Ce documentaire cherche à démêler l’histoire de cette guerre, motivée nous dit-on par une soif de vengeance après le 11 septembre 2001. On y entend les protagonistes du conflit : commandants de l’armée américaine, agents de la CIA, dirigeants talibans, seigneurs de guerre afghans, chefs tribaux et civils afghans, négociateurs de l’ONU, représentants d’ONG ainsi que des dirigeants et des agents des services secrets du Pakistan voisin.
Ce reportage très instructif, nous apprend entre autres que l'occident n'a rien appris de la défaite de l'URSS, ni leurs propres déroutes de l'Asie à l'Amérique Latine, et malgré cette suffisance criminelle, l'agression lancée contre ce pays le 7 octobre 2001 - à peine 4 semaines après le drame de New-York du 11 sept 2001 et les exploits d'apprentis pilotes avec quelques cours de pilotages sur avion monomoteur biplace - le tout sur un tissu de mensonge et amalgames entre Taliban et Al-Qaïda, aurait à Berlin 4 mois plus tard, trouvé une issue négociée entre toutes les factions Afghanes et dont les termes acceptés par le Mollah Omar, avant tout débarquement de troupes US, si l'administration Bush par l'entremise de Rumsfeld, un des faucons de la guerre et la domination totale, n'avait saboté l'accord en refusant la reddition des Talibans, jurant de les pourchasser jusqu'en enfer, ne pensait un instant si bien prédire que cet autisme lui couterait un jour son portefeuille et conduirait les USA à se faufiler la queue entre les jambes.
Dès 2003, entre humiliation et résistance, les combattants Talibans ont choisi la résistance à l'envahisseur, réorganisèrent leurs troupes dans l'ombre et regagnent du terrain chaque jour. Une population acquise à leur cause, une connaissance du terrain et une longue expérience des stratégies de la guérilla contre une autre puissance militaire, talon d'Achille de toute armée conventionnelle ; la table est mise pour une énième défaite US pour avoir choisi l'extermination des Pachtounes, une ethnie comptant plus de 50% de la population Afghane, à un accord de paix et le processus démocratique négocié à Berlin début 2002. Par conséquent, limiter les motivations de cette agression à la seule théorie de la vengeance en titre de ce reportage lorsqu'on sait que ni les Talibans ni Al-Qaïda n'est responsable du 11 Sept new-yorkais, ou encore au pseudo prétexte de sauver la femme afghane de sa burqa ; ces faux-fuyants n'honorent ni l'histoire ni éviteront sa répétition. La situation de la femme dans ce pays n'a depuis ni évolué ni été une préoccupation US, et de l'autre, le Mollah Omar n'ayant jamais été capturé, les USA en sont réduits aujourd'hui à supplier les Talibans à la négociation pour sauver la face aux Warlords américains.
L'horreur et la désolation est au quotidien des Afghans, l'OTAN a rasé ce pays avant de servir la même solution finale aux irakiens en 2003 et libyens en 2011, nous en aurons le décompte qui dépasse les 100ènes de milliers de pertes en vies humaine comme toutes les atrocités dans les prisons démocratiques de Bush et Obama, une fois ces pays libérés.
En attendant, ce documentaire rapporte entre autres désastres :
- Qu’ 1,5 Millions de toxicomanes Afghans peuplent les ruelles sombres de la capitale, un fléau qui sous le régime des Talibans avait été éradiqué à 85%.
- La culture du pavot interdite par les mêmes méchants Talibans, fournie aujourd’hui 95 % du marché mondial en héroïne, contribuant à la corruption des chefs de tribu et l'armement des factions afghanes, un prélude à la future guerre civile que l’empire déclenchera dès son retrait total afin de justifier ses années d’occupations, son utilité humanitaire, enfumer ses crimes et les fortunes détournées sans résultat.
- Un taux de chômage monstre, l'aide internationale évaluée à des 100ènes de milliards US ne profite qu'aux sociétés occidentales et les ONGs triées sur le volet pour leur silence et complaisance avec le crime, ainsi qu'aux membres du régime pro-USA cloisonnés derrière des forteresses gardées par les mercenaires d'agences hors la loi.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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