Le parti Uguta-Toosa partage apparemment le Constat de Doléances du Peuple Djiboutien, même si son Chef le Dr Coubba voit certains Djiboutien(nes) comme un obstacle à ses ambitions en calomniant notre action de renforcer cette opposition et en niant le constat de son propre parti établit à Reims pas plus tard qu’en juin 2009.
En voici un extrait mais avant, à titre d’informations, voyant qui est ce groupe dénommé UAD.
Elle est composé de trois partis d’opposition ou disant plus distinctement, par respect à l’esprit et aux devoirs de toute opposition Républicaine, trois groupes avec le seul souci d’accéder au pouvoir :
1. UDJ: de l'ancien Directeur de Cabinet repentit, du feu Hassan Gouled: Mr Ismaël Guedi Hared
2. ARD: de l'inventeur du qualificatif CAGABA, auteur de la division et la marginalisation des Afars, le feu Ahmed Dini: Mr Ahmed Youssouf Houmed
3. MRD: de l'héritier d'un ancien ministre à différents portefeuilles du feu Hassan Gouled, le défunt Mr Djama Élabé: Mr Daher Ahmed Farah
Comme nos lecteurs peuvent le constater sur tous les sujets de notre Blog, nos analyses et nos critiques suivent, comme ici-bas, les citations ou les propos entre guillemets des concernés.
‘‘Alors qu'elle incarne la force d'alternance, créée dans le but de porter la contradiction à la majorité, l'UAD, par ce silence prolongé, renforce et consolide le pouvoir du président de la république. Il y a un aveu d'impuissance dans cette léthargie.
L'UAD a opté pour la lutte pacifique. C'est bien et c'est noble. Mais elle ne dispose pas d'un journal d'information et de combat. L'UAD prétend incarner le changement, mais elle est dirigée par les anciens caciques du parti unique. Elle défend un programme commun de certains partis d'opposition, mais ses membres semblent la bouder. Notre parti déplore la faiblesse de l'UAD. Elle manque foncièrement de "personnalité", de visage, de figure politique, pour se frayer un chemin sur la scène nationale.
Avec la question du 3ème mandat, l'opposition djiboutienne a une opportunité en or pour mobiliser un électorat mécontent, avide du changement. Il ne s'agira pas de solliciter le suffrage de ces gens. Il ne s'agira de se préparer aux élections présidentielles à venir. Du moins, dans la première phase, notre présence active doit se traduire sur le terrain politique. Autrement dit, c'est dans la rue, par notre capacité d'organiser des manifestations populaires, qu'on doit s'imposer. En mettant en avant des thèmes concrets qui ont la faveur de la population. Le partage du travail, l'accès à une meilleure éducation, le retour au service public gratuit dans les hôpitaux, la redistribution des richesses entre capitale et régions, sont des thèmes mobilisateurs.’’
Alors, comme vous avez pu le constater, il est inutile de s’éterniser sur ce beau coup de pinceau de notre cher ami le Dr Coubba, sauf peut être sur un point et combien édifiant de la volonté de ce dernier de faire le ménage à l’horizon et ses convictions politiques. Il n’a certainement rien à envier aux talents de manipulateur du maître IOG d’une part et de la méprise de la consultation démocratique et l’intelligence des Djiboutiens :
1. Tout en faisant l’éloge des intentions de l’UAD, Mr Coubba les qualifie d’une coalition : du ‘‘Silence’’, d’ ‘‘Impuissant’’, de ‘‘Léthargique’’, ‘‘renforce et consolide le pouvoir’’, ‘‘ne dispose pas d’un journal d’information et de combat’’, ‘‘dirigée par les anciens caciques du parti unique’’, ‘‘ses membres semblent la bouder’’, et enfin il dit à ces anciens caciques du parti unique, dans un sous entendu explicite qu’il représente l’homme de la situation ‘‘Notre parti déplore la faiblesse de l'UAD. Elle manque foncièrement de "personnalité", de visage, de figure politique, pour se frayer un chemin sur la scène nationale.’’ Ces déclarations ayant été écrites en Juin 2009 et l’UAD ayant fait la sourde oreille aux prétentions de notre ami Coubba, il a choisit dernièrement de rentrer par la porte arrière de cette coalition à travers L’ARD dans sa quête de légitimité et se faire légaliser.
2. Mais le plus insultant selon notre Collectif comme pour tout Djiboutien, dans le deuxième paragraphe ci-haut, c’est l’argumentation de Mr Coubba sur l’inutilité de convoiter le suffrage de ce qu’il appel LES GENS : ‘‘Il ne s'agira pas de solliciter le suffrage de ces gens’’ mais plutôt ‘‘de se préparer aux élections présidentielles à venir’’ en profitant dit-il de cette ‘‘opportunité en or pour mobiliser un électorat mécontent, avide du changement’’ juste en jouant avec les cordes sensibles de CES GENS avec ‘‘des thèmes mobilisateurs’’
Un débat se faisant dans les deux sens, notre ami DAF, lui n’a jamais daigné prendre la peine de clarifier ses positions. Peut être pense t-il aussi qu’il est au dessus de la mêlé excepté ces partisans et qu’il est inutile comme démocrate de débattre avec le peuple qu’il s’est autoproclamé représenter. Ou encore avons-nous vu juste dans l’analyse de son discours d’Ottawa et son entrevue du nouvel an, par le fait qu’il n’exposait aucunement la fibre, l’aptitude et l’inspiration d’un leader de la nation avec une vision et un projet motivateur, à part qu’il préconise au peuple de se libérer eux mêmes pour permettre à l’opposition de prendre le pouvoir: ‘’il appartient à l’opposition et au peuple djiboutien de créer le rapport de force nécessaire pour débloquer la situation, mettre fin aux mascarades électorales et rendre enfin possible l’alternance démocratique sous nos cieux.’’
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