Conventions fondamentales de l’OIT ratifiées : 29 - 87 - 98 - 100 - 105 - 111 - 138 - 182
Les activités de l’Union djiboutienne du travail (UDT) ont été interdites jusqu’à nouvel ordre par les autorités, son congrès a dû être annulé. Le pouvoir a continué à harceler les syndicats militants tout au long de l’année. Les autorités conservent d’amples pouvoirs leur permettant de contrôler les syndicats.
Contexte : La forte croissance économique de ces dernières années n’a pas généré beaucoup d’emplois. Les autorités misent sur la position géostratégique du pays pour développer le caractère de plate-forme de transit et de redistribution à vocation régionale et internationale. Le conflit frontalier avec l’Érythrée n’a pas été résolu.
Délégués fantoches à la Conférence internationale du travail : En juin, l’OIT s’est dite profondément préoccupée par l’absence totale de bonne volonté et d’engagement de Djibouti vis-à-vis des principes et obligations découlant de sa qualité de membre de l’OIT. Ces critiques portent notamment sur la désignation arbitraire des délégués des travailleurs. En 2009, comme les précédentes années, le gouvernement a envoyé à la Conférence internationale du travail des syndicalistes d’organisations fantoches, les responsables de l’Union djiboutienne du travail (UDT), la centrale représentative, étant tenus à l’écart.
Les activités de l’UDT interdites : Le 13 octobre, la police a investi le palais du peuple et a empêché la tenue d’une réunion de l’Union djiboutienne du travail (UDT) destinée à préparer le congrès national. Les participants ont été dispersés de force. Deux d’entre eux, Anouar Mohamed Ali, le secrétaire général du syndicat des travailleurs de l’électricité de Djibouti (STED) et Abdourachid Mohamed Arreh, membre du syndicat des enseignants (SEP) ont été arrêtés et conduits dans les locaux de la brigade criminelle où ils ont été interrogés, avant d’être relâchés. Dans la même journée, la direction de l’hôtel où devait se dérouler le congrès a informé l’UDT qu’elle avait annulé la réservation sur ordre des autorités. Les dirigeants de l’UDT ont été informés par le ministère de l’Intérieur que les activités de l’UDT étaient interdites jusqu’à nouvel ordre. Le lendemain, Adan Mohamed Abdou, le secrétaire général de l’UDT n’a pas pu accéder au siège de l’UDT, deux policiers ayant été affectés à l’entrée pour en contrôler l’accès.
Lien Document Source : http://survey.ituc-csi.org/+-Whole-World-+.html
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