Demain, dimanche 1 mai 2011, les travailleurs djiboutiens célébreront à l’instar du reste du monde, la fête du travail du 01 mai. Nous célébrerons cette journée en étant sinistrés sur le plan social et économique. Depuis l’arrivée au pouvoir d’IOG, le droit du salarié dans notre pays a connu les pires des gouffres par un manque total des syndicats libres et indépendants.
Plus pire également est le code de travail adopté par le régime despotique pour éradiquer toute revendication de l’employé à l’employeur. Franchement parlé, le 01 mai est devenu pour les travailleurs djiboutiens, la célébration de Tacsi (Funérailles) du droit de l’employé, devenu mendiant et suppliant à cause de la reforme catastrophique de ce régime en place. Nous savons sans doute qu’IOG a fait disparaître l’un des articles le plus fondamental de notre code de travail, cet article est celui qui rendait le citoyen prioritaire au marché du travail. Depuis, tout employeur a le droit d’embaucher un citoyen et un étranger similairement et sans différence en termes de droit et de salaire.
Par la suite, il a éradiqué tous les syndicats qui existaient et exerçaient pleinement leurs missions. Aujourd’hui, les jeunes djiboutiens qui accèdent par chance à un travail est obligé de subir toutes les violations de ses droits civiques et sociaux pour sauvegarder son maigre salaire. La majorité des petites et moyennes entreprises djiboutiennes embauchent les jeunes par des salaires très bas sur leurs bulletins pour éviter de payer d’énormes charges patronales et donnent des salaires élevés par la main. Nous en connaissons beaucoup d’amis à nous, qui perçoivent un salaire moyen par la main de leurs patrons et sur leurs bulletins de paie, leurs patrons déclarent un salaire deux fois inférieur à celui donné par la main. Nombreux sont les employés qui ne sont même pas déclarés.
Le Ministère des Finances et la CNSS (Ex OPS) savent très bien ces sociétés de la place mais pour les raisons d’impunités mis en place par IOG, les contrôleurs sont impuissants. Autre drame qui touche notre pays est le nombreux élevé des mains d’œuvres étrangers qui travaillent pour les sociétés de la place. Des sociétés comme ETS WASSEL, INMAA, DE TRANSITS ainsi que d’autres, emploient des étrangers pour des tâches que nos travailleurs nationaux peuvent accomplir avec connaissances complètes.
L’un des métiers est celui de comptable dont une majorité absolue des comptables des sociétés de la place sont de nationalités indiennes. Les patrons n’ont pas confiance aux jeunes du bled qui en cas de licenciement dévoileront leurs fortunes.
Les emplois comme ouvriers et techniciens sont majoritairement exercés par des asiatiques très attractifs par leurs soumissions, c’est une spécialité de la société INMAA qui a une main d’œuvre d’un millier d’asiatiques dans notre pays. Egalement, la société WASSEL emploie quelques centaines des yéménites inexpérimentés dans la plus grande illégalité.
Si tous les emplois exercés par des étrangers dans le secteur privé étaient des nationaux, nous sommes convaincus que ce chômage de 75% n’en serait pas à ce stade. Les salarié citoyens sont humiliés par des mains d’œuvres asiatiques que les pays du golfe considèrent comme des domestiques, c’est-à-dire que ces indiens, philippins, pakistanais, chinois…, sont appelés domestiques par les citoyens arabes du golfe et une fois arrivés à Djibouti, ils reçoivent des salaires énormes, la preuve est qu’à INMAA, ces asiatiques sont dix fois mieux payés que les nationaux.
L’autre drame made in IOG est du côté de la fonction publique où un millier des fonctionnaires sont des retraités et continuent de travailler par contrat renouvelable dans leurs anciennes fonctions en percevant leurs mêmes salaires et leurs retraites.
Le couple présidentiel sont les premiers qui bénéficient de ces doubles salaires et retraites, n’oubliant pas que l’un est retraité de la Sûreté Nationale et que la Dame du côté du Ministère de l’Education Nationale. Viennent ensuite, le SG de la Présidence, Aden Cheick, Robleh Oulyaheh, Aîdid du MENES… Leur chiffre a dépassé le millier depuis ces deux dernières années. Un nombre équivalent à un autre millier sont fonctionnaires ou conventionnés de la fonction publique mais ne partent jamais travailler ou ne sont pas considérés comme salariés de l’Etat par l’opinion publique si nous citions leurs noms.
Yes We Can Change Djibouti lance un message d’espoir aux milliers des travailleurs nationaux sinistrés que le jour de la gloire est proche.
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