"" La liberté n'est jamais accordée de bon gré par l’oppresseur ; elle doit être exigée par l'opprimé. "" -- M. L.King
La fin d’un régime d’exception est une fin définitive procédant d’échecs et, par excès de confiance l'imposteur n'est aujourd’hui qu'un spectre qui pavane dans les méandres des ruines que lui et son oncle Gouled ont semé par négligence criminelle.
Il profite aujourd’hui comme à ses débuts de délateur en chef du colon, d’un autre enjeu géopolitique, cette fois-ci dans un contexte international d’un bras de fer entre les puissances de ce monde dans cette région, dépassant de loin sa compréhension et les besoins criants de la population de Djibouti.
UN BREF TABLEAU DE CES 34 ANS D’INDÉPENDANCE
La 1ère République née en 1977 n’est plus qu’un bateau à la dérive, trainant dans son sillage, un pays en total délabrement, un chômage endémique, une famine cyclique, un peuple sous perfusion de l’aide internationale et l'ombre chancelante d’une sélection d’eunuques et valets triés sur le volet, qui en temps records passèrent de berger, chauffeur de minibus, gardien de magasin, animateur du parti unique à ; ministres, députés, directeurs, ou quasiment millionnaires et propriétaires immobiliers.
Ayant trop baigné dans l’illicite, la fraude, la corruption, le clientélisme tribal et habitués à la gratuité des logements, des grosses 4x4, l’électricité, l’eau, les salaires au lit, les contrats juteux, aux grosses indemnités de voyages, la 1ère classe et les vacances au frais de l’État…refusent tout naturellement le changement et l'abandon de ces normes devenu tradition.
Faits indéniables pour ceux à la recherche d’une certaine équité et la justice sociale à Djibouti : Notre indépendance a été prise en otage par la boulimie du pouvoir profitant à l'enrichissement des naturalisés acheminés à Djibouti après les années 77, dans le seul but de perpétuer ces régimes.
Ils ont ruiné le pays, dévalisé les caisses et endetté le pays pour des générations, ont systématiquement détourné l'aide internationale, investi hors Djibouti des fortunes en résidences de luxes, hôtels, entreprises, ventes et locations de biens de l'État, achetant dans leur pays d’origine des terres arables exploitées dans le commerce des fleurs, quand 70 % des natifs Djiboutiens subissent la famine actuelle dû à l'absence totale d’une gestion responsable.
Un camouflage démocratique sous la direction d'une meute d'expatriés, la nouvelle confrérie des frères de lumières d’un passé n’inspirant point l’envie et d’une biographie digne des Dalton : vol en col blanc, association de malfaiteurs doublée d’un récidivisme notoire, création de bandes armées sur le seul critère tribal, usant comme arme de guerre l’avilissement par le viol d’une partie de la population estimée réfractaire, l’épuration ethnique, l’usurpation de nationalité, les fraudes électorales, vente d’illusions, bref la crème des crèmes.
L’OPPOSITION POLITIQUE ET SES MALAISES
Inexistante serait le terme le plus approprié, par manque de vision et de courage politique, préférant le silence et les gants blancs, l’hypocrisie des coalitions de façade et la fuite en avant, à la franchise et l’engagement des défis par les acteurs. Certains à la recherche de la gloire, obnubilés par les titres et la partisannerie tribale. Si la volonté du changement de notre peuple se résumait le moindrement au concept de l’opportunisme politique qu'anime DAF du MRD pour ne citer que celui-ci, c'est à dire une simple opération coloniale de relève du pouvoir entre cousins dans la continuité de l'idéologie tribale, Djibouti sera sans équivoque raillé de la carte des Nations par les forces en présence et réduite officiellement en un campement militaire de Saigon, chose qu'elle est pratiquement déjà sur le terrain.
Ainsi, bousculer la hiérarchie à la chefferie d'un parti au nom de l'hérédité comme notre ami DAF, s'approprier le titre de représentant politique, porter un sigle sans structures ni substances durant 20 ans, montrer sa tronche de temps à autres pour repasser le même refrain dicté en coulisse par les marionnettistes, se cacher derrière le CV du Président du LDDH ou user de l'anonymat pour calomnier des compatriotes, ne prédestinent aucun opposant politique à une crédibilité ni à revendiquer un quelconque titre ou pouvoir à la fonction suprême d’un État.
