Chers compatriotes,
Frères et sœurs de Tadjourah,
Chers amis et lecteurs,
Il n'existe pas de vérité bonne pour toutes les saisons, ni tue à jamais, ni de gloire dans un champ de ruine.
Qu’on veuille étouffer l'éveil de ces jeunes et leur prise du pouvoir économique comme préalable à tout changement dans ce sombre destin, est une faute grave, ségrégationniste et inhumaine dans ce cas précis, nous avons par conséquent le devoir de la dénoncer et combattre tous ensemble.
Ces jeunes de Tadjourah comme les 90% de la population, des jeunes de Djibouti, laissés pour compte, ne souhaitent pas juste mourir dans la dignité, mais vivre aussi dans la dignité.
Combien de temps pourrons-nous encore ajourner la vérité et l'avenir déjà compromis de ces jeunes, devant le silence et l'indifférence des élites et la cupidité loin de l'intérêt commun des dirigeants ?
En ce qui concerne le PRIDE, nos jeunes peuvent être assurés de notre entière collaboration à cette cause, nos membres et la direction ne ménageront aucun effort pour mettre à nu et un terme à cette unième escroquerie des maffieux au pouvoir dans notre pays.
Tout en préservant l’unité de la nation, les conditions de progrès et la restauration d’un État fort et respecté, notre parti, de manière haute, lucide et conséquente, soutiendra l’équité des citoyens et tout rétablissement de l’ordre et l’autorité de la puissance publique.
Nous agirons avec détermination contre la fraude à la source de ce processus de sélection des futurs employés du Port de Tadjourah, par tous les moyens à notre disposition, auprès des instances internationales, les donateurs et financiers, la compagnie canadienne Allana Potash en charge de l’exploitation et le transport du minerais, ainsi que le gouvernement éthiopien dont ce projet gigantesque risque de pâtir de la voyoucratie du tyran et ses proches à Djibouti.
En démocratie tout ce négocie autour d'une table dans la sagesse, le bon sens et la diplomatie, si le régime refuse d'user de ses armes, alors il imposera ses propres méthodes et assumera les conséquences de la désobéissance civile qui s'en suivra. Toutes les communautés et citoyens doivent, par devoir et droit, être impliqué dans le processus, la promotion et le développement de leur région. Et lorsque je me réfère à "LA COMMUNAUTÉ ENTIÈRE", je pèse mes mots, ceci ne veut pas dire, un groupe de nominés ou faux représentants imposés, quel qu'il soit, pouvant être achetés ou forcés à abuser de la confiance de la population, mais tous les représentants de la société civile de la région, les associations des jeunes, des femmes et des sages, des villes aux villages, doivent avoir leur mot à dire et être impliqués sans conditions.
Sinon, c'est promettre aux jeunes le paradis pour leur voler la vie et là est, la triste réalité aujourd'hui.
Seul le corps peut aller en prison, jamais l'esprit, la vie est un combat constant, chers frères et sœurs, dans lequel on doit d’abord compter sur ses propres forces contre ceux qui tripatouille la paix sans jamais la désirer, car pour l’embrasser, il faut s'y prendre à deux et non de facto, exclure une des parties en présence.
Personne n’a jamais mendié une liberté, ils l’ont eu à l'arraché, car entre tyran et opprimés, il n'y a que de place à la division, la morgue, la prétention, le grossier, l'intimidation, la répression, le vol et le viol, la souffrance dans le silence, la méfiance, la corvée, des élites décérébrées et des masses avilies.
Dans son discours sur le colonialisme, Aimé Césaire disait :
"" Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.
Et ce principe d’universalité est un truisme moral qui ne devrait pas prêter à controverse : on doit appliquer à soi-même les mêmes critères que ceux que l’on applique aux autres.
La population de Tadjourah ne demande rien de plus que l'égalité des chances devant l’emploi de ses jeunes, dans ce haut lieu de la culture devenu autre ville fantôme, et n’acceptera aucune manipulation ou déplacement tribal d’employés entre les 3 ports de Djibouti.
