Aujourd’hui la dernière pièce en jeu, menace jusqu’à l’identité et le sentiment d’appartenance, de tous et chacun, à cet espace géographique. Ceux ignorant qu’on défigure à ce jour, les statues des pharaons avant de les exposer dans les musés, leur niant toute négritude, ne pouvons constater ou concevoir que nous puissions être les suivants, ont soit sacrifiés leur propre humanité et dignité, soit ont la mémoire courte ou sélective, manquant de se rappeler les 71ans ou, entourés de barbelés, ils furent étiquetés : « Côte Française de la Somalie » jusqu’à 1967. Dans les 2 cas, la bête immonde compte essentiellement sur notre conformisme singulier les laissant agir à leur guise ; l’histoire est là confirmant ce diagnostic.
Jamais nous ne retrouverons la sortie de ce labyrinthe, à la seule boussole de tout escroc, carriériste, minimaliste et nombriliste confondus, ne sachant conjuguer la politique qu’à la 1ère personne du singulier.
Ce n’est pas parce qu’on n’a pas les réponses à nos questions, qu’elles n’existent pas. Cette léthargie résulte principalement de l’abandon d’un coefficient directeur pourtant reconnu par tout historien et scribe de passage sur les terres des Braves, pour être à la base de nos cultures ancestrales et la cohésion sociale, à savoir ce fameux dialogue à la recherche du juste milieu, vers le seul et unique consensus à la base de tout rapport de forces par la composition de nos forces. La disparition de cette sagesse millénaire a fait de nous, ce que nous sommes : la caution des traitres et charlatans de la politique.
L’échéance de 2016 est à nos portes, personne ne semble concerné à date ; aucune activité organisationnelle pour relever ce défi, ni pourparlers.
- Devons-nous attendre, comme aux dernières législatives de 2013, l’avant-veille pour nous agiter comme des petits diables dans de l’eau bénite, pour ensuite s'abandonner sur les sites sociaux à la victimisation ?
- Une candidature de consensus et de vision politique Nationale serait-elle trop demander, ou ne serait-elle pas plus sage aux candidatures à l’emporte-pièce - du chacun pour soi et Dieu pour tous – ouvrant la voie à la division du vote et le doute au bénéfice du système ?
Décider de sortir de ce conformisme abject, nécessite d’abord et avant tout, l’abandon du « moi », substitué par le « nous », devenant acteurs de notre destiné à tous, revitalisant l’espoir et la retransmission de l’héritage auquel tenaient tant, nos ancêtres.
Fruits de méditations et observations des fléaux sociaux, plusieurs penseurs et artistes nous ont conseillé par toutes les subtilités du langage de leurs talents artistiques ; à part se tortiller au rythme, même avec le recul, ils semblent être jamais compris. (- 1 - 2 - 3 -)
Bourhan Bey (Abou Amin)
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