Un être d’esprit et d’idées doit être digne et non hériter du respect et la confiance afin de persuader et non d’égarer. Un travail de longue haleine s'impose, à plein temps et non à temps partiel, une vocation et non un loisir, un patriotisme par conviction et non par opportunisme.
Et ceux qui portent ce pays dans le cœur, qui considèrent Djibouti comme leur mère patrie, le berceau de leur enfance et non une maison de passage ou une escale à documents de voyages, se doivent de se mettre débout pour préparer l'après IOG, LÀ DÈS MAINTENANT et non en attendant passivement la prochaine élection qui ne sera guère plus transparente que les précédentes.
LES OBJECTIFS DU PRIDE
Djibouti se doit de rejeter d’être éternellement gouverné par des arrivistes au cœur ingrat.
Il nous faut préparer une plateforme commune pour la future 2ème République en déroulant un véritable agenda de réformes politiques, constitutionnelle, institutionnelles, administratives, judiciaires, économiques et sécuritaires. Un pays au service du bien être de toute sa population et non un système répressif au profit d’une élite.
Une nouvelle orientation de la fonction militaire, du devoir civique et une culture de la responsabilité patriotique. Rassurer notre peuple et bâtir l'union autour, non pas d'une ethnie, d'une tribu ou d'un seul homme, des facteurs contre productifs et préjudiciables en tout point de vue au bien être d’une Nation, mais d'un projet de société ou tous et chacun se sentiront comme faisant parti de la même chaine.
Nous pensons et sommes profondément convaincus que c’est de la contradiction qu’on s’enrichit de l’autre et non la complaisance. L'heure est venue de passer à la deuxième étape de cette indépendance, une 2ème République, d'un régime présidentiel d'obscurantistes et de valets, du culte de la personnalité et le cumul des pouvoirs, à un vrai régime parlementaire d'idées et d'élus qui devront rendre des comptes aux peuples et à leurs institutions et non à un individu.
Le patriotisme et la méritocratie à la place du banditisme et la médiocratie.
Un système politique où la séparation des pouvoirs ne sera plus une chimère, ou le Président de la République incarnera certes l’autorité de l’État mais devra cohabiter avec un Premier Ministre et un gouvernement d'élus servant le peuple en toute transparence.
Des citoyens et citoyennes œuvrant à :
CONCLUSION
Chers compatriotes Djiboutien, il est plus facile de mentir que de dire la vérité, plus facile de trahir que de rester fidèle, très facile de détruire que de construire, plus facile de diviser que d'assembler, plus facile de fuir que de faire face et plus facile d'oublier que de s'engager.
Certains ont choisi l'appât du gain et la facilité alors que d'autres ont compris que la paix, le bonheur, la prospérité, la confiance et le respect se mérite dans la difficulté. Il revient donc à nous aujourd'hui, à la génération post indépendance de sortir du laisser-aller et de nous engager afin de bâtir la société de demain, le pays dans lequel nos enfants de la diaspora se sentiront un jour chez eux ou seront fières de s'y ressourcer à leur guise.
"" Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l'accomplir ou la trahir "" -- Frantz Fanon
Lorsqu’on est au fond du puits, on ne peut descendre plus bas à part remonter à la lumière, c'est une invitation de vos paires du PRIDE pour un "Contrat social entre Djiboutiens(nes)" qui devra s’opérer dans une dynamique de changement radical. Changement dans la vision du développement et du modèle économique, changement du comportement politique, changement des rôles de chaque corps social, du citoyen et la citoyenne ; bref, il faut que nous enclenchions la Révolution Permanente et lui donner des racines pérennes.
Aimer et se dévouer à sa mère n'est pas un tare, vouloir le bien être et améliorer le sort de ses enfants n'est ni de l'extrémisme et encore moins du nationalisme aveugle surtout devant ce constat et cette réalité qui est la nôtre.