Bien à vous,
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
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Tadjourien Indigné : Lettre ouverte des jeunes Afars de Tadjourah.
Adressée à tous les démocrates respectant les droits de l’homme et soucieux de maintenir une paix sociale, économique et politique à Djibouti
Madame, Monsieur,
Par culture et par traditions ancestrales que nul ne saurait contester, les populations Afars ont toujours œuvré en faveur de l’instauration d’un Etat fondé sur le principe civique, respectant l’homme et son milieu naturel d’existence dans toutes ses dimensions.
Nous lançons le présent cri d’alarme afin d’attirer l’attention des communautés nationale et internationales et pour qu’elles agissent ensemble dans le but de mettre un terme à une nouvelle procédure d’exclusion sociale dont, cette fois encore, la jeunesse Afar de Tadjourah est la victime désignée.
En effet, en nous excluant de toute embauche pour un emploi au sein du futur port de Tadjourah, le gouvernement djiboutien actuel persiste dans sa politique consistant à nous expulser de la vie économique locale.
C’est ainsi que la paix dans le progrès économique, social et politique nous est ouvertement refusée sans justification par un gouvernement central isolationniste et sectaire qui tente une nouvelle fois de perpétuer ainsi tous les rejets dont les populations Afars sont les cibles depuis l’indépendance de Djibouti.
A vouloir ainsi étouffer les indispensables évolutions des régions Afars, parties prenantes dans la République de Djibouti, en usant de tous les moyens pour user et abuser d’actes de répression sauvage, d’incarcérations arbitraires et de tortures, notamment à l’encontre d’une jeunesse qui réclame l’Egalité des Droits, le Respect de son identité de Djiboutien ainsi que la Justice, le gouvernement dirigé par Ismaïl Omar Guelleh rend inévitable l’émergence d’un climat de violence aux conséquences désastreuses et dont le but masqué sur le moyen terme est de chasser les familles Afars de leurs terres ancestrales pour continuer de leur substituer, au fur et à mesure, des populations d’importation.
A partir d’évènements récents qui se sont produits dans toutes les villes et villages de l’arrière pays, jamais la violence sous toutes ses formes, l’inégalité flagrante de traitement, la famine et donc l’oppression économique, sociale et politique n’ont affecté autant de familles Afars et la jeunesse dans l’histoire de Djibouti.
Près de 90 % de la population étant sans emploi, la jeunesse Afar de Tadjourah est la première victime de cette nouvelle exclusion sociale.
Tout ceci est inadmissible et insupportable.
Les Aides financières internationales pour le Développement sont utilisées pour nous combattre et non pas pour nous aider !
Madame, Monsieur, nous sommes conscients de l’attention toute particulière que vous ne manquerez pas de porter au contenu du présent appel solennel dont le but est, avant toute chose, de permettre aux familles Afars de vivre en paix sur la terre de leurs ancêtres.
Que Dieu protège toutes les familles, sans distinction de couleur, d’ethnie ou de religion.
Jeunes Afars de Tadjourah
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Open letter of young Afars of Tadjourah
Sent to all the democrats respecting human rights and worried of maintaining a social, economic and political peace in Djibouti
Madam, Sir,
By culture and ancestral traditions which nobody would know how to dispute, the Afar populations always worked in favour of the institution of a State established on civic principle, respecting the families and his natural world of existence in all its dimensions.
We throw the present cry of alarm to draw the attention of the international and national communities and so that they act together with the aim of putting an end to a new procedure of social exclusion the Afar youth of Tadjourah of which, this time still, is the indicated victim.
Indeed, by excluding us for an employment within the future port of Tadjourah, the djiboutien current government persist in its politics consisting in expelling us from the local economic life.
The way of peace in the economic, social and political progress is openly refused to us without justification by an isolationist and sectarian central government which tries again to immortalize so all the rejections the Afar populations of which are targets since the independence of Djibouti.
