Djiboutiens et Djiboutiennes,
Jeunes et moins jeunes,
Sages, intellectuels, étudiants, chômeurs, employés ou entrepreneurs,
Ou que vous soyez, au pays ou dans la diaspora,
Objet : On vous invite à la création d’un " Comité de Citoyens(nes) pour le Consensus National " (CCCN) qui se choisira parmi les volontaires compétents de ce comité de patriotes djiboutiens(nes), un Gouvernement de Transition Responsable (GTR)
La citoyenneté chers compatriotes, n’est guère une formalité qui se résume à des documents permettant à un groupuscule d’intérêts, de profiter d’un système avilissant tout un peuple, ni un agrément illicite autorisant la division, la répression, l’arbitraire, le détournement des fonds public, ou l’enrichissement à outrance d’un clan de maffieux au pouvoir depuis 35 ans, au mépris de la plus large majorité.
La citoyenneté confère certes aussi des droits, impose des devoirs, requiert la sauvegarde de l’unité et la paix entre les composantes de la Nation, l’égalité des citoyens et une gestion saine de la chose publique dans l’harmonie et le consensus garantissant à chacun(e), une vie descente, une éducation de qualité, un système de santé adéquate et la dignité d’un travail gratifiant.
Tandis que l'apolitisme est une pensée du défaitisme, rejetant tout engagement, permettant aux inconscients de fuir le devoir civique, pour d’autres justifie leur silence et la couardise devant l’injustice, et les pires sont ceux qui s’en servent pour satisfaire le mercantilisme.
Pour qu’une Nation puisse évoluer, se développer et atteindre ses objectifs, la participation active de chaque citoyen, à tous les niveaux devient une nécessité, et une condition siné qua none de notre implication dans la gestion politique de nos villes et villages, de nos régions, communes et districts, à défaut de quoi, on se condamnera à un autre 35 ans de dominations, soumis à la seule volonté d’un groupe ou l’agenda caché d’un parti ou d’une coalition politique, dans l’intérêt de leurs seuls membres et partisans, sous la tutelle de l’ingérence étrangère du même régime colonial qui s’est trouvée une nouvelle vie avec le modèle des satrapes.
Pour avoir subi tant de déceptions de l’indépendance à ce jour et devant l'incapacité de nos ainés à présenter une alternative fiable, le PRIDE a souhaité changer la donne. En 4 ans de dur labeur et diverses initiatives, nous avons essayé de ramener la raison vers la seule voix de la réussite ; autour d’une table pour un dialogue sein, la conception d’un projet de société fédérateur et une feuille de route consensuelle.
Aussi douloureuse soit-elle, il nous a fallu faire face à la vérité, nous avons fini par admettre notre échec devant ce refus et l’isolement volontaire des uns et des autres dans un dessein d’un nombrilisme à la hauteur de celui qu’ils se sont plu à critiquer durant toutes ses années, sans pour autant ressentir le besoin de proposer ou d’exposer une alternative, si ce n’est l’abstention et le boycotte d’élection à répétition, toujours dans la division.
Après une décennie d’existence, annoncé par le secrétaire à la communication de l’ARD, notre compatriote Mohamed Ali Abdou, le 4 janvier 2012, appelant l’opposition par la même occasion, à la formation d’un nouveau cadre d’action unitaire de tous les partis, ce constat d’échec fût aussi partagé par cette dissolution de l’UAD, regroupant l’ARD, le MRD et l’UDJ, les 3 basés localement.
Depuis cette date, c’est le silence radio, aucun développement, aucun suivi et aucun enthousiasme.
Trois semaines plus tard, 2 chefs de parti en exile et un indépendant rappelé de sa retraite, se trouvent soudain des affinités, sabordent la nouvelle initiative de l’union en prolongeant la fuite en avant, préférée à la concertation, en créant un autre sigle vide de tout substance le "CNDD". Improvisent une conférence média dans une salle étroite à la mesure de leur génie, une camera, une 10ène de partisans, les mêmes balbutiements, et depuis….., encore l’éternel silence.
4 mois se sont écoulés, aucune présentation de projet, aucun dialogue de sensibilisation ou de rapprochement notable avec la population à travers les sites sociaux ou sur le terrain, aucune recherche à rallier les voix et par ce même silence de culpabilité, un unième refus de collaborer à un projet proposé par le PRIDE dernièrement, en somme, le même vide de leadership et la pérennité d’un malaise devenu tradition ; le sabotage d’un peuple pris en otage par une complicité directe ou indirecte avec le régime en place à Djibouti.
Une opposition politique incapable, quelques soient les divergences et les obstacles ou les fraudes du régime, de présenter une direction, une candidature, un front politique unis et solidaires ou encore une coalition digne de ce nom un temps soi peu comparable aux mouvements des jeunes scouts.
Combien de fois ont-ils failli devant l’histoire et les braves, en 1992, 94, 99, 2001, 2003, 2005, 2008 et enfin tout récemment en 2011.
C’est, à quoi, se résume depuis des décennies, l’opposition politique au régime d’IOG, qui, même en 1994, devant un régime à genoux, ruiné financièrement, isolé sur le plan national et internationale, comme jamais auparavant par les vaillants combattants du FRUD armé, les politicards en costumes cravates, les prostitués intellectuelles, et la sagesse ainsi que le bien et le mal à symétrie variable, trouvent le moyen de s’écraser, à la gloire et l’intérêt de quelques individus, foulant au pied au passage, les morts et les sacrifices de ceux tombés sur les champs d’honneur.
