La monnaie à l'image de la prostitution économique de l'Afrique de l'ouest sous le joug du franc CFA, clé, source et l’élément incontournable de l'indépendance et l'influence réelle de l'Afrique comme continent riche en matière première est entrain de se faire étouffer dans l’œuf sous le prétexte fallacieux de l'humanitaire et l'Afrique assiste sans réagir à ce drame qui se profile avec l'éviction de Kadhafi pour un vautour de la trempe de Bongo, Biya, Ouattara, Guelleh ou Faure au pouvoir. Le rêve de 2012 d'un Fond Monétaire Africain et d'une Banque Centrale fonctionnelle sera repoussé à jamais si l'Afrique ne reprend pas le devant de la scène en Libye.
J'aurai l'air de manquer de respect à nos morts de la Côte d'Ivoire, mais une analyse méticuleuse de cette stratégie du ridicule mise de l'avant par la France, l'Amérique, l'ONU et l'OTAN, en somme l'intérêt des puissances impériales réunis pour les circonstances, force le constat du dommage collatérale Ivoirien. La crise de la Côte d'Ivoire à été utilisée pour nous détourner et divertir d'un enjeu continental crucial, plus grand et plus dommageable pour l'indépendance et le développement de l'Afrique, kit a réparer leur erreur en Côte d'Ivoire une fois que le projet du FMA, d'une Banque Centrale Africaine et de la Monnaie Unique prévus pour 2012 serait anéanti à travers le principale promoteur et bailleur de fonds qu'est Kadhafi.
Ceci dit, on ne peut passer sous silence cette parodie de la nouvelle diplomatie de ce début de siècle qu'est l'asservissement par l'humanitaire et la démocratisation par les bombes.
Ainsi Ouattara aura son fauteuil qui vient de couter la vie à des milliers d'Ivoiriens depuis 2002, certains de leurs élites y ont aussi perdu la vie pour délit d'opinions, un pays ruiné, une guerre civile en gestation et la terreur au quotidien entre autres dans les quartiers de la capitale.
La consternation et l'affaissement se lit sur le visage de ces hommes et femmes du droit.
" Aucune personne ne veut vivre dans une société où la règle du droit cède devant le règne de la brutalité et de la corruption "
" L’Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais de fortes institutions "
Oui se sont des propos tenus par celui qui nous a bercé d'illusions, celui en qui l'Afrique après le discours de Ghana avait tant compté pour redresser son sort, oui ce vendeur de rêves de la Maison Blanche, avant qu'il nous dise, c'est pas moi c'est le système qui me force à vous sacrifiez.
Grâce à notre frère du Kenya, le Conseil Constitutionnel proclame ce jeudi 6 Mai 2011, le Drame Ouattara président, en s'appuyant non pas sur les solides institutions Ivoirienne et leur Constitution, ni sur les procès verbaux des bureaux de votes comme ils l'ont fais le 3 Décembre 2010, mais uniquement sur la décision de la communauté internationale de ne reconnaître que la mouture du FMI formée chez l'oncle Tom, le père de la privatisation, la déréglementation, la ruine des paysans et la famine en Afrique sous son couvre-chef de boucher du FMI.
Le chef de la rébellion et de l'insécurité dans ce pays depuis son coup d'État de 2002, celui qui vole en jet privé d'un vendeur d'armes de ce cercle d'amis qui en dit long sur le préfet de la France, le Putschiste parachuté pour fructifier les intérêts de son ami Sarko et ses multinationales, le bourreau de la Côte d'Ivoire, s'impose par les armes et la terreur.
