Mumin Guelleh a terminé sa finale du 5000mètres à la 13ème place avec un temps de 13-50-26, loin de son chrono des qualification de 13-17-77, dû à des douleurs à une jambe selon ses propos dans cette entrevue réalisée avec une chaine somalienne, la RTD étant trop occupée à faire l'apologie de la bêtise humaine, à collecter les idioties et les mensonges du cancre au pouvoir.
Selon ses propos, comparé aux autres athlètes durant ce tournoi olympique, il n'avait accès ni à un médecin, ni à physiothérapeute ou masseur pour le soulager ou le conseiller sur ses douleurs, comme durant son stage de préparation, d'un an, à St Maurice.
Tout au long de cette année, l'entrainement était dure dit-il, et payait de sa poche entre 50 et 70 euro pour un petit massage par semaine qui lui permettrait de tenir le rythme soutenu, lorsque ses collègues du camp d'entrainement, avait tout un encadrement, s'occupant de leur condition physique.
Le jeune Mumin, posé et modeste, ne blâme personne ouvertement et à la question du journaliste : Pensez-vous qu'avec un encadrement plus professionnel et des moyens adéquats, vous pourriez performer mieux ? -- Sans hésiter sa réponse fût : "of course" - bien sûr !!!
Voici comment s'explique cette assurance de Mumin, afin d'éviter toute controverse sur une quelconque prétention de sa part :
Tout d'abord, son jeune âge joue en sa faveur et selon nos infos de sources proches de l'athlète, c'est un adversaire tenace et motivé qui ne baisse jamais les bras et à déjà battu à 2 reprises son ami, le champion Mo Farah.
Après ces 2 victoires sur ce dernier en début de carrière, l'Angleterre désirant les retenir tous 2, dans leur sélection par la signature d'un contrat, le champion olympique Mo Farah originaire de la Somaliland, a saisi la chance et le choix judicieux qui s'offrait à lui, en signant avec ce pays, tandis que Mumin Guelleh a lui préféré concourir pour son pays : Djibouti. La forme, l'enthousiasme et la compétitivité de Mo Farah ont été, par conséquent, au rendez-vous.
Notre compatriote a pris le risque de faire confiance à sa Nation et les bandits à sa tête, lorsque son seul désir et sa vision étaient juste d’honorer son pays d’origine.
Il vient amèrement d’en payer le prix en ratant le premier grand tournoi de sa vie parmi l’élite mondiale.
Au PRIDE, devant cette confession crève cœur, nous nous sentons tous, aujourd’hui, responsables de son échec et sa douleur. Nous avons failli à notre devoir d’assistance à un combattant, un patriote expédié devant une épreuve, nu, sans moyen et sans soutien, un tant soi peu, moral.
Vous avez accompli votre mission cher compatriote avec bravoure et honneur, nous sommes aujourd’hui, nous les Djiboutiens, les perdants.
À vous :
- Mr Moumin Guelleh,
- Mr Osman Abdourahman,
- Mlle Sally Raguib,
- Mlle Zouhra Ali,
- Mlle Yasmin Farah
- Et à notre nouvelle Membre du CIO : Aicha Ali Garad,
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
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