– Non, au contraire, puisque par toute une série de mensonges et de faux-fuyants, on ne fait qu'encourager cet homme et ses soutiens étrangers, à faire miroiter au monde, l’existence d’un amour et d’un équilibre politique en sa faveur. Et puis pourquoi la Belgique qui traverse les affres de sa propre mal-gouvernance, cracherait-elle sur cette manne de millions d’Euros que déversent sur sa capitale ces préfets durant leurs séjours !!!
Chers compatriotes,
J’avoue pour ceux qui ne l’auraient pas encore noté, je ressens certes toujours de l’admiration en toute forme de contestation contre l’injustice. L’énergie et l’abnégation des djiboutiens(nes) dans ce combat sont certainement admirables, mais j’ai bien peur qu’il nous faille voir plus loin que ce sempiternel folklore, si notre but à tous, est de forcer le changement à Djibouti. Oui je dis bien « forcer », car la souveraineté ne se mendie guère, elle s’arrache.
Rendre pérenne cette compréhension infantile que le seul folklore, d'un temps à l'autre, au coin d'une ruelle d'une capitale soutenant politiquement tous ces tyrans africains, que nous combattons sans résultat depuis des décennies, comme la seule forme d'espoir de les déloger -- sans réelle politique Nationale concertée, une stratégie et un consensus politique de l'opposition politique à la hauteur des épreuves -- est en soi un suicide, une illusion jouant dangereusement en faveur de ceux qui dans ces capitales européennes entretiennent chez nous l’injustice, le vol des urnes et des richesses, la pauvreté et le sous-développement.
Est-ce par ignorance des enjeux ou par nanisme politique que certains d’entre nous se prêtent à ce jeu indigne du « House Negro », persuadé que son salut ne peut venir que de l’extérieur, fait tout pour freiner l’émergence de tout rapport de force intérieur par la division de nos voix ?
Nous savons tous que ces pseudo-démocrates du capitalisme sauvage s’appliquent depuis les indépendances, qu’à nous endormir par des discours creux, falsifiant sans gêne aucun chaque expression populaire, afin de maintenir délibérément ce système servile à la direction de nos pays. Il n’est pas dans leurs intérêts de voir naitre dans ces capitales africaines, des pouvoirs décentralisés, préoccupés par le seul sort de ces populations, au détriment des leurs. Ceci est tout à fait compréhensible, ces « élus » ont été financés par les banques et les multinationales que dans ce sens, à nous d’en faire autant.
Si, en plus d’une décennie, ce folklore de défiler à Ottawa, Paris, Londres ou la Belgique, pouvait déloger ces hors la loi, nous le saurions.
Nous avons soumis dernièrement 2 propositions de sortie de crise, essentielles et incontournables pour d'abord sortir de l'actuel coma politique, puis préparer la relève à l'échéance 2016.
Malheureusement, un changement politique concret et une conduite par étape responsable de ce processus, n'intéressent nullement le Club USN, embourbé dans leur liste d'épiceries exigeant :
- Un relatif accès au micro de la RTD,
- Une réforme de la CENI dont-ils omettent de révéler les paramètres et,
- Leur fantasme de voir la signature d'IOG sur un document quel qu’il soit.
Ceux ayant vendu leur âme au diable et souhaitent nous imposer un changement dans la continuité, ne peuvent en rien nous guider vers le changement.
Unissons nos efforts en pressant la vraie relève politique à se mettre tous autour d’une table afin de trouver un consensus ravivant l’espoir des masses, ainsi nous pourrons influer sur le destin qu’on nous prépare en coulisse.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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