Les arguments sur lesquels M. Paul Yao N'Dré, Président du Conseil Constitutionnel, sous la menace du fusil sur la tempe, proclamant Ouattara, président de la République de la Côte d'Ivoire, semblent relevés d'un arrangement politique qu'une décision tirée d'un droit quelconque, faisant fi du respect de la souveraineté des peuples et leurs institutions
" L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit. " — Gandhi
Thabo MBeki a estimé que la crise en Côte d’Ivoire résulte de l’incapacité pour les organisateurs de gérer les " pré-réquis électoraux ". Il a dénoncé le contrôle exercé par la rébellion sur la partie nord du pays et le maintien de la capacité militaire de celle-ci qui ont constitué les moyens par lesquels Alassane Ouattara s’est installé au pouvoir en Côte d’Ivoire.
Il n’est pas étonnant, poursuit-il, que Laurent Gbagbo dénonce une trahison au regard de l’aggravation de la crise post-electorale.
Pour Mbeki, les événements tragiques en Côte d’Ivoire ont consacré la marginalisation de l’Union africaine dans la résolution des défis majeurs de l’Afrique. " L’UA a plutôt été utilisée par les grandes puissances pour légitimer leur actions en persuadant l’ONU d’autoriser leurs interventions égoïstes ".
Selon Mbéki, accepter l’ONU comme une force neutre dans la résolution des conflits internes, comme celui vécu en Côte d’Ivoire, est aujourd’hui gravement compromis. " Il sera désormais difficile pour l’ONU de convaincre l’Afrique et le reste du monde en développement que cette organisation n’est pas un simple instrument entre les mains des grandes puissances du monde " s’est-il insurgé.
Aussi, l’ancien président sud africain préconise-t-il " l’urgente nécessité de restructurer le système des relations internationales qui ont mis en évidence la réalité de l’abus de pouvoir dans l’ère post-guerre froide ".
" Nous ne pouvons qu’espérer que Laurent et Simone Gbagbo et le peuple ivoirien ne continuent pas à souffrir en étant les victimes maltraitées et humiliées d’un système mondial qui, dans son intérêt, tout en prônant haut et fort les droits universels de l’homme, ne cherche en réalité qu’à perpétuer la domination du plus grand nombre par quelques-uns qui disposent de l’essentiel du pouvoir politique, économique, militaire et médiatique " poursuit-il.
" Les procédures perverses et nefastes qui ont frappé la Côte d’Ivoire amènent à se poser d’urgence la question suivante : Combien de violations flagrantes de pouvoir devra subir l’Afrique et le reste des pays en développement avant que la vision d’un système démocratique de la gouvernance mondiale soit réalisée ? " a-t-il conclu.
Thabo MBeki a été médiateur de la crise en Côte d’Ivoire. Sous son égide a été conclu l’Accord de prétoria qui a notamment permis à Alassane Ouattara, inéligible selon la Constitution ivoirienne, d’être candidat à titre exceptionnel, à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
La crise ivoirienne est née d’une tentative de coup d’état suivie d’une rébellion armée démarrés le 19 septembre 2002 à l’initiative d’Alassane Ouattara avec l’appui de la France, contre le régime de Laurent Gbagbo démocratiquement élu en 2000. Après différents accords de paix, les rebelles ont obtenus, en échange de leur promesse de désarmement jamais réalisée, plusieurs postes dont ceux clés de Premier ministre, ministre de la Justice, ministre de l’économie et des finances de même que la présidence de la commission électorale et la majorité absolue des sièges dans cette institution.
Le contentieux électoral né du refus de Ouattara d’accepter les résultats du scrutin du 28 novembre s’est transformé en une guerre marquée par l’ingérence armée de la France et de l’ONU qui soutiennent Ouattara.
Le Président Laurent Gbagbo, élu le 28 novembre 2010, reconnu et investi Président par le Conseil Constitutionnel, plus haute juridiction chargée de proclamer les résultats définitifs en Côte a été capturé le 11 avril par les forces françaises sous mandat de l’Onu et remis aux mains de son adversaire Ouattara qui le détient prisonnier dans un lieu inconnu du « nord du pays ». De nombreuses organisations et des milliers de personnes exigent la libération immédiate de Laurent Gbagbo et de ses proches.
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