Une partie du quartier Cartone consumée par un feu causé par la négligence criminelle de l'EDD, société d'État gérée par le cousin du dictateur depuis 30 ans.
Des affrontements violents depuis le début de la semaine entre les étudiants et les Forces militaro-policières du régime. De très nombreuses arrestations parmi les jeunes et les étudiants.
Les jeunes se sont pris aux symboles du pouvoir et la répression : le palais de justice, la caserne Guedi Gaab et le Bataillon du quartier général des Forces armées qui abrite à la fois l'État-major des Forces armées Djiboutienne et le bureau du Lieutenant-colonel Omar Hassan Matan directeur de la sécurité publique de la police nationale.
Le commissariat central de Djibouti a essuyé des projections de pierres. La station Shell de Mohamed Robleh a aussi été endommagée, ainsi que le kiosque Clochard.
Mardi, des affrontements entre la police et les infirmiers de l'école de médecine, rejoints par les étudiants du pôle universitaire de Djibouti, durant des heures tout le centre ville a été paralysée et de nombreux jeunes arrêtés.
Mercredi afin d'étouffer encore une fois cette colère de la masse, d'autres jeunes ont été arrêtés, arbitrairement interpellés et enfermés au centre de détention de Nagad. La totalité de ceux arrêtés ce mercredi sont de la communauté Afar. Le régime de Guelleh leur reproche d'avoir fait usage d'un droit de pétition, en lui adressant leurs doléances, afin que cette communauté marginalisée depuis l'indépendance, puisse être réhabiliter dans ses droits.
L'un d'entre eux (Photo de l'article), Mohamed Houmed Hassan dit charlie considéré comme une figure montante de la jeunesse revendicatrice des droits et libertés est en train de subir des interrogations musclées dans les bureaux du tristement célèbre SDS. Un lieu ou vous entrez sur deux jambes et vous ressortez dans un linceul.
Selon nos sources cette lettre adressée au Dictateur Guelleh par ce jeune patriote était accompagnée semble t-il, d'une pétition signée par plus de 500 personnes, copie conforme acheminée à son premier ministre, sollicitant et réclamant plus de justice, plus d'égalité et plus de liberté pour la communauté Afar dans le pays ; un tabou criminel aux yeux de Guelleh. Voir Vidéo de cette manif pacifique : https://www.facebook.com/video/video.php?v=184309871621701&comments
Actuellement, les jeunes dans les noms suives sont tous détenus et subissent les pires sévices de notoriétés publique et connues par les ONG des droits de l'homme, administrées par les sbires du dictateur dans ces lieux du non droit.
Le PRIDE joint sa voix au peuple de Djibouti et toutes les instances nationale et internationales pour condamner dans les termes les plus fermes, cette fuite en avant du régime Guelleh et ce comportement barbare d'une époque révolue.
De mettre un terme à la répression des jeunes et le bâillonnement de la population, la libération sur le champ des détenus, d'honorer les revendications du peuple et cessez enfin de criminaliser l’équité sociale demandée par la grande communauté Afar sur tout le territoire.
La liste de certains détenus actuellement sous interrogatoires musclés et la torture afin de les terroriser, casser l'élan populaire et les dissuader à baisser l'échine :
- Mohamed Ahmed Mohamed, 1ère année de Médecine.
- Ismael Nouho Mohamed, en terminale S.
- Abbakari Moussa Mohamed, 1ère année de médecine.
- Mohamed Ali Hassan, terminale S.
- Mohamed Houmadou Hassan, terminale S.
- Houmed Ibrahim, terminale ES.
- Daoud Mohamed Hagayta
- Bachir Ibrahim Ahmed, université.
- Aden Ahmadin Abass
- Ahmed houmed Mohamed
- Hida Hamadou Hida
- Hassana Mohamed Ahmed (LIC)
- Sami Rouffa
- Amina Mohamed Ali.
- Fatouma Kamil
- Loita Youssouf
- Abahina Ahmed
- Mohamed Houmed Hassan dit Charlie
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