L’Afrique est à un carrefour crucial de son histoire, le monde est lui entrain de fuir le statuquo du cap unipolaire de la faillite économique d’un système qui ne perçoit son salut que dans les guerres et le terrorisme d’États, vers, l’émergence économique, politique et militaire des pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et l'adhésion de l'Afrique du Sud le 14 avril 2011).
Tous nos choix ont des conséquences et on ne peut pas prétendre au changement tout en continuant à récompenser les échecs.
Un autre mandat de Jean Ping, dans la continuité de la servitude, la division et l’instabilité, donnera le temps nécessaire d’empêcher l’envol de l’Union Africaine, le continent manquera le bateau de la croissance actuelle de l’Asie, enfouit dans des conflits sur mesure initiés dans le seul intérêt des mêmes exploitants de longue date, nos espoirs de développements et la paix enterrés pour un autre 50 ans, la messe sera dite sur cette renaissance qui pointait timidement à l’horizon.
Le préfet du Gabon ne ménageant guère ses efforts en faveur de la démocratie de l’ingérence qui le maintien lui-même au pouvoir au dépend de la volonté des urnes, le 11 mai, Emmanuel Issoze Ngondet, son ministre des Affaires étrangères, adresse une lettre à tous les gouvernements africains pour dénoncer « l'intransigeance » sud-africaine. Un proche de Ping parle même de « mauvaise foi » et de « diplomatie à la hussarde » en comparaison sans doute à celle en vigueur ; de la courbette et l'asservissement qu'il trouve plus noble.
Un compromis, du fond des abîmes des coulisses de l’ingérence et la manipulation qui gangrène et handicape la politique africaine depuis les indépendances de façades, a été proposé lors d'une réunion du comité des chefs d'État, le 14 mai à Cotonou, promettant de réserver la présidence suivante à l'Afrique du Sud, si cette dernière consentait au 2ème mandat de Jean Ping.
Refus catégorique de Jacob Zuma.
Pour éviter un nouveau blocage, d'autres ont suggéré qu'au troisième tour de scrutin le président puisse être élu à la majorité simple. Nouveau refus de l'Afrique du Sud, soutenue cette fois par l'Algérie, et avec raison.
Loin d’être impressionné par les gesticulations de coulisses du lobby derrière les préfets africains, convaincus d’avoir renoué avec la colonisation durant le mandat de Jean Ping, en sabotant la médiation de l’UA dans le contentieux électoral de la Côte d’Ivoire et rejetant la solution africaine négociée avec Kadhafi, refusant l’atterrissage de la délégation africaine à Tripoli, au risque de faire abattre leur avion, l'Afrique du Sud souhaite le changement de politique au seins de l'Union et n’a nullement l’intention de retirer la candidature de Nkosazana Dlamini-Zuma.
Candidate, non pas d'un pays mais de toute une région, accompagnés systématiquement par deux collègues d'Afrique australe, les ministres sud-africains en tournée de sensibilisations, prennent soin de présenter leur alternative à l’immobilisme et le défaitisme, avec une lettre de soutien du président angolais dos Santos à leurs confrères africains.
De la Tunisie à l'Égypte, de la Côte d'Ivoire à la Libye, de la Somalie à la RDC, force est de constater, le leadership de Jean Ping a été absent ou insignifiant depuis 2008. Cet homme a marginalisé, aussi infime soit-elle, le peu de crédibilité que l'UA à su mettre de l’avant depuis sa création en 2002, sous la conduite du premier Président de cette Commission, son Excellence Alpha Oumar Konaré, l’ancien Président du Mali qui s’est lui contenté d’un seul et unique mandat.
Les objectifs de l'UA pour la création d'une banque centrale de développement, remis pour au moins une autre décennie avec la mort du Leadeur Kadhafy, l’augmentation des investissements extérieurs à travers le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique) au stade du brouillon, le bilan de Jean Ping depuis 2008 est à l’image du site internet de l’UA, ou à ce jour, le défunt Dr. Bingu Wa Mutharika, ancien Président de la République du Malawi décédé le 6 avril 2012, est toujours cité comme actuel Président de l'Union Africaine, bien qu’il ait quitté ses fonctions à la Président en 2011, remplacé par Teodoro Obiang, puis celui-ci en 2012 par Boni Yayi.
