Je devais faire partie des invités - mais ce n'est que partie remise - en compagnie de notre ami Houssein Ibrahim Houmed, à cette chronique consacrée au chaos politique et social entretenu à Djibouti par un régime exclusivement dirigé par des élus de la France, d'un oncle à son neveu, depuis l'indépendance, sous le regard bienveillant, des nombreuses ambassades en présence et les 5 puissances militaires qui y ont élu domiciles, prétendument chargées de lutter contre la piraterie au large de la Somalie, dont ; la France (depuis 1894), les Américains (en 2003), ensuite vinrent les Japonais, les Allemands et les Italiens.
Situé sur le détroit de Bab El Mandeb, large d’à peine 30 kms, reliant l’Océan Indien à la Mer Rouge, elle-même reliée à la Méditerranée par le canal de Suez, contrôler militairement ce passage, traversé par les principales routes pétrolières et commerciales entre l’Asie et l’Europe, équivaut à contrôler le canal de Suez. Par conséquent, Djibouti est victime de ses propres atouts au bénéfice d'autrui. La mort qui rode et la terreur qui sévie dans ce petit pays sert aussi la cause des humanitaires de la mort, et ce n’est pas demain qu’ils la dénonceront ou y mettront terme, au risque de perdre les mêmes privilèges qu’à Saïgon, consentis par le régime actuel pour son seul maintien au pouvoir aux détriments d’un peuple et ses cultures ancestrales laminés.
Ce soir la direction du PRIDE se veut forcer la réflexion par cette question aussi pertinente qu’embarrassante, face à tous ceux de la dite opposition du ventre qui pérorent à nous distraire de l’essentiel :
-- Aux intellectuels djiboutiens, les Oulémas et prêcheurs des mosquées, les leadeurs de la société civile ainsi que le machin club privé USN et toute opposition politique déclarée comme telle, d’une relève démocratique en faveur d’une justice pour tous ; qu'attendez-vous - un faire-part officiel, en carton d’invitation brodé de feuilles d'or - de la part de Mr Houssein Ibrahim Houmed auteur de cette initiative historique, pour soutenir officiellement, cette cause juste, dénonçant des crimes de guerre, un génocide et crimes contre l’humanité, déposée à l’encontre du dirigeant de Djibouti ???
Le malaise est d’autant plus accablant, que depuis la déposition et la publication de cette plainte, les adeptes de la démocratie de l’exclusion, ceux ayant signé un pacte avec le diable et les non moins indignes à la quête du seul pouvoir dans la continuité de l’actuel ; gardent tous profil bas et n’osent sortir la tête de leur terrier de la honte, pour consigner leurs avis ou exprimer leurs soutiens à cette initiative inédite.
Par conséquent, nous invitons les Braves à prendre note et agir aux mieux de leurs intérêts, au-delà des distractions des uns et des autres et la rhétorique des mots, il nous faut lire entre les lignes et démasquer tous les loups déguisés en moutons :
- Une fois n’est pas coutume, mais, si tous ces agités ne sont pas capables d’unir leur voix dans une cause aussi juste qu’humaine, seront-ils plus à l’écoute lorsque vous leur aurez passé la clé d’Haramous ?
- Ou devant ce déni de justice de l’opposition, appuyé par le silence, seront-ils plus aptes à rendre justice une fois au pouvoir ou nous éviter le chaos, dès l’évènement d’un vide du pouvoir ?
Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin) ( bourhanb@gmail.com)
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