(2ème pièce à conviction du Vide Légalisé et entretenu face à IOG, après celle du 11ème anniversaire d'IGH)
Pour avancer dans leurs plans, le prétexte n’a pas besoin d’être convaincant. Il leur suffit de croire qu’il l’est. Comme si convaincre hors frontières avant les nationaux était la condition sine qua none du changement, l'illusion d'optique coloniale se projette dans un tintamarre en rangs dispersés, un concours médiatique sans substance ne rassurant qu’IOG et ses soutiens étrangers sur l’immuabilité du système actuel.
Ceci dit, cette réaction du PRIDE aux propos malhonnêtes et indignes d'Ahmed Youssouf de l'ARD qui se voulait acerbe, se limitera cette fois, à quelques vérités et notions juridiques, vu que notre ami Ali Coubba y a porté ses correctifs et notre ami et militant de l’ARD Cassim Dini s’est chargé de l’aspect moral dans sa dernière publication. Nous souhaitons au passage à ce dernier, tout le courage politique afin de remettre un peu d'ordre dans ce parti phagocyté à l’os par les suppôts du régime.
ARTICLE 15, Alinea2 de la Constitution de 1992 : Tous les citoyens ont le droit de constituer librement des associations et syndicats sous réserve de se conformer aux formalités édictées par les lois et règlements.
Ma 1ère remarque de taille concernant le machin Club USN est, d'ordre légal ou juridique ; La raison sociale et cette représentativité Nationale dont-ils se clament sont-elles légales et légitimes ? -- La réponse est NON jusqu'à preuve du contraire.
Cette association était une, électorale, créée à titre provisoire pour l'élection législative de Fév. 2013, en tout cas, là était l'objectif du PRIDE, car faut-il le rappeler encore et encore pour démêler le vrai, du faux auquel nous a habitué cette pseudo opposition politique ; C'EST NOUS QUI INITIÂMES LA PARTICIPATION DE L'OPPOSITION AUX LÉGISLATIVES DE 2013, après 10 ans d'une stratégie UAD de la chaise vide procurant au régime une promenade en solitaire.
Ce que les Dalton ont fait de cette coalition dont, l’élaboration d’une liste à la députation, copies conforment des normes en vigueurs à l’UMP ainsi que la canonisation à la députation, de criminels et Génocidaires notoires, ou encore le virage postélectoral de la déstabilisation du pays sans préparations ni consensus sur l’après IOG, n'étaient pas à l'ordre du jour de nos motivations ou engagements politiques, d'où nos prises de distances dès le 25 février.
De là à se pavaner avec ce titre 9 mois après l'échéance est en soi une fraude, une imposture qui démontre d’abord la complaisance du régime dans ses légalisations sélectives et de l’autre, le manque de scrupule des acteurs du Club USN qui, comme IOG se voient déjà au-dessus des lois de la République.
Si cette coalition électorale s'était entre temps mutée en coalition politique dans le secret des coulisses, il faudrait que le régime, nous en présente le document fondateur ainsi que le contenu de l'agenda politique de même que l'enregistrement de la raison sociale de l'association auprès des instances de la République. En l'absence de ces documents, le Club USN n'a au regard des lois en vigueurs aucune raison d'être ni plus de légitimité juridique que le FRUD armée, le Model, Uguuta Toosa, l'UDDS ou le PRIDE.
Le PRIDE n'a et n'aura à rougir aucunement devant l'histoire, sur nos prises de positions face à la piraterie de la chose publique à Djibouti. À moins d'être pour un changement politique dans la continuité, notre lutte contre ce régime aux abois est gagnée depuis Fèv 2013, encore nous faut-il la livrer mais, attendre que les agités du Club USN nous ouvrent cette voie vers la justice et la démocratie, équivaudrait à espérer qu’un jour les poissons puissent grimper dans les arbres.
