Djibouti : PROBLÈME -- RÉACTION -- SOLUTION ---- APRÈS CE COMMUNIQUÉ DE PRESSE : WHAT’S NEXT ? -- ON FAIT QUOI ?

Chers Tadjouriens, Ali-Sabiens, Obockois, Dikhilois, Artawiens,
Chers compatriotes djiboutiens,
De toutes les régions, villes et villages,

Honorables concitoyens,

De 77 à ce jour, on a été spolié, marginalisé, infantilisé, trompé à maintes reprises, violé dans notre chair, torturé, emprisonné, relocalisé, affamé, assoiffé, et la dernière en date, fraudé la signature, l’intelligence et la notoriété du Sultan de toute une partie de notre population.

PROBLÈME -- RÉACTION -- SOLUTION

1. On nous créé un problème !
2. Nous y réagissons !
3. Et les pyromanes qui ont créé ces problèmes, nous arrivent avec des solutions, concoctées ailleurs, afin d’assurer la pérennité du système mafieux, basé sur le financement et l'enrichissement d’une toute petite minorité locale, prête à tout pour se maintenir au pouvoir, jusqu’à armer des communautés entières dans la région, piétinant les morts et dans le sang, sans que cette barbarie ne les empêche de dormir.

Maintenant que l’Honorable Sultan de Tadjourah, n’a, à date fait, que corriger, le petit divertissement d’un communiqué frauduleux, remettant les pendules à l’heure et la manipulation à jour de l’arrogance et l’indécence du seul homme, source de tous nos malheurs depuis 35 ans avec sa milice de la Garde Antirépublicaine : WHAT’S NEXT ???   ---  ON FAIT QUOI ???

On croise les bras, on baisse la garde, on retourne dans notre silence abscons, on retombe dans la même routine du défaitisme en espérant que la justice nous tombe du ciel ???

Allons-nous attendre la promesse « J’AI UNE ATTACHE À ACHEVER » du plan machiavélique originel du kleptocrates au pouvoir et dont il vient de nous donner un aperçu à Tadjourah, devienne loi ???.

Au PRIDE, dans une unanimité rarement atteinte en 5 ans, au sein de notre groupe politique, Il nous semble que ce dernier communiqué de l’Honorable Sultan, ne résout aucunement l’équation de la colère, si ce n’est corrigé la fraude postérieur à l’expression de nos concitoyens et dont il a été personnellement victime en tant que leadeur de cette communauté.

Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, le conflit reste lui entier et les conséquences du plan de la division, le favoritisme ethnique et tribal de cette bombe à retardement d’IOG, que nous avons longuement décris, guette tous et chacun, risque l’insécurité et la déstabilisation de ce pays et nous en subiront tous la chute libre, tôt ou tard.

Chers compatriotes, on ne pourra jamais défier une vérité absolue ; la justice, l’équité et le changement souhaité par un peuple, n’ont jamais été octroyés dans ce monde de bon gré, par un oppresseur, ses valets et ses soutiens politiques étrangers, mais par un travail de longue haleine, une pression politique de tous les jours, sur tout dirigeant ou toute personne en position d’autorité.

La confusion et le malaise ne sont pas juste confinés aux jeunes et aux moins jeunes, à une ville ou une région, à Tadjourah ou à Obock, à Dikhil ou Ali-Sabieh, à Arta ou la capitale, la ruine du pays est totale, la misère est partout palpable, la faillite économique et la dette du pays flirtent avec les 100%, dans un paradoxe ou, en toute extravagance, les biens mal acquis, le luxe et la richesse abondante de la clique maintenue au pouvoir est partout plus que visible.

Si l’histoire doit servir à quelque chose, du moins refuser sa répétition, elle doit nous servir à éviter la même fin tragique, léguée par la même espèce, au peuple Rwandais et Somalien, comme ce parasite de la même acabit à Djibouti, plus à l’écoute et soumis à l’ingérence, les intérêts et les manigances coloniales, qu’aux besoins criants de la société dont ils usurpent la représentation.

L’autisme de ce régime, aujourd’hui ne nous donne aucune autre alternative qu’une révolution pacifique d’un peuple condamné à s’unir, résolu à reprendre leur destiné en main, afin de rétablir l’ordre, la justice et l’équité entre les citoyens de ce pays.

Ils paraissent grands, parce que 870 000 âmes sont à genoux, tandis que Le crétin au pouvoir n’a juste que ces 2000 gardes antirépublicaines composées de mercenaires ramassés dans les camps de réfugiés à l’instar de leur chef sans aucun diplôme ni compétence militaire, promu Colonel en récompense des ses crimes et ses viols dans le Nord, depuis les années 91 à ce jour ; je cite et nomme à la barre des accusés : le Col Mohamed Djama, surnommé DENTS TAILLÉS.

Avant qu'il ne soit trop tard ou que la ligne de non-retour soit franchie, il est temps chers compatriotes de nous remettre debout et dire NON à la gouvernance vers les bas fonds des abîmes.

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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)