TADJOURAH – DJIBOUTI : LE MALAISE D’UNE COMMUNAUTÉ MALADE ET ALIÉNÉE, OU LA VÉRITÉ SOUFFRE DU TABOU

On dit que tout flatteur est proche parent du traître, et tout idiot utile d'une étonnante faculté à se convaincre lui-même de la sainteté de ses intentions ; je n'entends guère, chers compatriotes, encenser ou dénigrer quiconque, les faits suffisent pour témoigner de leurs charges, mais je désire mettre en exergue un malaise des plus troublants, en nous posant juste des questions :

• Comment des êtres en apparence bien portant et rationnel, dit représentant, peuvent-ils pétrir l'argile fondamentale de notre œuvre qu’est la jeunesse, ceux en qui nous déposons tous nos espoirs et souhaitons qu’ils prennent un jour la relève des couleurs de nos mains ?

• Comment, peuvent-ils regarder leurs propres enfants dans les yeux, sachant qu’ils ont vendu leur avenir et ceux des autres, pour un gain ou une distinction éphémère ?

Là ou les amis, les associations, intellectuels, particuliers ou simples citoyens dénoncent avec vigueur et abnégation, cette discrimination digne de l’apartheid, cette infamie d’une arrogance abyssale contre la population de la région de Tadjourah ;
comment ces Présidents de parti autoproclamés opposants, qui n’ont de cesse osé faire miroiter au peuple, durant toutes ces années, une quelconque capacité à la relève, peuvent-ils cautionner ce crime, par leurs silences ridicules et tragiques ?

Et enfin, le pire entre toute ; quelle honneur, quelle justice et quelle humanité, nos compatriotes cités ci-dessous, se croient-ils défendre en achetant le silence des jeunes indignés de Tadjourah par la corruption, la zizanie de la division et depuis le soulèvement, des distributions aux jeunes de la ville, de cette herbe anesthésiante, au frais et pour le compte d’un régime des plus vils ?
Je nomme :

• LES MINISTRES : HASNA BARKAT, MOHAMED MOUSSA BALALA, HASSAN OMAR (Alias : Gaqanlo),
• LA DÉPUTÉE : HASNA HASANTOU,
• LE CONSEILLÉ RÉGIONAL : HASSAN HOUSEIN DIT HASSAN 2,
• LE DIRECTEUR DE L'EDD DE TADJOURAH : OMAR HOUSEIN,
• LA SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU PREMIER MINISTRE CHARGÉ DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE : ZARAH YOUSSOUF KAYAD,
• LA SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L'HABITAT, DE L'URBANISME ET DE L'ENVIRONNEMENT, CHARGÉ DU LOGEMENT : AMINA ABDI ADEN,
• ET CES FERVENTS MYSTIFICATEURS, EN ROUTE EN CE MOMENT MÊME VERS LE NORD, DANS LE SEUL BUT DE BRISER L’ESPOIR ET L’ÉVEIL DES JEUNES,

• Sont-ils tous des inconscients, victimes tenues en otages ou tout simplement vendu leur âme au diable ?

• Que gagnent-ils, à courir les ruelles de Tadjourah afin d’étouffer les revendications légitimes de cette population ?

Une région meurtrie par l’oisiveté d’un chômage chronique dépassant les 95% de la population, aucune industrie, même pas un Café-Internet digne de ce nom pourtant un service très en demande dont les commerces poussent comme des champignons à tous les coins des rues de la capitale, jusqu'aux fins fonds des bidonvilles de Balballa.
Un embargo jusqu'aux communications et le savoir ; comment se fait-il que le Nord de ce pays, en plus d'être réduit à la misère, n'a jamais accès aux fonds de développement économique de Djibouti (FDED), même dans le domaine de l'internet et l'information ?

Une région possédant les seuls 65 % du territoire nationale cultivable, pouvant profiter encore plus de cette magne de la Potasse (95 % de la consommation mondiale de ce minerai étant utilisé dans les engrais), sans que pour autant, en 35 ans, ceux, cités ci-haut et d’autres, n’aient jamais osé en faire la promotion auprès d’investisseurs, ou obliger ce régime et le précédent à y investir les Milliards gaspillés et détournés dans la surface salée et stérile du PK20.

Ces terres du Nord, ou le bouffon de Djibouti possède lui-même déjà, un vaste terrain au Day, ou il fait pousser tout, jusqu’au Khat, auraient pu nourrir toute la population de Djibouti et au-delà, malgré cela, on saigne et prive notre faible économie, en important chaque jour cette drogue et chaque semaine nos produits de la terre, à coup de 100ènes de milliers de DOLLARS US, de l’Éthiopie.

Un pays pauvre résigné à enrichir un plus grand et plus riche que lui, en tête de l’Afrique avec le Ghana pour leurs croissances annuelles du PIB.
Un problème et un malaise acceptable que dans le royaume des cancres.

Par quelle autorité morale ou traditionnelle, ces envoyés spéciaux du mercantilisme, préparent assidument le prochain passage dans la région du Parrain de la Maffia, peuvent-ils aujourd’hui défendre l’indéfendable en soudoyant les jeunes indignés du Nord, les obligeants à s’écraser et contribuer à l'applaudimètre ?

Le présent est fait de lutte et l'avenir appartient aux jeunes, vous avez assez pompé le sang et l’oxygène de ce peuple, il est temps de vous tassez !!!

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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)