Les fonctions de président, ministre, député, directeur existent aussi bien en Éthiopie qu'en Somalie, ou en Érythrée, pourquoi Djibouti serait-elle la seule obligée d'honorer les déplacés de la région au détriment des natifs de ce pays ???
On pari que c’est une question, tout(e) Djiboutien(ne) défavorisé(e), victime de ce système pervers se pose et Dieu sait qu'ils sont nombreux pour ne pas dire de loin majoritaire, mais à laquelle ils n'auront jamais une réponse en restant passif.
Le drame Djiboutien est incomparable, notre souhait est de rétablir la normalité du concept appliqué dans 97% des pays membres des Nations-Unis : La fonction suprême d’un pays revient toujours à un natif, dans le cas contraire c’est le fiasco auquel on fait face aujourd’hui.
On a de leçons à recevoir de personne, chaque pays est régit par les lois et les principes de base que se donnent ses citoyens. Ne laissez aucun arriviste ou professionnel de la division vous culpabilisez avec des notions sur les traditions ou vous faire la morale sur la stabilité ou l’équilibre communautaire, tant et aussi longtemps qu’ils nous auront pas démontré la même sagesse et la même tolérance en acceptant d’avoir chez eux, un natif de Djibouti à la Présidence de l’Éthiopie, de la Somalie ou de l’Érythrée durant 39 ans.
Aussi sure que les détracteurs de ce concept universel seront nombreux, ils ne représentent qu’une infime minorité au service de leurs intérêts comme ils l’ont été durant ces 4 dernières décennies. Le pays, la République et la majorité du peuple en souffre toujours, c'est une bombe à désamorcer avant qu'elle nous saute au visage.
Un despotisme en tout point similaire et une opposition désorganisée, tribale, divisée et sans vision comme la nôtre on sait ou, cette combinaison explosive a mené la Somalie !!!
Le changement souhaité et le salut ne viendront que de l’éveil, la sagesse et l'union des Braves, à défaut de quoi, nous resterons des éternels exilés dans la diaspora et des moutons à qui on doit chercher un berger président dans les pays riverains à chaque fois que l’ange de la mort viendra enlever le dernier.
"" On peut tout avoir : à manger, à boire, de quoi se vêtir, un toit où se loger ; si on n'a pas la liberté, si on n'a pas la fierté, si on n'est pas indépendant, cela n'a ni goût, ni valeur "" -- Commandant Massoud
Que ceux qui approuvent par conviction ces principes des plus élémentaires nous rejoignent pour former une majorité d’hommes et de femmes intègres qui influencera et guidera l’ensemble de nos communautés vers le progrès et la justice.
L’Union fait la force et ceux épris de justice et l’équité sociale sont toujours du bon côté de l’histoire. Avec de la volonté et un coup de pouce du destin, ensemble, un jour nous vaincrons le despotisme, un lègue qu’on se doit tous, de laisser à nos enfants.
Cordialement,
=====================================================
Par le Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
PRIDE - Djibouti
– Le Secrétaire Général : Bourhan M. Ali
*************************************************************
L'expérience de Khor-Angar : Une usine de dessalement de l’eau de mer dans le village de pêcheurs de Khor Angar dans la région d'Obock, offerte à la République de Djibouti par l'Hôtel Kempenski. L'UNICEF a fourni les coûts d'exploitation pour les six premiers mois jusqu'à la fin Septembre 2010. En urgent besoin de réhabilitation afin d’accroître le débit d’eau et d’assurer une meilleure pérennité des installations, L'usine utilise l'osmose inverse ou RO, pour le processus de dessalement et fonctionne au diesel. Elle a une capacité opérationnelle de production de 400m3/jour, mais actuellement produit environ 100m3 par semaine et fonctionne deux fois par semaine. L’opérateur n’a reçu qu’une formation très limitée et reste mal équipé pour maintenir adéquatement la station. Le tuyau qui décharge les résidus de la station (déchet liquide à haute salinité) dans la mare d’évaporation à proximité est cassé et les eaux résiduelles sont à présent déchargées directement sur les terrains avoisinant sans aucun traitement particulier et avec des conséquences négatives sur l’environnement. Voici un exemple type de l’incompétence criminelle de ce régime, incapable de gérer, entretenir et assurer la maintenance d’un don de cette envergure et il nous dira qu’il fait tout contre la soif.
