Quelques semaines après la mise sur la touche de Laurent Nkunda et son arrestation au Rwanda, un retournement de veste rendu possible par, semble-t-il, l’implication personnelle du Général Bosco Ntaganda, et la collaboration plus qu’indispensable du Rwanda de Paul Kagame soutenant la lutte et les revendications du CNDP – À quel prix ? On ne le saura jamais, les voix de l'Empire sont impénétrables.
Le CNDP fit partie de la plate-forme MP (Majorité présidentielle) de la dernière élection, soutenant l’imposture présidentielle de Kabila, toujours au pouvoir par l’appropriation de la victoire de Tshisekedi avec bien sur la bénédiction de l'ingérence étrangère, KABILA N’ÉTANT PAS GBAGBO.
Le CNDP n’a cependant obtenu aucun siège au gouvernement, ni d’ailleurs aux élections dans son fief de Masisi annulées par la CENI. Privé de tout poids politique, Kabila tente de s’en débarrasser. Pourquoi ? - La réponse se trouverait sans doute, dans la déclaration suivante.
Après le CNDP, voici donc le M23 composé de mutins fidèles au Général Bosco Ntaganda et présenté comme anciens rebelles du CNDP. En Juin 2012, une source de ce mouvement formulait leur revendications ainsi : « Nous nous sommes soulevés pour deux raisons : pour que nous soyons traités dans l’armée congolaise comme le prévoyaient les accords de Kinshasa. Et puis, nous souhaitons en finir avec la mal-gouvernance au Congo. Nous ne voulons plus que notre pays soit pillé par ceux qui le dirigent ».-- Huuuummmm !!! – Un projet inconcevable et diamétralement opposé aux objectifs de maintien au pouvoir de Kabila.
Rien ne doit perturber la quiétude de ces multinationales, véritables respirateurs artificiels d'une économie en déclin, nourrie au chaos. La machine de la diabolisation se devait dès lors, d'être mise en branle à travers les organes de la déstabilisation mondiale des Nations unies, la nouvelle cible de ces perturbateurs du M23 devait selon ces critères, être abattue. Les lobbys des multinationales commandent un unième rapport sur l'implication du Rwanda, contesté en passant par ces derniers, ainsi deux mois plus tard en juillet 2012, ce rapport éclair faisait surface, accusant le Rwanda de soutenir directement le M23 en fournissant « du matériel militaire, des armes, des munitions et des fournitures diverses », aux rebelles.
Ces mêmes organisations de l'ONU ressortent le chantage du crime contre l'humanité à géométrie variable à l'encontre du régime de Kigali (Rwanda) afin d'isoler le M23, et à la même période, avec la précision d'une horloge Suisse, les États-Unis, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, fidèles au plan de match post 2ème guerre mondiale, une alliance dont la cohésion par intérêts déroute, la coercition des plus faibles rase des populations et ruine des Nations entières, menacent le Rwanda à l'unisson, de suspension de l'aide et de sanctions. Une stratégie efficace contre ces marionnettes qu'ils tiennent, soit par les bijoux à travers le chantage de rapports et poursuites devant la CPI, soit par des sanctions, après avoir soumis au préalable l'économie et la monnaie du pays à l'esclavage des temps modernes.
Plus de 500 000 viols de femmes et d'enfants, plus de 6 millions de morts et 2 décennies plus tard, un pays dévasté avec 2 Présidents, Kabila reconnu par la dite "communauté internationale" et de l'autre Tshisekedi l'élu des urnes ; on constate, ici comme ailleurs, depuis sa création, la raison d'être des Nations-Unis n'est pas de sauver des vies ou promouvoir la paix selon sa Charte mais de servir les intérêts des détenteurs du Veto au sein de cette institution moribonde.
Voici une liste de rapports décoratifs sur le Rwanda, jamais appliqués, financés par le gaspillage de l'ONU, sans pouvoir sécuriser la RDC ou sauver une vie.
Retranché dans les collines de Runyoni, à la frontière entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda, le M23 affronte les FARDC tout en étant proche des bases arrière que constituent ces deux pays voisins.
- Reste à savoir si ces 2 pays les soutiendront, ou resteront-ils observateurs neutres, ou encore s'ils appuieront le régime de Kabila sous le chantage du crime sélectif et ces rapports dont la crédibilité a été réduite à néant ?
- Devant l'incapacité des FARDC à sécuriser ce pays depuis 16 ans, Kabila s'obstinera-t-il à maintenir ce chaos d'une guerre profitable qu'aux intérêts de ces protecteurs à la console PlayStation, au risque de mener à l'éclatement du pays sur le modèle du Soudan ou s'engagera-t-il sur la voie du dialogue nationale ?
La vraie raison politique toute fois, à peine masquée, derrière la règle d’or du profit, c’est qu’on ne veut pas d’une Afrique debout et unie, qui s’investit dans l’éducation, la justice, la santé, la recherche, le logement, les transports, la sécurité, le commerce équitable, le déficit commercial, une défense et une monnaie commune, l’autosuffisance alimentaire et la protection de l’environnement...
Ces institutions internationales et gouvernements, dit démocratiques, aujourd'hui ingérables économiquement, en perdition morale et valeurs humaines, ensevelis sous des dettes astronomiques sans précédent, sont tous devenus des succursales de la prédation à la solde des multinationales depuis les événements de la réforme du rôle des banques centrales et la privatisation des dettes dans les années 70 - la fin du système monétaire de Bretton Woods en 71 - la dévaluation et non-convertibilité en or du dollar, puis la "loi Pompidou, Giscard, Rothschild" votée en 1973 empêchant l'État français de battre monnaie.
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le SG : Bourhan Bey (Abou Amin)
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