« La plus belle des découvertes est de comprendre que l’on ne comprend pas. », dit-on, par ilotisme politique soit par pure soucis de plaire à une secte vouée à la rétention tribale du pouvoir, M. Ahmed Youssouf a tout tenté, hier comme aujourd'hui, sabordant toute tentative d'avancement dans le dossier du massacre d'Harhiba et la déposition de toute plainte contre le régime, jusqu'à l'acceptation d'IGH le co-responsable de ce massacre avec IOG comme président de l'UAD et tête de liste USN, poussant l'arrogance jusqu'à mettre en 40ène son propre parti, puis, connaissant d'avance les tenants et aboutissants de la chose pour avoir participé à sa préparation en coulisse, tomba malade la veille de la dite négociation, s'exonérant ipso facto des conclusions de cette dite "négociation".
Si l’ARD et ses militants ne mettent pas un terme à la cabale de ce traitre, Il continuera de jouer sa partition de la division de l’opposition et le sabotage de toute union élargie à la recherche d’un consensus politique nationale, en faisant valoir sa parole de domestique, afin que l'œuvre indigne pour laquelle il fût désigné président, ne s'ébruite hors, du club réservés aux autistes, fermés aux idées et influences de notre génération usurpée.
En politique parfois, le choc des ambitions amène la plupart des acteurs à ne voir que leurs intérêts ; leur agenda au détriment des grandes valeurs humaines qui devraient en principe régir la fonction publique.
Usant du même conformisme et unanimisme sectaire, abscons et injustes de nature, reconnus aboutissant au même constat actuel, une poignée d'hommes, un peu comme des oracles ou de missionnaires de la gouvernance coloniale, se croient détenir la science infuse. Toute cette population, des régions à la capitale qui se déplaçaient à 100 ou 200 000 têtes aux meetings du 8 au 20 février 2013 et qui depuis boycottent la prise en otage de la coalition par les Clubs LÉGALISÉS des Dalton, n'ont tous, selon ces derniers, rien compris !!!
Même si cette vision sociétale manichéenne est en train de les perdre, ce qui en soit à nos yeux est une bénédiction - en attendant et depuis 20ans - ces Clubs Légalisés par IOG jouent assez bien leur partition en sabotant l'union et le réel changement politique auquel aspire la Nation. À date, nous avons tout à perdre et absolument rien à gagner avec cette bande d'agités d'un autre âge, dont rien ne soutient la pseudo légitimité ou mérite, si ce n’est la preuve, s’il en fallait encore une, qu’ils ne sont point les décideurs. Et si ce n’est pas eux qui décident, cela veut dire que tout ce cirque, n'est que la reprise du même vieux scénario de 1999, d’un changement dans la continuité.
Tout(e) djiboutien(ne) découvrant ces prises photos, la première question chez tout esprit critique pro ou anti USN, serait :
- ELLE EST OU LA NATION, CETTE MASSE DE BRAVES AU NOM DE QUI CET HOMME SE DIT DISCOURIR ET DONT LE CLUB USN S’EST AUTOPROCLAMÉ SEUL REPRÉSENTANT
- POURQUOI NE SE SONT-ILS PAS DÉPLACÉS ACCUEILLIR LE HÉROS DALTON-WILLIAM SI SA LONGUE DE BOIS AVAIT TANT RANIMÉ L’ESPOIR QU’IL PRÉTEND PALPER ?
En Somme, les zombies que nous au PRIDE avons sorti voilà 9 mois de l’oisiveté et d’un long sommeil politique, nous tirent dans le dos. Chassez le naturel, il revient au galop ; le savoir-faire de la division hérité du colon est bien trop à la base de leur engagement politique pour s’ériger en relève du changement.
Tout autre opposition refusant de prêter allégeance aux Dalton est désormais selon William, à la solde du régime, une lumière qui ferait rougir de honte Bush l'auteur de la démence : "Vous êtes Avec nous ou Contre nous".
Toujours victime de ce tic pathologique à se payer la tête des masses, affirme lui, avoir uni seul, le peuple à l'intérieur et que nous tentions de les diviser, allant jusqu'à insinuer que tous ces partis de l'opposition de la diaspora ne viennent juste que de voir le jour afin de déstabiliser son Club. Imaginez la tête des militants du PRIDE qui sortaient les populations lors des meetings de février et qui nous suivent par milliers depuis plus de 7 ans ainsi que les 100ènes de milliers qui nous lisent assidument. Dalton William est au fait de nos Statistiques inégalées à date sur les sites et groupes sociaux ainsi que l’influence grandissante du PRIDE sur le terrain des idées et l'engagement avec les masses, raisons premières de sa fuite en avant, mais bof, l’audience à qui il s’adresse et à qui il souhaite démontrer détenir les mêmes talents qu’IOG, n’est pas djiboutienne.