PRODERMO, PROMES-GDT et BAD-FAE
La fin d’un régime d’exception est une fin définitive procédant d’échecs et, par excès de confiance l'imposteur n'est aujourd’hui qu'un spectre qui pavane dans les méandres des ruines que lui et son oncle Gouled ont semé par négligence criminelle.Il profite aujourd’hui comme à ses débuts de délateur en chef du colon, d’un autre enjeu géopolitique, cette fois-ci dans un contexte international d’un bras de fer entre les puissances de ce monde dans cette région, dépassant de loin sa compréhension et les besoins criants de la population de Djibouti.
UN BREF TABLEAU DE CES 34 ANS D’INDÉPENDANCE
La 1ère République née en 1977 n’est plus qu’un bateau à la dérive, trainant dans son sillage, un pays en total délabrement, un chômage endémique, une famine cyclique, un peuple sous perfusion de l’aide internationale et l'ombre chancelante d’une sélection d’eunuques et valets triés sur le volet, qui en temps records passèrent de berger, chauffeur de minibus, gardien de magasin, animateur du parti unique à ; ministres, députés, directeurs, ou quasiment millionnaires et propriétaires immobiliers.
Ayant trop baigné dans l’illicite, la fraude, la corruption, le clientélisme tribal et habitués à la gratuité des logements, des grosses 4x4, l’électricité, l’eau, les salaires au lit, les contrats juteux, aux grosses indemnités de voyages, la 1ère classe et les vacances au frais de l’État…refusent tout naturellement le changement et l'abandon de ces normes devenu tradition.
Faits indéniables pour ceux à la recherche d’une certaine équité et la justice sociale à Djibouti : Notre indépendance a été prise en otage par la boulimie du pouvoir profitant à l'enrichissement des naturalisés acheminés à Djibouti après les années 77, dans le seul but de perpétuer ces régimes.
Ils ont ruiné le pays, dévalisé les caisses et endetté le pays pour des générations, ont systématiquement détourné l'aide internationale, investi hors Djibouti des fortunes en résidences de luxes, hôtels, entreprises, ventes et locations de biens de l'État, achetant dans leur pays d’origine des terres arables exploitées dans le commerce des fleurs, quand 70 % des natifs Djiboutiens subissent la famine actuelle dû à l'absence totale d’une gestion responsable.
Un camouflage démocratique sous la direction d'une meute d'expatriés, la nouvelle confrérie des frères de lumières d’un passé n’inspirant point l’envie et d’une biographie digne des Dalton : vol en col blanc, association de malfaiteurs doublée d’un récidivisme notoire, création de bandes armées sur le seul critère tribal, usant comme arme de guerre l’avilissement par le viol d’une partie de la population estimée réfractaire, l’épuration ethnique, l’usurpation de nationalité, les fraudes électorales, vente d’illusions, bref la crème des crèmes.
L’OPPOSITION POLITIQUE ET SES MALAISES
Inexistante serait le terme le plus approprié, par manque de vision et de courage politique, préférant le silence et les gants blancs, l’hypocrisie des coalitions de façade et la fuite en avant, à la franchise et l’engagement des défis par les acteurs. Certains à la recherche de la gloire, obnubilés par les titres et la partisannerie tribale. Si la volonté du changement de notre peuple se résumait le moindrement au concept de l’opportunisme politique qu'anime DAF du MRD pour ne citer que celui-ci, c'est à dire une simple opération coloniale de relève du pouvoir entre cousins dans la continuité de l'idéologie tribale, Djibouti sera sans équivoque raillé de la carte des Nations par les forces en présence et réduite officiellement en un campement militaire de Saigon, chose qu'elle est pratiquement déjà sur le terrain.