To want so to suppress the indispensable evolutions of the Afar regions, the stakeholders in the Republic of Djibouti, by using all the means to wear out and abuse acts of wild repression, arbitrary confinements and tortures, in particular against a youth which demands the Equality of rights, the Respect for its identity of Djiboutien as well as the Justice, the government managed by Ismaïl Omar Guelleh makes inevitable the emergence of a climate of violence with disastrous consequences and the purpose of which masked on the middle term is to chase away the Afar families of their ancestral lands to continue to substitute them, as one goes along, populations of import.
From recent events which occurred in all the cities and the villages of the back country, never the violence under all its forms, the blatant disparity of treatment, the famine and thus the economic, social and political oppression affected so many Afar families and the youth in the history of Djibouti.
About 90 % of the population being unemployed, the Afar youth of Tadjourah is the first victim of this new social exclusion.
All this is inadmissible and unbearable.
The international Financial supports for the Development are used to fight us and not to help us !
Madam, Sir, we are conscious of the quite particular attention which you will not miss to carry in the contents of the present solemn appeal on which the purpose is, before anything else, to allow the Afar families to live in peace on the ground of their ancestors.
That God protects all the families, without distinction of color, ethnic group or religion.
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MANIFESTATION À TORONTO-CANADA (La date sera retenue très bientôt)
Le PRIDE invite tous les Djiboutiens(nes) et amis de Djibouti à une grande manifestation, devant la bourse de Toronto et les bureaux de la Compagnie Allana Potash dans la même ville en soutien aux revendications des jeunes de Tadjourah.
Nous sommes entrain d'arrêter les modalités de cette manif et la sensibilisation à la cause.
Au cours de cette expression, nous demanderons audience avec le/la responsable à la communication d'Allana Potash, afin d'exposer les revendications des jeunes de Tadjourah, les conséquences potentielles et prévisibles de ce conflit social, sur leurs activités dans la région si une solution juste et équitable n'est pas trouvé d'ici là avec le régime au pouvoir à Djibouti.
On présentera au responsable de la compagnie en fin de rencontre :
- La lettre des jeunes exposant leur revendications.
- Le communiqué déjà publié par le PRIDE en soutien à cette cause avec une lettre du comité exécutif.
- Un autre document qui nous sera soumis bientôt par les jeunes.
- Et enfin, vu que nous avons de la misère à parler de la même voix, si chaque parti de l'opposition djiboutienne, soutenant cette cause, nous faisait parvenir leur lettre de soutien signée, on se fera un devoir à les joindre aux documents
Une autre manif sera aussi tenue ultérieurement, devant le parlement Canadien à Ottawa
Production Offices:
Allana Potash
#600 - 80 Richmond St. W.
Toronto, ON M5H 2A4
Direct 416.581.0177
Toll-Free 866.544.9622
info@pro-edge.com
Bien à vous,
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
Ce RÉGIME est tellement prévisible, qu'on peut deviner leurs intentions dans le sommeil, apparemment j'ai parlé un peu trop vite en posant les 3 questions suivantes sur le mur d'un imbécile défendant l'indéfendable :
"Vous allez en faire la démonstration demain le 1 Juillet, à Tadjourah, lorsque toute la ville sera dans la rue.
COMBIEN ALLEZ-VOUS ARRÊTER ?
COMBIEN ALLEZ-VOUS TORTURER ET HUMILIER ?
COMBIEN ALLEZ-VOUS EMPRISONNER OU ISOLER ?"
Je viens de recevoir une info de source sure que son pourvoyeur a envoyé 5 camions remplis de mercenaires de sa Garde AntiRépublicaine, déguisés en gendarme...
D'après vous que sont-ils venus faire à Tadjourah à la veille d'une manifestation citoyenne ????
Pour fêter l'indépendance peut être, ou réprimer dans la force la plus abjecte, une population flouée dans les futurs emplois du seul employeur de la région ???