Personne ne pourrait aujourd'hui prédire, sans partisannerie, que le passage de Madame Zuma à la tête de cette Commission, si jamais elle finit par s’y imposer, remettrait l’Afrique sur les rails de la bonne gouvernance et la sécurité, mais devons-nous, nous africains, continuer a être spectateur de notre destin, en laissant les choix de nos dirigeants à d’autres ???
La réponse du PRIDE (Djibouti) est un NON catégorique, sans aucune espèce d’hésitation. Il est temps que l’Afrique et chaque africain(e) pose sa pierre à l'édifice de la renaissance par des actions concrètes multiples AVANT LA FIN JUIN, au niveau local, national et international, sans compter sur une organisation quelconque, partis politiques ou autres, en adressant individuellement nos requêtes par la poste, par courriel ou en appelant selon nos moyens le siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba ainsi que la présidence de nos pays respectifs, exigeant le retrait pur et simple de la candidature au 2ème mandat de Jean Ping et un soutien ferme à celle de l’Afrique du Sud.
Ce geste aura au moins le mérite d'avoir résolu le dilemme parmi les mal-élus du continent, qui perdure depuis un certains temps, pour l'élection d'un candidat à la Présidence de la Commission de l'Union Africaine, en remettant ce pouvoir démocratique, aux peuples du continent et, si le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma y est élu à la MI-JUILLET au Malawi, elle aura le poids de tous nos voix (1 MILLIARD D'HABITANT), pour se sentir investie à prendre les bonnes décisions dans l'intérêt de l'Afrique.
Boîte Postale:
3243, Addis Abéba, ETHIOPIE
Tel: (251) 11 551 77 00
Fax:(251) 11 551 78 44
Courriels / Emails:
info@africa-union.org, chairperson@africa-union.org, waneg@africa-union.org, webmaster@africa-union.org, HabibaM@africa-union.org, rahela@africa-union.org, achpr@achpr.org,
chairperson@africa-union.org, (Dr. Jean PING)
waneg@africa-union.org, (Mr. El Ghassim Wane – Porte Parole)
webmaster@africa-union.org, (Webmaster)
HabibaM@africa-union.org, (Mme Habiba Mejri-Cheikh Chef de l’Information et de la Communication Commission de l’Union Africaine)
rahela@africa-union.org, (Mme Rahel Akalewold Division de l'Information et de la Communication)
achpr@achpr.org, (The African Commission of Human & People’s Rights (ACHPR) of the AfricanUnion)
Cordialement,
====================================================================
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
Site du PRIDE : http://doleancesdupeupledjiboutien.blogspot.ca/
Facebook du PRIDE : https://www.facebook.com/PRIDE.DJIBOUTI
1 <<< VOS COMMENTAIRES:
CE 15 JUILLET 2012, FÛT LA 1ère VICTOIRE EN HAUT LIEU, DE LA VOIX D'UNE AFRIQUE EN LUTTE POUR CE REPRENDRE EN MAIN.
NOUS AVONS DIT NON À JEAN PING ET L'INGÉRENCE ÉTRANGÈRE DANS LE CHOIX DE NOS DÉCIDEURS.
ON A GAGNÉ UNE BATAILLE, IL NOUS RESTE LA GUERRE.
La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été élue présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), le dimanche 15 juillet au soir, à Addis-Abeba, lors du 19e sommet de l'institution.
Quatre tours ont été nécessaires aux chefs d'Etats réunis en huis clos pour départager le Gabonais, Jean Ping, président sortant, et sa concurrente.
Explosion de joie
Cette fois-ci, cette dernière a su s'imposer haut la main avec 37 voix. Dès que les résultats ont été rendus publics, les partisans de la Communauté des Etats d'Afrique australe (SADC) ont explosé de joie dans les couloirs du siège de l'UA où se tiennent les travaux du sommet.
https://www.facebook.com/notes/parti-r%C3%A9publicain-pour-linnovation-d%C3%A9mocratique-et-l%C3%A9cologie-pride/union-africaine-nkosazana-dlamini-zuma-persiste-dans-sa-candidature/437005229657009
VOS COMMENTAIRES