La liberté d’expression était restreinte. Le gouvernement a entravé des activités syndicales. Des défenseurs des droits humains ont subi des manœuvres de harcèlement et d’intimidation de la part des autorités.
Un petit résumé d'un rapport qui en dit long sur le drame Djiboutien. Certains passages nous font plus penser aux agissements de la Mafia Sicilienne, qu'à la gestion d'un pays. 15 Euro pour le rapport complet sur le site d'Amnesty pour ceux qui défendent encore ce régime, pour les autres on sait déjà que le changement est une condition indiscutable.
RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI
ESPÉRANCE DE VIE : 55,1 ans
MORTALITÉ DES MOINS DE CINQ ANS (M/F) : 134 / 116 ‰
TAUX D’ALPHABÉTISATION DES ADULTES : 70,3 %
Contexte
Le pays affichait toujours un taux de chômage élevé. La hausse du prix des denrées alimentaires constatée au niveau mondial a contribué à aggraver la malnutrition au sein de la population démunie. L’Érythrée a maintenu une présence militaire dans la région de Ras Doumeira et sur l’île de Doumeira, qui font l’objet d’un litige entre les deux pays.
Liberté d’expression
La liberté d’expression était restreinte. Les journalistes pratiquaient l’autocensure pour éviter d’être harcelés par les autorités, qui imposaient des restrictions à la presse indépendante. Les pouvoirs publics surveillaient l’action des défenseurs des droits humains, prêts à les harceler et à les intimider afin de les empêcher de mener à bien des activités légales.
Le poète Ahmed Darar Robleh a été arrêté le 2 juillet pour avoir écrit des textes critiques à l’égard du chef de l’État. Il a été condamné à six mois d’emprisonnement le 19 juillet.
Liberté d’association
Le gouvernement a, selon certaines informations, perturbé des activités syndicales.
Le 13 octobre, sur instruction du cabinet du Premier ministre, la police a empêché l’Union djiboutienne du travail (UDT) d’organiser un séminaire au Palais du peuple, à Djibouti.
Forces de sécurité
Des soldats auraient extorqué de l’argent à Houmad Mohamed Ibrahim, un chef local du district de Tadjourah. Après l’avoir frappé, ainsi que des membres de sa famille, les militaires ont emmené les hommes présents dans la caserne de Tadjouradh. Houmad Mohamed Ibrahim et ses proches ont été arbitrairement détenus, et battus de nouveau.
Lien : http://www.amnestyinternational.be/doc/article16230.html
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