Bourhan Bey (Abou Amin)
La répression de Tadjourah a débuté tôt ce matin, on publiera ceci très bientôt.
Lorsque on affirme et signe que ceux qui tuent et oppressent les braves ne sont pas des djiboutiens mais des mercenaires, en voici une autre preuve, les hommes en uniformes ont arrêté quelques leadeurs des jeunes manifestants avec une force inouïe selon nos sources et sont entrain de tabasser d'autres en refusant jusqu'à l'ordre du préfet...
Au Parrain de la Mafia à Djibouti,
Au Gouvernement et l’assemblée des valets de la Ripou-blique,
Aux hommes et femmes du Droit, exilés volontaires du silence,
Aux hommes en Uniformes détournés de leur mission Première et recyclés à la garde rapprochée d’un seul homme,
À tous ceux qui s’accommodent ou supportent le mal, l’illicite et l’injustice,
Mesdames, Messieurs,
Vous m’excuserez pour ce langage brut et direct, mais la diplomatie du politicard véreux n’est pas dans mes talents.
Ne pensez-vous pas chers compatriotes inconscients, qu’il est temps de vous réveillez et faire face à la réalité de ce pays pendant qu’il en est encore temps ?
Rien n’est éternel, y a une fin à tout sur terre et une limite à toute patience, les braves n’attendront jamais indéfiniment que vous retrouviez tous, la raison.
Accepter dans le silence la répression, des citoyens de ce pays et la gestion des crises créées de toutes pièces par ce régime, dans la force brute, comme seule moyen de gouvernance devant l’incapacité manifeste du cancre au pouvoir à présenter un projet de société inclusive si ce n’est son talent du mensonge, vous y sacrifierez ce qui vous reste comme honneur, hypothèquerez toute crédibilité et partagerez le banc des accusés avec votre maître, le moment venu.
Il est temps de mettre fin au supplice du peuple, le PRIDE exige :
** La libération immédiate de tous les jeunes de Tadjourah, victimes d’arrestations arbitraires pour avoir osé dénoncer pacifiquement une unième injustice des plus odieuses.
Le droit au travail n’est pas une faveur faite à un citoyen et encore moins un outil de discrimination ethniques ou tribales, mais un des droits humains proclamé dans la Déclaration des Nations unies de 1948 : « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. ».
Nos compatriotes de Tadjourah, dont le chômage dépasse les 95% dans la région, ne demande rien de plus que l’application du droit, la justice et l’équité.
** La considération de ces revendications et une négociation honnête avec la population du Nord, dans son ensemble, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes ; une sortie de crise juste et acceptable par ces derniers.
À défaut de quoi, vous serez tous, bourreaux et complices, les responsables premiers de tout dérapage, qu’aucun ne souhaite dans ce tout petit pays.
Bien à vous,
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
CHEHEM AHMED
VIZIR du SULTANAT de TADJOURAH
COMMUNIQUE de PRESSE
Pour la fin de la discrimination à Djibouti !
Les autorités traditionnelles de Tadjourah s’insurgent contre la politique du pouvoir à l’égard de la population de Tadjourah et Afar en général.
Le refus d’embaucher les natifs de la région de Tadjourah pour la construction du port de Tadjourah, qui a déclenché une manifestation de jeunes le 1er juillet 2012, est un acte grave, inadmissible et lourd de conséquence.
Les plus hautes autorités politiques du pays doivent cesser des provocations de ce genre à l’égard d’une population déjà exsangue, meurtrie par 35 ans d’une politique de la terre brulée.
Politique dévastatrice qui est à l’origine des guerres sanglantes et de la présence de beaucoup jeunes Djiboutiens dans le maquis.
Il est temps pour le Président de la République Monsieur Ismael Omar Guelleh d’établir l’égalité de Djiboutiens(nes) devant la citoyenneté, devant l’embauche, devant les ressources de l’Etat et d’assurer l’égalité des régions.
