Une enquête conduite par le médiateur de la République de Djibouti, l'équivalent d'un ombudsman a émis un rapport d’un constat sévère, soumis au régime du cancre Guelleh avec copie au ministère du travail. Sans suite, ce document a reçu la sentence de l’exclusivité du favoritisme élevé au rang de gestion d’État, classé à la poubelle afin de protéger non pas les employés mais la seule compagnie de placement d’un valet du régime.
Le PRIDE a fait parvenir ce rapport au département d'État américain, à la commission des affaires militaires du Congrès et du Sénat Américain et toutes les organisations internationales régissant et surveillant les normes dans le monde du travail. Y a quelques mois de cela, notre ami Mohamed Awaleh de SafariPost avait aussi soulevé et traité en vidéo, ce non droit du Camp Lemonnier, devenu un No Man's Land du zèle et l’arbitraire.
Devant ce dernier SOS d'un compatriote, membre du syndicat des travailleurs du Camp Lemonnier, Moussa Hassan Dabaleh, avec courage et abnégation signant son texte de son nom, force est de constater, leurs conditions de travail vont de mal en pire, rien n'a été fait en 5 ans, malgré toutes les pressions internationales initiées par le PRIDE et soutenues par le rapport du médiateur de la République ; les revendications des employés du Camp Lemonnier sont tombés dans les oreilles de l’éternel sourd de la république.
Nos compatriotes méritent l'attention de tous et chacun de nous dans la diaspora, afin de forcer ce sort de la médiocrité, car encore une fois, ce régime confiant du soutien total et aveugle de ses protecteurs dont la France et les USA, expose son insensibilité cadavérique.
Komla KPOGLI, un frère du continent disait récemment : "" La seule raison qui explique ce soutien sans faille de la France aux tyrans africains est que ces derniers sont ses créatures. Ce sont des créatures qui travaillent pour les intérêts de la métropole. Nous sommes en pleine colonisation même si beaucoup, vraiment beaucoup d’africains ne s’en rendent pas compte ou font semblant de ne pas s’en rendre compte. Nous avons là, une « élite indigène », collaboratrice coloniale qui n’a d’autres tâches que de veiller à la conservation et au renforcement du système de protectorat colonial. En retour la métropole se doit de lui apporter tout ce qu’il faut pour qu’elle mène à bien sa mission...(...)...Malheur donc aux peuples vaincus et qui, dans la défaite, refusent d'en diagnostiquer les raisons pour espérer se redresser. Car, aussi longtemps qu'ils seront des vaincus, ces peuples sont destinés à payer la rançon de la défaite aux vainqueurs aussi criminels soient-ils. ""
Il faut bien se rendre à l'évidence, partout ou l'impérialisme impose ses marionnettes s'en suit la ruine et la misère humaine, le chaos cher à Leo Strauss, une longue litanie de malheurs à huis-clos, mais heureusement, on ne peut dissimuler cette poubelle indéfiniment, la pourriture finie par sentir.
"La maladie la plus répandue chez les hommes politiques est l'amnésie.", l'imposture politique à Djibouti, bien avertie des conséquences de ses dérives, face aux défis et les besoins criants d'une société irriguée, façonnée, voire phagocytée par une seule famille, sans aucune espèce de perspective démocratique, de liberté, du respect de ses institutions et du droit des citoyens réduis à l'esclavage des temps modernes, préférant encore la posture de l'autruche, plutôt que d'anticiper les responsabilités de la fonction ; ce comportement d'amnésique de l'histoire est fort heureusement celui qui prononcera leur Messe de Requiem.
La désintégration totale du tissu social djiboutien dans son ensemble a atteint des sommets. Comme le conflit en cours au Port de Tadjourah, parfumé du caractère ethnocentrique du cancer au pouvoir, par intérêt personnel et non par amour ou allégeance à son ethnie ou une autre, cette région dont toute la population est marginalisée, maintenue dans la servitude depuis 35 ans, victime de la même gabegie et la corruption, nous interpelle tous à la condamnation sans réserve et à l’action.
Ceux de l'opposition djiboutienne, prétendument de la relève et du changement, par crainte ou dans le seul but d'assouvir une ambition politique en s'attirant les faveurs de la France et l'Amérique par le silence, limitant leurs actions et leurs envolés caustiques, au seul régime dont la politique du néant sans le soutien français et US serait balayé depuis fort longtemps, il leur faudra bien un jour, oser et exposer une quelconque conviction politique, en dénonçant les vrais coupables au nom de la dignité bafouée de leurs compatriotes.
Tandis qu'aux domestiques de services, cités dans ce document comme à tous les collaborateurs de ce régime, misant sur l’écrasement des leurs, pour des gains éphémères et une carrière des plus indignes, je dirais : Quand l’Occident défend ses intérêts, la dissidence n’est pas de mise, l’union sacrée prime, car, quand on choisit de le servir au détriment des indigènes, on ne peut avoir pour récompense qu'une descente en enfer, et tôt ou tard, l’électrochoc en la matière viendra du ras-le-bol citoyen, ce jour là, rares sont ceux qui aimeraient être à votre place.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
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