Nous joignons nos voix pour leur libération immédiate, sans condition et le respect des lois, du droit et l'esprit de la lettre de la constitution dont ce régime est signataire.
Nous citerons 2 articles de ce dernier document, pour démontrer l'illégalité et la Prostitution d'usage du droit, devenues tradition et élevées au rang de gestion de l'État et la Justice, par ce Club de Mafieux au pouvoir à Djibouti :
** Article 10 :
« La personne humaine est sacrée. L’État a l'obligation de la respecter et de la protéger. Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l'intégrité de sa personne.
Nul ne peut être condamné à la peine de mort. Nul ne peut être poursuivi, arrêté, inculpé ou condamné qu'en vertu d'une loi promulguée antérieurement aux faits qui lui sont reprochés. Tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité soit établie par la juridiction compétente.
Le droit à la défense, y compris celui de se faire assister par l'avocat de son choix, est garanti à tous les stades de la procédure. Toute personne faisant l'objet d'une mesure privative de liberté a le droit de se faire examiner par un médecin de son choix.
Nul ne peut être détenu dans un établissement pénitentiaire que sur mandat délivré par un magistrat de l'ordre judiciaire. »
** ARTICLE 15 :
« Chacun a le droit d'exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume et l'image. Ces droits trouvent leur limite dans les prescriptions des lois et dans le respect de l'honneur d'autrui.
Tous les citoyens ont le droit de constituer librement des associations et syndicats sous réserve de se conformer aux formalités édictées par les lois et règlements.
Le droit de grève est reconnu. Il s'exerce dans le cadre des lois qui le régissent. Il ne peut en aucun cas porter atteinte à la liberté du travail. »
Ceci dit, nous sommes encore plus affligés, que ça soit les mêmes qui tombent inlassablement dans le même piège. Vous comprendrez ma pensée par cette question :
" Que fait le chacal lorsqu'il tombe sur un troupeau éparpillé, sans berger et surveillance ?"
Nous resterons ainsi des gibiers faciles tant et aussi longtemps que la règle "du chacun pour soi et Dieu pour tous", sera notre devise, sans stratégie de campagne commune et combat politique unifié au sein d'une seule et même structure de coordination.
N'est ce pas incongru que nous puissions pas enjamber cet obstacle à la base de toute résistance, au sein même de la dite relève qui aura un jour à gouverner un pays dans toute sa diversité :
PAS TRÈS RASSURANT TOUT ÇA AUX YEUX D'UNE POPULATION, ET C'EST SUR CE VIDE POLITIQUE, QUE MISE LE RÉGIME ; AU DELÀ DE NOS CAPACITÉS INDIVIDUELLES, L’ABSENCE INJUSTIFIÉE, D'UNE FORCE UNIFIÉE, AUTOUR D'IDÉES ET PROJETS, À LA HAUTEUR DES OBSTACLES POSÉS ET LA RESPONSABILITÉ QUI NOUS ÉCHOIE DE SOLLICITER LEUR SOUTIEN.
Qu'elles que soient nos convictions ou programmes politiques, nous sommes de ceux convaincus que ce qui nous unis est immensément plus vaste que ce qui nous divise, on se doit de préparer la relève dans la sérénité comme peuple de civilisation millénaires avec cette longue histoire du palabre et le consensus.
Sortant, chers compatriotes, des communiqués folkloriques sans lendemain et passant à l'action et aux choses sérieuses et de bonne foi cette fois.
Ce n'est que sous ces conditions, que la fronde et l'arrogance du régime, auront des adversaires de taille, réfléchiront à maintes reprises aux conséquences nationale et internationale, avant toute action.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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