richesse à son peuple, mais n’en a pas fait autant pour l’armer politiquement contre l’Occident.
Le Conseil national de transition se compose de ressortissants étrangers qui n’ont rien à voir avec la Libye, le reste des membres du CNT sont des personnages opportunistes, comme l’ancien ministre de la justice de Kadhafi, Mustapha Abdujalil Al Bayda, aujourd’hui président du Conseil.
A cela, il faut ajouter les monarchistes traditionalistes Senoussi, qui veulent prendre leur revanche sur la révolution verte en utilisant les Libyens. Tous les réseaux de renseignements sont présents en Libye, surtout à Benghazi, les services du Mossad, de la DGSE et britanniques. Le pays est infesté d’agents secrets qui utilisent et ont recours à toutes les nouvelles technologies de propagande de guerre et médiatiques.
L’armée libyenne fait face à de puissants militaires venus d’Israël et aux puissances occidentales. L’ancienne ministre algérienne promet d’animer une conférence de presse à Alger pour révéler les secrets de cette guerre déclarée au peuple libyen et de revenir sur les circonstances de son voyage dans ce pays frère qui a duré plus d’un mois, où elle a passé des nuits blanches par crainte d’être arrêtée par les services de renseignements israéliens ou européens. Notons que la mission a été menée sous la bannière du Centre Français de Recherche Sur le Renseignement (CF2R) ce qui a permis à l’Algérienne de passer inaperçue et d’éviter des embêtements aux frontières.
http://www.lapressegalactique.com/2011/06/le-conflit-libyen-est-monte-de-toutes.html
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