Un marathon médiatique parisien, durant lequel monsieur ne dévoila ni le projet des Dalton et encore moins comment ils comptaient procéder dans l'évènement d'un vide du pouvoir.
Comme le mensonge et la duperie semblent aussi être le fonds de commerce des imitateurs du régime, nous tenions documents à l’appui, corriger une autre de ses omissions volontaires, répétées en boucle sur les ondes aux aliénés, concernant la dite manifestation de Février 2011 qui rassembla plus de 50 000 Braves. Pourquoi celle-ci et non pas celle de Février 2012 ? – Réponse plus bas.
Invitons Dalton William à une règle chère à Sherlock Holmes : "" Quand vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste, aussi improbable cela soit-il, doit être la vérité.""
De nos jours avec l'internet tout est vérifiable, accessible à tous et sans intermédiaire. En quelques clics de souris sur les documents suivants entres autres ( -1 ; -2 ; -3 ; -4 ; -5 ; -6 ), la vérité occultée démontre que l'ancien Dalton-Club de l'UAD n'était en rien les artisans, ni de loin ni de près impliqué dans l'organisation de la grande manif de février 2011 qui est l'œuvre du PRIDE et nos militants sur le terrain, CEUX, QUE CET IMPOSTEUR S'AVENTURE À VOULOIR CONTOURNER ET DEMANDE AUX BRAVES DE NE PAS SUIVRE (Puis ce lascar vous dira qu’il est contre le régime).
À l'initiative du PRIDE, l'organisation de la Manif de Fév 2011 à Djibouti débuta juste après notre mobilisation internationale contre la FrancAfrique le 28 Sept 2010, bien avant la révolution tunisienne du Jasmin et le départ de Ben Ali, comme le montre ces documents datés. Le reste de l'opposition invité à nous joindre, nous ayant pris dans le temps pour des illuminés, nous tournèrent le dos avant de rejoindre le mouvement en mode rattrapage vers la fin janvier 2011, réagissant sous la panique des évènements en Tunisie et devant la possibilité que le PRIDE, seul réussisse, là où les Clubs UAD et USN ont échoué.
Un an plus tard, en février 2012, la bande des Dalton tentèrent de se rattraper en s’appropriant la commémoration de la manif historique de Février 2011. Le PRIDE y a joint ses conditions ; dont une réunion au sommet entre toute l'opposition politique pour arriver à un consensus sur l'après IOG, une feuille de route d'une transition responsable vers la réforme du système, avant toute autre contestation de masse. Les sosies d'IOG n'étant pas en affaire pour réformer quoique ça soit, firent la sourde oreille et le PRIDE émit un fin de non-recevoir pour sa propre commémoration que l'UAD tentait de s'approprier. Résultat, suffit de comparer les images, à peine une centaine de militants de l'ARD se sont déplacés.
En conclusion, lorsque tout est dit, on a encore rien fait.
Un bref survol de tous ces mérites et pseudo légitimité que se sont attribués les membres du Club USN, on s'aperçoit du leurre et l'ampleur des mensonges dans lesquels ces gens ont conditionné les Braves, le constat prêt à rire s’il n’était tragique.
Soit en suit leur plan diabolique et ses conséquences imprévisibles, joint d’un chèque en blanc, en renversant un régime vieux de 36ans pour leurs faire de la place, pour autant qu’ils aient un projet commun, soit leur situation de légalisée occultera tout vrai débat et les préoccupations réelles des masses, comme :
- La poudrière en gestation sur l’embauche partisan au futur port de Tadjourah et le massacre des étudiants à Obock que les membres du Club n’ont jamais condamné ni réclamé enquête,
- Ou encore la crise majeure au Camp Lemonnier que ces traitres ont complètement passé sous silence,
- La cimenterie d’Ali-Sabieh que le larbin Ilias Dawaleh est entrain de vendre à la pièce aux éthiopiens, dans l’indifférence totale du Club, intérêts claniques obliges...et j'en passes.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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