Ainsi, bousculer la hiérarchie à la chefferie d'un parti au nom de l'hérédité comme notre ami DAF, s'approprier le titre de représentant politique, porter un sigle sans structures ni substances durant 20 ans, montrer sa tronche de temps à autres pour repasser le même refrain dicté en coulisse par les marionnettistes, se cacher derrière le CV du Président du LDDH ou user de l'anonymat pour calomnier des compatriotes, ne prédestinent aucun opposant politique à une crédibilité ni à revendiquer un quelconque titre ou pouvoir à la fonction suprême d’un État.
Un être d’esprit et d’idées doit être digne et non hériter du respect et la confiance afin de persuader et non d’égarer. Un travail de longue haleine s'impose, à plein temps et non à temps partiel, une vocation et non un loisir, un patriotisme par conviction et non par opportunisme.
Et ceux qui portent ce pays dans le cœur, qui considèrent Djibouti comme leur mère patrie, le berceau de leur enfance et non une maison de passage ou une escale à documents de voyages, se doivent de se mettre débout pour préparer l'après IOG, LÀ DÈS MAINTENANT et non en attendant passivement la prochaine élection qui ne sera guère plus transparente que les précédentes.
LES OBJECTIFS DU PRIDE
Djibouti se doit de rejeter d’être éternellement gouverné par des arrivistes au cœur ingrat.
Il nous faut préparer une plateforme commune pour la future 2ème République en déroulant un véritable agenda de réformes politiques, constitutionnelle, institutionnelles, administratives, judiciaires, économiques et sécuritaires. Un pays au service du bien être de toute sa population et non un système répressif au profit d’une élite.
Une nouvelle orientation de la fonction militaire, du devoir civique et une culture de la responsabilité patriotique. Rassurer notre peuple et bâtir l'union autour, non pas d'une ethnie, d'une tribu ou d'un seul homme, des facteurs contre productifs et préjudiciables en tout point de vue au bien être d’une Nation, mais d'un projet de société ou tous et chacun se sentiront comme faisant parti de la même chaine.
Nous pensons et sommes profondément convaincus que c’est de la contradiction qu’on s’enrichit de l’autre et non la complaisance. L'heure est venue de passer à la deuxième étape de cette indépendance, une 2ème République, d'un régime présidentiel d'obscurantistes et de valets, du culte de la personnalité et le cumul des pouvoirs, à un vrai régime parlementaire d'idées et d'élus qui devront rendre des comptes aux peuples et à leurs institutions et non à un individu.
Le patriotisme et la méritocratie à la place du banditisme et la médiocratie.
Un système politique où la séparation des pouvoirs ne sera plus une chimère, ou le Président de la République incarnera certes l’autorité de l’État mais devra cohabiter avec un Premier Ministre et un gouvernement d'élus servant le peuple en toute transparence.
Des citoyens et citoyennes œuvrant à :
- La décentralisation juste et efficace des pouvoirs et le partage des richesses avec les régions,
- Dédiés aux chantiers du développement de proximité dans les villes, les villages et les localités aussi éloignés soient-ils dans ce petit 23 000 km2,
- La création, la relocalisation et la promotion de l’emploi dans les régions comme dans la capitale. L’emploi nécessite une création soutenue des besoins qui sont loin d’être en manque à Djibouti. Le budget de l’État à quadruplé en 12 ans, sans que ceci ne change un iota à la misère du peuple ni dans le paysage de la capitale en état de bidonville. Une rigueur et la criminalisation de la corruption et le détournement des fonds publics qui se comptent en Milliards, à elles seules devraient réduire de moitié le chômage et la misère, ratio population. Une avenue parmi d’autres car, les atouts de ce pays sont énormes malgré les mauvaises langues et nous sommes convaincus que la compétence au service de la bonne gouvernance dégagera Djibouti du gouffre dans lequel l’ont placé Gouled et IOG.
