Peur, sans nul doute, que les idées de cet homme, ne fassent des émules en Afrique et ailleurs, sur une planète en pleine crise du système capitaliste barbare au service des banques et les mieux nantis, dont les fortunes ont été bâties sur le dos des classes, au nom de la Démocratie et le libéralisme.
Torturé et hospitalisé dans l’après-midi suite à une hémorragie, l’état de l’ancien Premier ministre libyen (Secrétaire Général des comités populaires de la Jamahiriya libyenne), déporté dimanche matin de la Tunisie par ceux à qui on a offert sur un plateau d'argent la révolution de ce pays avec plus de 600 martyrs, est jugé grave si l’on en croit les sources médicales libyennes.
Selon son avocat français Marcel Ceccaldi, M. Al-Mahmoudi a été "violenté par Abdelhakim Belhaj" (la Mascotte du terrorisme humanitaire légal et légitime), chef militaire de Tripoli, en personne.
Les côtes cassées, lui ont perforé un poumon et abîmé des intestins, et selon le rapport remis par le médecin traitant à la ministre de la Santé Fatma Harrouche du gouvernement élu par l'OTAN, l’état de santé de l’ancien Premier ministre de Kadhafi est d'une gravité telle que les hôpitaux et le système de santé libyens autrefois objets d'envies, ne sont plus capable de le traité et demande son transfert à l’étranger pour des soins intensifs. Nous voici dans les normes traditionnelles acceptables par l'occident, ou tout dirigeant et fortune africaine, doit se faire soigner en Europe, non chez lui, afin de financer un système en faillite.
Au delà de cette parodie de crise sans précédent au sommet de l'État tunisien, suite à l'extradition de M. Al-Mahmoudi, entre le pseudo homme des droits humains, le Président de la République Moncef Marzouki, soi-disant furieux de ne pas avoir été consulté par le chef du gouvernement Hamadi Jebali, dont la majorité des ministres issus du parti "islamiste" Ennahdha avaient déclaré que M. Al-Mahmoudi bénéficierait d’un jugement équitable et qu'il ne risquait aucun danger, le mal est fait.
La Tunisie devra répondre des conséquences de cette déportation en catimini de l'ancien Premier ministre libyen vers les groupes terroristes de l'OTAN, qui ont mis la Libye a feu et sang, sans que sa demande de statut de réfugié politique auprès du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), n'aboutisse.
Et, vu le court délai entre cette déportation et l'hospitalisation, ainsi que les échanges en mai dernier à l’hôtel parisien Georges V, entre l'avocat de M. Al-Mahmoudi, le conseiller du ministre de la Justice Saïd Ferjani (d’Ennahdha - Tunisie) et Salim El Hassi, chef des services de renseignement du CNT, lors d'une rencontre au court de laquelle, les dessous du financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et les clefs des comptes de Mouammar Kadhafi, dont seul l’ancien Premier ministre Al-Mahmoudi a les secrets ainsi que les codes, étaient au centre des discussions, on est en droit de savoir :
A-t-il été torturé en Tunisie ou par les bouchers humanitaires en Libye ?
Va-t-on enfin traduire en justice, les responsables directs et indirects de ce crime ainsi que de l’agression et le génocide libyen, devant les instances concernées, pour crimes de guerre, viol du droit humanitaire et les conventions internationales, ou est ce que la CPI a juste été créée pour les indociles et non l’application du droit ?
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
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