Djibouti : Même pour un petit meeting à la mémoire de Nelson Mandela, le machin club privé USN n'a pu réunir qu'une 100ène de compatriotes dans la capitale.

Une indigence qui en dit long sur ces saboteurs de la réelle opposition politique.
Un grand bravo aux braves, un peuple dorénavant bien conscient des enjeux politiques, refusant de se faire rouler dans la farine une énième fois par les sosies d’IOG.

À peine mentionna-t-il quelques mots en début de discours sur Mandela, que le naturel revint au galop, l'agité clanique du machin USN au micro, tombe par routine dans le piège béant de la répression du régime en détournant la cause du meeting en slogan politique maison, invitant ainsi la police stationnée en retrait à intervenir et disperser la 100ène de participants. (VIDEO)

Ma question : La 30ène de policiers en arrière des partisans avec juste 2 véhicules 4X4, auraient-ils  risqué cette dispersion, si la foule était composée de 5 ou 10 000 participants ou plus comme lors des meetings des législatives de Février ?

- La réponse est bien sur non, c’est pourquoi le régime agit à sa guise depuis le 25 Fév 2013, sous le regard bienveillant de ses soutiens étrangers aussi bien informés que le régime à travers leur représentation diplomatiques et sécurités militaires à l’écoute de toutes nos communications, sur les guéguerres de tranchées entre les califes du club et leur isolement politique sur tout le territoire national.

Pour réunir le peuple sans qui aucun changement n’est possible, il faut que règne la confiance, des dispositions inexistantes aujourd’hui, entre une relève politique de patriotes unifiées et une population parfaitement informée du projet de société dont ils sont porteurs, ainsi que des hommes et femmes qui leur aspirent confiance et non des criminels et des clanistes déguisés en opposants le temps d’une coalition électorale, pour tromper encore une fois la vigilance de cette majorité pour le changement, qui n'ont que trop souffert de 37 ans de néocolonialisme de naturalisés à la solde de l’étranger.

Lorsqu’à la base un problème est mal formulé et qu’on occulte la correction, la résolution en reste toujours erronée et la solution à nos dépens truquée.

Tant que nous n’aurons pas changé nous-même, les tentatives mêmes les plus honnêtes et les meilleures pour reconstruire ce pays seront toutes vouées à l’échec. La preuve, 37ans après l'indépendance on en est toujours à la case départ.

C’est être carrément déconnecté de l’actualité de ce monde, que de prétendre imposer à un régime vieux de 37ans, une solution politique négociée ou il se passerait lui-même la corde au cou, ou par les urnes.

 Une évidence, en tout cas en ce qui concerne le PRIDE : IOG ne partira ou ne sera lâché par ses soutiens étrangers qu’avec un changement du rapport des forces avec une opposition politique unifiée et renforcée de visionnaires, porteuse d’un projet sociétal prometteur, rassurant non seulement les Braves, mais nos partenaires régionaux. Et en politique, la seule voie démocratique où puisse s’exercer la citoyenneté menant à un tel projet, reste : LA NÉGOCIATION ENTRE TOUTE LA RELÈVE, un exercice auquel se refuse à ce jour le machin club USN, alors qu’ils s’agitaient comme des poux, sans vergogne et sans aucune légitimité ou mandat, à vouloir négocier avec un tyran au nom de toute la relève politique, une distraction qui relève du sabotage de toute une Nation.

« Personne dans le monde, aucun peuple dans l’histoire n’a jamais obtenu sa liberté, en appelant au sens moral du peuple qui l’opprimait » -- Assata Shakur, activiste des droits civiques aux USA. Une vérité que refuse d’affronter les vendeuses d’illusions USN, qui comptent sur la France ou l'U.E misant contre leurs propres intérêts en exportant la démocratie à Djibouti. Un miracle qu’ils risquent d’attendre longtemps, d’autant plus qu’ils sont en train de détruire chez eux jusqu’au concept même de la souveraineté des Nations, vendu aux banquiers et les multinationales, les forces de polices remplacées par les Robocops de « l’Eurogendfor » et la « SEEBRIG » pour écraser toute révolte comme en Grèce, au Portugal ou en Espagne.

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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)