- Améliorer l'accessibilité, la qualité et le financement de la santé et l'éducation,
- L'élimination de la pauvreté et la précarité,
- Atteindre l'autosuffisance alimentaire avec une réelle politique agricole en hauteur sur les terres les plus fertiles, loin de la mer et le sel. L’exemple du désastre Gouled du PK20 pour ne citer que celui-ci, et les milliards détournés dans ce projet mort-né, sont les débâcles dont il faut tirer des leçons. Ceci créera aussi de l’emploi tout en investissant ailleurs les capitaux qui quittent actuellement le pays dans l’approvisionnement hors frontières en produit de la terre,
- Sans sources permanentes d’eau de surface, une consommation annuelle de 19 million de m3 d'eau provenant essentiellement des nappes phréatiques profondes avec plus de 70% de la population rurale et leurs troupeaux n'y ayant toujours pas accès ; les pressions démographiques et le développement futurs aggraveront la situation actuelle avec des besoins estimés aux alentours de 29 millions de m3 à l’horizon 2015. Il est impérative d’opter dès maintenant à la multiplication adéquate de l'expérience de Khor-Angar, promouvoir le financement des projets PRODERMO, PROMES-GDT et BAD-FAE, en améliorer la production, l’efficacité et la gestion, multiplier les zones géographiques de ces projets afin d'endiguer la soif sur tout le territoire et encourager l’agriculture,
- Solutionner le déficit en énergie du pays, obstacle à tout développement. Il est aujourd'hui injustifiable et aberrant pour un pays en quête d'un développement durable, que moins d'un foyer sur cinq soit raccordé au réseau de distribution d'électricité sans tenir compte bien sûr du taux de service effectif : dû aux longues périodes de délestage même après le raccordement au réseau Éthiopien. Un Crétin au pouvoir depuis 34 ans venant de violer la Constitution au nom "d'une tache à achever" et son inamovible cousin à la tête de cette société d'État depuis 30 ans font qu'aujourd'hui, sur une population de 900 000 habitants et 34 ans après ce fiasco d'indépendance, Djibouti ne compte qu'à peine 33 000 abonnés desservant moins de 188 000 personnes, 20 % de la population. Comme 1 + 1 font 2, l'addition est simple, 80% de nos compatriotes vivent à l’aube du moyen âge. Selon nos chiffres, il est douloureux et humiliant de constater que la situation, ne serait-ce que dans ce domaine, est pire qu'avant l'indépendance.
CONCLUSION
Chers compatriotes Djiboutien, il est plus facile de mentir que de dire la vérité, plus facile de trahir que de rester fidèle, très facile de détruire que de construire, plus facile de diviser que d'assembler, plus facile de fuir que de faire face et plus facile d'oublier que de s'engager.
Certains ont choisi l'appât du gain et la facilité alors que d'autres ont compris que la paix, le bonheur, la prospérité, la confiance et le respect se mérite dans la difficulté. Il revient donc à nous aujourd'hui, à la génération post indépendance de sortir du laisser-aller et de nous engager afin de bâtir la société de demain, le pays dans lequel nos enfants de la diaspora se sentiront un jour chez eux ou seront fières de s'y ressourcer à leur guise.
"" Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l'accomplir ou la trahir "" -- Frantz Fanon
Lorsqu’on est au fond du puits, on ne peut descendre plus bas à part remonter à la lumière, c'est une invitation de vos paires du PRIDE pour un "Contrat social entre Djiboutiens(nes)" qui devra s’opérer dans une dynamique de changement radical. Changement dans la vision du développement et du modèle économique, changement du comportement politique, changement des rôles de chaque corps social, du citoyen et la citoyenne ; bref, il faut que nous enclenchions la Révolution Permanente et lui donner des racines pérennes.
Aimer et se dévouer à sa mère n'est pas un tare, vouloir le bien être et améliorer le sort de ses enfants n'est ni de l'extrémisme et encore moins du nationalisme aveugle surtout devant ce constat et cette réalité qui est la nôtre.
Les fonctions de président, ministre, député, directeur existent aussi bien en Éthiopie qu'en Somalie, ou en Érythrée, pourquoi Djibouti serait-elle la seule obligée d'honorer les déplacés de la région au détriment des natifs de ce pays ???
On pari que c’est une question, tout(e) Djiboutien(ne) défavorisé(e), victime de ce système pervers se pose et Dieu sait qu'ils sont nombreux pour ne pas dire de loin majoritaire, mais à laquelle ils n'auront jamais une réponse en restant passif.
