L'uniforme et les armes en Afrique depuis l'escroquerie des indépendances, ne servent ni les drapeaux, ni la souveraineté des pays africains, mais employés comme corps de mercenaires au mépris de tout droit.
Sèment la terreur, l’oppression, les tortures et le massacre afin de maintenir des préfets traitres aux pouvoirs, jusqu'au moment ou la situation devient incontrôlable.
Là, l'injustice de l'occident retourne sa veste et menace le poulain de poursuite à la CPI, fuient leurs complicités devant les crimes, soignent leurs images dans le seul but de tromper les victimes et leurs choisissent un nouvel escroc...
Le même vieux plan est en cours au Togo. Des militaires, des policiers et des gendarmes dirigés par des charognes qui ne doivent leurs galons qu'au fils Eyadema et son père l'assassin de Sylvanus Olympio, défendent leur pourvoyeur à balles réelles. (Cliquez sur "Lire la suite" pour les photos et déclaration de la LTDH)
Encore une fois, la dame aux yeux bandées de l'injustice ne voit rien et n'entend rien, les togolais doivent s'écraser devant leur poulain.
Lâchez pas, chers frères et sœurs togolais, les apparences sont trompeuses, le régime Eyadema est entrain de vaciller. Ne le laissez pas s'enfuir et ne vous laissez pas berner par le suivant. Votre courage fera des émules ailleurs sur le continent, contre un mal commun dans toutes les anciennes colonies françaises, comparées aux autres....
RAPPEL HISTORIQUE :
"" Le 13 janvier 1963, le président démocratiquement élu du Togo, Sylvanus Olympio, était assassiné par Etienne Gnassingbé Eyadéma. Devant le refus de Sylvanus Olympio d'incorporer ce dernier au sein de l'armée togolaise, Eyadéma ancien sergent-chef démobilisé de l'armée coloniale française ayant oeuvré en Algérie, organisa avec quelques congénères supplétifs de l'armée française l'assassinat du président des Togolais. Voilà pour la version officielle. Officieusement, Olympio menaçait les intérêts français. Dans un Togo ayant récemment acquis l'indépendance (avril 1963), le président réclamait que "la société minière qui exploite le phosphate du Togo revoit le contrat avec la France dans un sens plus favorable pour le Togo", il réclamait aussi l'indépendance du système monétaire togolais. Qui plus est, après un appel d'offres, la nouvelle monnaie togolaise devait être fabriquée par l'Angleterre. Un crime de lèse majesté qui devait être entériné le 15.01.1963 par la rupture des accords entre la Banque de France et son homologue togolais. Deux jours avant la date fatidique, Sylvanus Olympio était assassiné.""
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie - (Djibouti)
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
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DECLARATION DE LA LTDH
La LTDH condamne la sauvagerie extrême et la barbarie primitive avec laquelle les éléments du Lieutenant Colonel KONDI ont pris à partie son Secrétaire Général, Maître Célestin Kokouvi G. AGBOGAN.
Le mercredi, 13 juin 2012, le Collectif « Sauvons le Togo » a poursuivi la série de manifestations régulièrement déclarées et actées par les autorités compétentes, notamment le Président de la Délégation Spéciale de la Commune de Lomé, le Ministre de l’Administration Territoriale et son collègue de la Sécurité et de la Protection Civile.
A peine les manifestants ont commencé par dérouler le programme de la journée qu’ils ont été chargés à l’aveuglette et dispersés à coups de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc de type non conventionnel.
Pris de panique, les manifestants se sont retranchés dans les maisons environnantes et la plupart, dans l’enceinte de l’Eglise catholique Saint Augustin d’Amoutivé, pour y trouver refuge.
Et comme si cela ne suffisait pas et pour satisfaire leurs basses besognes, les forces de l’ordre de sécurité ont poursuivi les manifestants jusqu’à leurs derniers retranchements, en leur chargeant systématiquement, y compris même à l’intérieur de l’Eglise où les fidèles étaient en train de prier, et des salles de classes où les écoliers étaient en pleine composition.
Se trouvant au pied du mur et désormais en position de légitime défense, certains manifestants ont répliqué par des jets de pierres. Les tirs nourris de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc se poursuivaient de plus belle.
Offusqués et fortement attristés par la situation écoliers mineurs qui étaient réellement suffoqués par le gaz des grenades lacrymogènes et transportés aux dos à la recherche des centres de santé dans un désespoir total, et sous le regard indifférent des forces de sécurité, les responsables du Collectifs « Sauvons le Togo », présents sur les lieux, ont dû décider d’approcher les agents de sécurité pour leur expliquer le bien fondé de l’arrêt immédiat des tirs de grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc.
Malheureusement, la fermeté et la détermination de ces agents de sécurité, prêts à en découdre avec leurs interlocuteurs et les manifestants, mettront vite fin à ces échanges.
Plus cruel et plus bestial est qu’ils se sont déferlés de manière féroce sur les Secrétaire Général de la LTDH, Maître Célestin Kokouvi G. AGBOGAN, qu’ils ont sérieusement roué de coups de matraques, dès son arrestation jusqu’à la gendarmerie nationale, ceci, sous le regard passif et complice du Lieutenant Colonel KONDI. Maître Célestin Kokouvi G. AGBOGAN est sérieusement blessé à la tête et présente des traces de sang sur les yeux.
La LTDH condamne cette extrême sauvagerie et cette barbarie primitive avec laquelle les éléments du Lieutenant Colonel KONDI, chef de la Division des Opérations de la gendarmerie nationale, ont pris à partie son Secrétaire Général Maître Célestin Kokouvi G. AGBOGAN.
Tout en se réservant le droit d’agir en justice afin que les auteurs de ces actes ignobles soient punis conformément à la loi, la LTDH demande instamment au Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile de prendre ses responsabilités en vue de faire cesser ces comportements très caractéristiques d’un Etat de non droit, en prenant des sanctions exemplaires contre leurs auteurs.
La LTDH rappelle en outre aux autorités togolaises qu’en droit international, il est de la responsabilité première des Etats, non seulement de lutter contre les violations des droits de l’homme, mais également de protéger les défenseurs des droits de l’homme qui dénoncent ces mêmes violations, et de veiller à un environnement propice à l’exercice de leurs activités.
La LTDH remercie les organisations des droits de l’homme et de la société civile pour leurs promptes réactions et les invite à rester toujours unies et mobilisées pour que le respect des droits de l’homme et des principes d’Etat de droit devienne une réalité dans notre pays.
Fait à Lomé le 14 juin 2012,
Le Président,
SIGNE : Me Raphaël N. KPANDE-ADZARE
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Pour d'autres prises sur le drame que vivent nos frères et sœurs Togolais : 1 - 2 - 3 - 4 - Mise à jour prochaine.
LA SAUVAGERIE DU RÉGIME EYADEMA FILS, AU TOGO, CONTINUE DE FAIRE DES VICTIMES, ON NE COMPTE PLUS LES BLESSÉS GRAVES ET LES PRISONS DÉBORDENT.
LE SILENCE MÉDIAS EST TOUJOURS DE RIGUEUR, QUAND IL S'AGIT DE "" DICTATEUR ALLIÉ"".
L'ONU, OBAMA, L'UNION EUROPÉENNE, LA GAUCHE FRANÇAISE QUI CRIENT AUX MASSACRES EN SYRIE, LES ONG DES DROITS DE L'HOMME SÉLECTIFS, N'ONT SANS DOUTE PAS PAYÉ LEURS FACTURES DE TÉLÉPHONES ET DE CÂBLES, AUCUNE CONDAMNATION, MÊME TIMIDE...
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