La fin d’un régime d’exception est une fin définitive procédant d’échecs et, par excès de confiance l'imposteur n'est aujourd’hui qu'un spectre qui pavane dans les méandres des ruines que lui et son oncle Gouled ont semé par négligence criminelle.
Il profite aujourd’hui comme à ses débuts de délateur en chef du colon, d’un autre enjeu géopolitique, cette fois-ci dans un contexte international d’un bras de fer entre les puissances de ce monde dans cette région, dépassant de loin sa compréhension et les besoins criants de la population de Djibouti.
UN BREF TABLEAU DE CES 34 ANS D’INDÉPENDANCE
La 1ère République née en 1977 n’est plus qu’un bateau à la dérive, trainant dans son sillage, un pays en total délabrement, un chômage endémique, une famine cyclique, un peuple sous perfusion de l’aide internationale et l'ombre chancelante d’une sélection d’eunuques et valets triés sur le volet, qui en temps records passèrent de berger, chauffeur de minibus, gardien de magasin, animateur du parti unique à ; ministres, députés, directeurs, ou quasiment millionnaires et propriétaires immobiliers.
Ayant trop baigné dans l’illicite, la fraude, la corruption, le clientélisme tribal et habitués à la gratuité des logements, des grosses 4x4, l’électricité, l’eau, les salaires au lit, les contrats juteux, aux grosses indemnités de voyages, la 1ère classe et les vacances au frais de l’État…refusent tout naturellement le changement et l'abandon de ces normes devenu tradition.
Faits indéniables pour ceux à la recherche d’une certaine équité et la justice sociale à Djibouti : Notre indépendance a été prise en otage par la boulimie du pouvoir profitant à l'enrichissement des naturalisés acheminés à Djibouti après les années 77, dans le seul but de perpétuer ces régimes.