Le drame Djiboutien est incomparable, notre souhait est de rétablir la normalité du concept appliqué dans 97% des pays membres des Nations-Unis : La fonction suprême d’un pays revient toujours à un natif, dans le cas contraire c’est le fiasco auquel on fait face aujourd’hui.
On a de leçons à recevoir de personne, chaque pays est régit par les lois et les principes de base que se donnent ses citoyens. Ne laissez aucun arriviste ou professionnel de la division vous culpabilisez avec des notions sur les traditions ou vous faire la morale sur la stabilité ou l’équilibre communautaire, tant et aussi longtemps qu’ils nous auront pas démontré la même sagesse et la même tolérance en acceptant d’avoir chez eux, un natif de Djibouti à la Présidence de l’Éthiopie, de la Somalie ou de l’Érythrée durant 39 ans.
Aussi sure que les détracteurs de ce concept universel seront nombreux, ils ne représentent qu’une infime minorité au service de leurs intérêts comme ils l’ont été durant ces 4 dernières décennies. Le pays, la République et la majorité du peuple en souffre toujours, c'est une bombe à désamorcer avant qu'elle nous saute au visage.
Un despotisme en tout point similaire et une opposition désorganisée, tribale, divisée et sans vision comme la nôtre on sait ou, cette combinaison explosive a mené la Somalie !!!
Doit-on répéter l'histoire et faire les mêmes erreurs que nos voisins ???
Le changement souhaité et le salut ne viendront que de l’éveil, la sagesse et l'union des Braves, à défaut de quoi, nous resterons des éternels exilés dans la diaspora et des moutons à qui on doit chercher un berger président dans les pays riverains à chaque fois que l’ange de la mort viendra enlever le dernier.
"" On peut tout avoir : à manger, à boire, de quoi se vêtir, un toit où se loger ; si on n'a pas la liberté, si on n'a pas la fierté, si on n'est pas indépendant, cela n'a ni goût, ni valeur "" -- Commandant Massoud
Que ceux qui approuvent par conviction ces principes des plus élémentaires nous rejoignent pour former une majorité d’hommes et de femmes intègres qui influencera et guidera l’ensemble de nos communautés vers le progrès et la justice.
L’Union fait la force et ceux épris de justice et l’équité sociale sont toujours du bon côté de l’histoire. Avec de la volonté et un coup de pouce du destin, ensemble, un jour nous vaincrons le despotisme, un lègue qu’on se doit tous, de laisser à nos enfants.
Cordialement,
=====================================================
Par le Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
PRIDE - Djibouti
– Le Secrétaire Général : Bourhan M. Ali
*************************************************************
L'expérience de Khor-Angar : Une usine de dessalement de l’eau de mer dans le village de pêcheurs de Khor Angar dans la région d'Obock, offerte à la République de Djibouti par l'Hôtel Kempenski. L'UNICEF a fourni les coûts d'exploitation pour les six premiers mois jusqu'à la fin Septembre 2010. En urgent besoin de réhabilitation afin d’accroître le débit d’eau et d’assurer une meilleure pérennité des installations, L'usine utilise l'osmose inverse ou RO, pour le processus de dessalement et fonctionne au diesel. Elle a une capacité opérationnelle de production de 400m3/jour, mais actuellement produit environ 100m3 par semaine et fonctionne deux fois par semaine. L’opérateur n’a reçu qu’une formation très limitée et reste mal équipé pour maintenir adéquatement la station. Le tuyau qui décharge les résidus de la station (déchet liquide à haute salinité) dans la mare d’évaporation à proximité est cassé et les eaux résiduelles sont à présent déchargées directement sur les terrains avoisinant sans aucun traitement particulier et avec des conséquences négatives sur l’environnement. Voici un exemple type de l’incompétence criminelle de ce régime, incapable de gérer, entretenir et assurer la maintenance d’un don de cette envergure et il nous dira qu’il fait tout contre la soif.
PRODERMO, PROMES-GDT et BAD-FAE
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