Tel n’est pas le cas jusqu’aujourd’hui.
Nous lançons un appel :
* aux chefs traditionnels de toutes les communautés pour qu’ils soient solidaires de la population Afar, discriminée, marginalisée et affamée ;
* à la communauté internationale pour qu’elle vienne en aide à toute la population djiboutiennne paupérisée dont une partie est confrontée à la famine causée en partie par la sécheresse.
Le 3 Juillet 2012 Le VIZIR de Tadjourah
CHEHEM AHMED
Pdd Parti
jeudi
République de Djibouti
PARTI DJIBOUTIEN POUR LE DEVELOPPEMENT
Siège central : GabodeIV, BP892, Tél : (253) 21 3450 66 Mob : (253) 77 82 28 60
Lille, le 03 juillet 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Parti Djiboutien pour le Développement (PDD) condamne l’arrestation des jeunes qui n’ont fait que réclamer leurs droits au travail par un rassemblement à Tadjourah.
Ces jeunes, libérés sous la pression de la population de cette ville, refusent de subir les mêmes sors que leurs parents exclus, pour la plupart, de l’emploi, surtout depuis l’arrivée au pouvoir de Monsieur Ismaël Omar Guelleh en 1999.Cette exclusion sans limite d’une importante composante Nationale peut conduire, à la fin, à des conséquences irréversibles pour notre pays. Alors, pour éviter cette situation, nous conseillons à Monsieur Ismaël Omar Guelleh de traiter équitablement les citoyens djiboutiens.
Le Président du PDD
Mohamed Daoud Chehem
Bravo au PDD et à notre VIZIR de Tadjourah,
par Parti Républicain pour l'Innovation Démocratique et l'Écologie (PRIDE), 7 juillet 2012, à 02:50 ·
Au nom du PRIDE et en mon nom, j'adresse mes sincères intentions à notre cher compatriote et Sage Mohamed Daoud et le VIZIR Chehem Ahmed, pour avoir enfin pris dans ce conflit social entre le Nord et la Voyoucratie au pouvoir à Djibouti, une position digne, claire et sans ambiguïté en faveur de la justice, l’application du droit et l'équité entre les citoyens de la République.
Force est de constater, après 35 ans, que ce combat juste et démocratique, chers compatriotes et lecteurs de ce groupe, ne sera jamais mené à bon port dans cette division, sans aucun fondement politique ou social et pourtant tragique qui paralyse l'espoir et l'avenir du peuple des Braves, depuis tout ce temps, maintenant par défaut au pouvoir, la pire espèce de la morale humaine.
""If we think that we can use the same partisan playbook and expect this time a different outcome, then the people will lose. The times are too serious for this kind of politics."" --- HBO
Soyons honnêtes avec nous même, avant les autres, avec le temps et nos échecs répétés, jamais analysés ou corrigés collectivement, nous nous sommes accommodés au défaitisme chacun dans son isolement et devenus par conséquent les maillons faibles du changement souhaité par le peuple dans son ensemble.
Nous sommes tous responsables de ce drame avant le régime, car eux, ils ont au moins une raison de persister dans le crime : Garder le Pourvoir, en ce qui nous concerne, après 4 ans d'activismes et recherche de solutions, j'avoue ; aucune raison ne serait assez forte pour expliquer notre division, notre insignifiance, cette atmosphère nauséabonde du silence et l'immobilisme.
L'engagement collectif, c'est aussi aller vers son prochain, tendre la main à celui-ci ou celui-là, n'est pas un signe de faiblesse mais de sagesse et de leadership..
Il est temps de voir au delà des personnes et l'égo, afin de nous unir autour de l’essentiel, ce qui nous uni est de loin plus grand et plus noble, que ce qui nous divise ; Sauvons ce peuple et cette Nation, ensemble, uni pour le meilleur et pour le pire, dans la même cordée, vers le même sommet.
Cordialement,
Abou Amin,
S.G. du PRIDE
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