Une impunité totale pour un régime des plus profitables à la France, les USA, les Japonais, les Allemands et bientôt la Chine aura sa base. Avec à peine 23 000 km2 et 860 000 habs, Djibouti est dans le sillage du titre de ; Hô-Chi-Minh-Ville de l'Afrique.
Ce sombre bilan du 18 Déc 1991, a eu pour témoins oculaires, entre autres, l'armée française qui détient toujours les preuves de cette tuerie, tournait en rond comme les rapaces, en hélico au-dessus de ce quartier de la capitale encerclé, tôt ce matin-là ; filmait du ciel le massacre d'une population prise au piège d'une vengeance aveugle d'un régime tribal maintenu au pouvoir par la fraude depuis l'indépendance, pendant qu'au sol des chacals en uniformes, entraînés à écraser toute résistance civile et non à défendre la patrie, semaient le chaos, dépeçant par rafales les habitants du quartier.
Ce n'est ni une bavure ni une tragédie suite à une protestation quelconque, mais sur un ordre des plus hautes instances, une décision politique d’une insensibilité congénitale, un massacre préméditée de civils sur le seul critère de l'appartenance ethnique, afin de venger les militaires malmenés dans le nord du pays par la rébellion armée conduite par le FRUD (Front pour la Restauration de l'Unité et la Démocratie). Un mouvement regroupant en son sein toutes les communautés du pays, mais présenté par les criminels au pouvoir, comme étant composé par la seule ethnie Afar, par conséquent ennemie du reste, selon le vieux principe qui consiste à diviser pour mieux régner.
Le principal commanditaire de ce massacre diabolique, comme tous ceux commis dans le nord de ce pays, avant et après ce drame, a été promu avec le soutien de la France, à la fonction suprême en 1999, remplaçant son oncle, ancien sénateur français devenu président à l’indépendance en 1977.
En cette 21ème commémoration :
*** Ce 18 Déc 2012, la direction du PRIDE ainsi que ses militants lancent un appel solennel à tous les djiboutiens(nes) à une expression de solidarité, en signe de gratitudes à tous les braves du continent, tous ces hommes et femmes d’honneurs victimes de la voyoucratie néocoloniale et une pensée particulière ainsi que nos prières à tous les martyrs de cette triste journée du 18 Déc 1991 à Arhiba (Djibouti).
*** Nous réitérons notre demande de déposition des preuves et témoignages sur ces massacres, devant les cours compétentes et l’ouverture d’enquêtes pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, contre le régime d’Ismael Omar Guelleh.
*** Que le 18 décembre soit reconnue comme la journée de toute résistance contre l’impunité.
""La mémoire se définit par la capacité de nous élever tous ensemble au-delà de nous-mêmes pour qu'elle devienne Histoire. La mémoire doit savoir survivre aux témoins des évènements eux-mêmes et trouver encore les mots quand les voix des survivants se sont éteintes. La mémoire, ce sont aussi des lieux, des dates, autant d'étapes dans la marche du temps. (...) La mémoire, c'est l'enseignement et je mesure la responsabilité des professeurs qui doivent expliquer, faire comprendre, accompagner les jeunes esprits, leur dire que la barbarie a été possible au XXème siècle et qu'elle peut revenir au XXIème. (...) La mémoire, c'est aussi la recherche, l'innovation, retrouver les traces de ce qui s'est produit. (...) Cet enjeu de la poursuite, de la continuité, de la transmission, c'est celui de la génération qui arrive."" - Dixit F. M.
( Un défunt président pour qui cette belle mémoire historique se devait être de la compétence exclusive de l'occident ; vous imaginerez pourquoi )
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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