Désormais, devant la probabilité d’un vide du pouvoir à Djibouti, face à ces mêmes perfidies récurrentes qui ne peuvent forcement que, condamner notre pays au même chaos de la Somalie, nous appelons aujourd’hui tous nos compatriotes djiboutiens(nes) à assumer chacun sa responsabilité première envers la Nation, en joignant ce comité du CCN.
Faisons nôtre, les technologies libres que nous offre l’internet, et au moment opportun, tous les membres de ce comité au sein du groupe Facebook qui sera créé, seront amenés à voter pour les meilleurs 20 candidats volontaires, en mesure de former un gouvernement de transition en toute transparence. Ce dernier n’acceptera aucun anonyme, ne dépendra ni répondra à des individus ou quelconque parti politique hors de ce comité.
Ces membres du gouvernement de transition auront le devoir de présenter au comité dans son ensemble :
- Un projet détaillé de leur vision et la durée de leur mandat,
- Les reformes envisagées de l’État et la constitution,
- La soumission d’un système électoral adapté, juste et équitable,
- Les mesures et initiatives créatrices d’emplois qu’ils mettront de l’avant durant cette période de la transition,
- Les réformes de l’éducation et la santé,
- Ainsi que l’élaboration des moyens qu’ils déploieront pour sensibiliser le peuple aux réformes en cours et les référendums qu’ils tiendront.
À défaut de quoi, nous serons tous les perdants, les victimes et seuls responsables de ce que nous réserve ce régime à l’agonie et notre incapacité à y faire face.
En ce qui nous concerne, après avoir essayé d’unir l’opposition et invité le peuple à s’impliquer, afin de déjouer ce chaos prévisible auquel conduit le manque de communication et le refus du consensus, entre des groupes sans vision partagée de la chose publique, le PRIDE aura au moins la satisfaction d’avoir tenté d’éviter, une échéance mutant doucement mais surement, vers l’inévitable.
Ceci est loin d’être une ambition démesurée, les Islandais, des citoyens comme nous, devant la faillite économique de leur pays en 2009, ont établi un précédent en voix de devenir un standard citoyen, reprenant leur destin en main, ont poussé DEUX gouvernement d’incapables à la démission, émis un non catégorique au renflouement des banques et chacun, du fond de son salon, à travers l’internet, à participé activement à la reforme de l’État et la réécriture d’une constitution au service du peuple. Aujourd’hui ce pays, a retrouvé grâce à sa population dévouée, une stabilité politique enviable et une croissance économique sans précédent comparé aux crises qui secouent l’Europe.
C’était pour eux une question de survie, d’amour de la patrie, de volontés et convictions à toutes épreuves, notre passivité passée nous condamne aujourd’hui au même sursaut patriotique. Serons-nous à la hauteur comme le soulignait Frantz Fanon : "" Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l'accomplir ou la trahir "" ?
Pour terminer, contrairement aux fausses perceptions en vogue, nous sommes convaincus que la politique n’est ni un métier, ni un plan de carrière, mais plutôt un devoir citoyen, un sacrifice dans l’intérêt et le bien être du plus grand nombre, un honneur fait à quelques uns d'exercer une fonction représentative de tous, et ce que nous proposons ici, n’est ni plus ni moins que ce devoir, conviant les Braves à renouer avec les traditions ancestrales et l’art du dialogue de nos anciens. Si ces derniers, sans fréquenter les bancs d’écoles, sans diplômes et sans outils technologiques, pouvaient, quelques soient les circonstances, se réunir à l’ombre d’un arbre pour résoudre leurs différents, forcer la paix et la concorde civile au sein des communautés ; sur quelle galère notre génération s’est-elle embarquée ?
Par conséquent, il est venu le temps pour tout volontaire Djiboutiens(nes), se reconnaissant une quelconque capacité à montrer le chemin de la sagesse, à se substituer au mutisme volontaire de ceux, sans en avoir l’étoffe, se sont autoproclamés leadeurs.
Joignons ce comité, participons à un débat citoyen dans le respect de notre diversité, tout en gardant nos affiliations politiques, consolidant nos espoirs et nos priorités, au dessus des intérêts partisans d’un groupe ou d’un parti politique, pour que le moment venu, la relève soit prête à une transition en douceur du pouvoir, selon la volonté du peuple.
LE CCCN N'EST PAS UN PARTI POLITIQUE MAIS UN MOUVEMENT CITOYENS EN MARCHE POUR RÉTABLIR L'ORDRE ET LA LÉGITIMITÉ AU POUVOIR.
« Quoi qu’il en soit, retenons surtout ce message, à savoir que nous ne saurions être, sans avoir à faire face à l’épreuve, et que nous devons nous garder de faire injure au temps, sous peine d’anéantissement, et que la logique fonctionnelle de celui-ci nous oblige, à une ardente “socialisation”, et à la quête permanente du mieux, en vue d’une société idéale. » - Richard Pulvar
Cordialement,
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (DJIBOUTI)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
PRIDE.DJIB@gmail.com
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